France Nature Environnement (FNE), Humanité & Biodiversité (H&B) et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) annoncent attaquer devant le Conseil d'Etat l'arrêté interministériel du 5 juillet dernier qui autorise la destruction de 36 loups sur la période 2016-2017.
"Ce plafond est disproportionné" et ces nouvelles dispositions "contreviennent aux conditions strictes permettant de déroger à la protection de cette espèce protégée", expliquent les associations.
"Le gouvernement continue de privilégier la destruction d'individus pour faire baisser le nombre d'attaques, au détriment de l'amélioration de la protection, nécessaire dans de nombreux secteurs, et plus généralement d'un travail de fond sur la réduction des dommages", estiment FNE, H&B et la LPO.
Selon l'association Ferus, au 8 septembre 2016, onze loups avaient déjà été tués dans le cadre de tirs autorisés par arrêté préfectoral dans le cadre de la nouvelle période.