Deux arrêtés visant à faciliter les tirs de défense contre les loups sont parus au Journal officiel du 29 mars. Ils avaient été soumis à la consultation du public en décembre dernier.
Le premier texte précise les conditions dans lesquelles les tirs de défense sont possibles dans les "unités d'action". Ces dernières sont définies comme étant les "zones où la prédation du loup est probable, dans les départements dont la liste est fixée par arrêté ministériel".
Cette dernière est définie par le deuxième arrêté, qui reconduit la liste des départements concernés : Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Pyrénées-Orientales, Savoie, Haute-Savoie, Var. Mais la révision de cette liste est rendue plus facile.
Les tirs de défense peuvent intervenir dans les unités d'action dès lors que plusieurs conditions sont réunies : des mesures de protection ont été mises en œuvre, un effarouchement a été réalisé, et, malgré cela, au moins une attaque a été constatée sur le troupeau, ou sur un troupeau à proximité, depuis le 1er mai de l'année précédente.