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Actu-Environnement

Qui a tué le marché du carbone ?

Gouvernance  |    |  Euractiv.fr

Pierre angulaire de la politique climatique européenne, le marché du carbone (European trading scheme - ETS) est-il en train de murmurer son chant du cygne ? En chute libre depuis 2009, le prix de la tonne de CO2 tourne autour de 3 euros, à la suite du rejet de la réforme du marché par le Parlement européen, mardi 16 avril.

Un chiffre bien loi du seuil des 30 euros, considéré comme un minimum pour que le système soit un outil efficace de lutte contre le changement climatique. Entre 2008 et 2012, les émissions de CO2 ont été réduites de 11 %. Mais, ce résultat est plus largement imputable à la faible activité économique qu'aux investissements pauvres en carbone.

Tous les observateurs s'attendaient à un vote serré, mais personne n'imaginait que les parlementaires voteraient contre la proposition de gel des quotas (backloading) émise par la Commission pour faire...

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Réactions3 réactions à cet article

Enfin une bonne nouvelle. Il y aura un boulet de moins à la reprise de la croissance. Malheureusement il en reste encore beaucoup.

Laurent Berthod | 26 avril 2013 à 17h03 Signaler un contenu inapproprié

Très mauvaise nouvelle au contraire. Le marché du carbone des Nations-Unies a suscité 356 milliards $ d'investissements dans la réduction des émissions en encourageant les politiques de protection du climat, de l'environnement, l'innovation et la réduction de l'indépendance énergétique avec un impact économique global très important. Plus de 3000 projets ont été soutenus simplement en Chine avec 202 milliards $ en investissements et son mix énergétique évolue d'autant plus vite. Les marchés carbone en Europe, Californie, Australie, Corée du Sud et Chine peuvent renforcer leur impact sur le climat, l'environnement, l'innovation, l'indépendance énergétique, l'économie, l'emploi etc en desserrant les restrictions sur les crédits compensatoires importés. Les investissements d'aujourd'hui sont des emplois d'aujourd'hui et de demain et un prix raisonnable du carbone est bénéfique à la transition qui sera de toutes façons incontournable. A l'inverse un prix trop faible dissuade les entreprises d'investir dans l'efficience énergétique et c'est donc une catastrophe pour demain. Mais évidemment la vision court terme et électorale prédomine et on oublie d'intégrer tous les paramètres du problème, c'est tellement plus simpliste et ne demande pas d'effort d'analyse approfondi ni de connaissances particulières.

Enertech | 27 avril 2013 à 01h49 Signaler un contenu inapproprié

On pourrait y substituer une taxe sur l'intelligence?

audaces | 30 avril 2013 à 15h00 Signaler un contenu inapproprié

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