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Actu-Environnement

Intrusion de Greenpeace à Bugey : les militants convoqués au tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse

Risques  |    |  R. Boughriet

Les deux militants de Greenpeace, interpellés mercredi 2 mai par les gendarmes suite au survol de la centrale du Bugey (Ain) sont sortis de garde à vue hier vers 20h. Ils sont convoqués au tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse (Ain) le 17 octobre, a annoncé l'ONG dans un communiqué.

Le pilote du paramoteur - qui a survolé la centrale mercredi vers 7h40, lâché des fumigènes et atterri à l'intérieur du site - est poursuivi pour "survol volontaire d'un aéronef d'une zone interdite". L'autre militant interpellé ''alors qu'il se tenait devant l'entrée, pour confirmer aux responsables du site qu'il s'agissait bien de Greenpeace'' selon l'ONG, est poursuivi pour ''complicité" pour avoir facilité le survol d'une zone protégée.

Tous deux encourent une peine d'un an de prison et jusqu'à 45.000 euros d'amende. L'association écologiste a révélé avoir aussi survolé en novembre 2011 l'usine de retraitement de combustibles irradiés de La Hague (Manche) pour ''illustrer la vulnérabilité aérienne des centrales françaises", relançant ainsi le débat sur la sécurité des sites avant le second tour de la présidentielle le 6 mai.

Intrusion du "poète-escaladeur" à la centrale de Civaux

D'autant que mercredi 2 mai à midi, un autre individu a réussi à pénétrer cette fois dans l'enceinte de la centrale de Civaux (Vienne) via un portail permettant l'entrée des voitures. Hervé Couasnon qui se fait appeler le "poète escaladeur" a été interpellé une heure et demie après son intrusion par les gendarmes.

M. Couasnon a été placé mercredi en garde à vue à la gendarmerie de Montmorillon et affirme avoir mené son action de façon indépendante. Il va être convoqué chez un expert de Poitiers "en vue d'une expertise psychiatrique", ordonnée avant toute qualification ou "décision sur la suite à réserver à cette procédure", a indiqué le procureur de la République Nicolas Jacquet à l'AFP.

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