Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Le miscanthus se révèle un combustible de choix pour les chaudières collectives

Facile à produire, nécessitant peu d'intrants, disposant une bonne capacité d'épuration des nitrates, le miscanthus constitue un combustible économique. Exemple à Hangest-sur-Somme (80) où la nouvelle chaudière collective au miscanthus en remplacement de celle au fioul, sera rentabilisée en 3 ans.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  M. Sader

Le Miscanthus est un genre de plantes herbacées vivaces originaire d'Afrique et d'Asie du sud. Ces plantes rencontrent un intérêt croissant dans l'industrie et le secteur agricole en raison de leur productivité. Leur teneur en lignocellulose en font par exemple un bon candidat pour la recherche sur la deuxième génération d'agrocarburant.

Le miscanthus combustible

Mais même sans transformation, le miscanthus a un rôle énergétique à jouer, comme « simple » combustible écologique et économique dans des chaudières biomasse. La plante nécessite en effet peu d'intrants azotés et comme elle couvre le sol avec ses feuilles en hiver, il n'est pas utile de recourir à des désherbants. Les rhizomes persistent plusieurs années. Il n'est donc pas nécessaire de resemer les champs. De plus, les dernières études montrent que la capacité d'épuration des nitrates des eaux de drainage, font du miscanthus un bon candidat pour les plantations dans les zones de captage. Seule ombre au tableau, le miscanthus ne présente aucune partie comestible. Son développement entre donc en concurrence des cultures vivrières.

Réactions16 réactions à cet article

Loi 78-17 du 6 janvier 1978 
Ni copie, ni cession, ni usage marketing de mes coordonnées, merci.
_________________

Parfaite proposition anti-écologiste. Soit cette herbacée sera importée de l’autre bout du monde, soit on va l’introduire par ici (?) et il semble qu’elle risque d’être très invasive. Encore bravo.

K.-G. D.
_________________

Loi 78-17 du 6 janvier 1978
Ni copie, ni cession, ni usage marketing de mes coordonnées, merci.

Karl-Groucho D. | 05 février 2014 à 18h47 Signaler un contenu inapproprié

Il semble que le caractère invasif de cette plante ne soit pas réel. SI on en croit l'article de Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Miscanthus_g%C3%A9ant je cite : "Plante non invasive

Depuis son introduction en Europe en 1935 par un horticulteur danois3, aucun cas de développement incontrôlé ou invasivité du Miscanthus Giganteus n'a été recensé à ce jour. Du fait de la triploïdie de ses cellules, le Miscanthus Giganteus est stérile. Il peut se reproduire végétativement, ou être reproduit via ses rhizomes, ou par clonage. Ceci reste un risque très faible puisque le rhizome ne s'étend que sur 1 m2. Le miscanthus géant n'est donc pas considéré comme une espèce invasive4,5,3.

Des confusions sont souvent faites avec d'autres espèces de miscanthus potentiellement invasives sous certaines conditions pédoclimatiques ; soit par leur système racinaire traçant, soit par leurs graines viables."

Bdesroches | 06 février 2014 à 10h50 Signaler un contenu inapproprié

Une belle alternative aux culture mathanogène.

Terra | 06 février 2014 à 12h41 Signaler un contenu inapproprié

Monsieur Karl-Groucho D
Avez vous vu le reportage vidéo? On ne dirait pas!

anti-bêtise | 06 février 2014 à 15h57 Signaler un contenu inapproprié

Le miscanthus tout comme la canne de Provence dont je suis des parcelles depuis des années n'ont rien d'invasif, ces plantes sont stériles et ne se développent que très lentement par leurs rhizomes.

Canne de Provence | 06 février 2014 à 15h58 Signaler un contenu inapproprié

témoignage :
Je pris connaissance de l'existence du "Miscanthus Giganteus" en 1992.
A l'époque, au Danemark, des centrales brulant des pelettes, étaient déjà installées, pour chauffer tous les foyers de quelques villages.

Cet hiver j'ai acheté des bûches de copeaux de Miscanthus compressées, (pas encore assez pour valider le confort réel de chauffe) ...

Pour que les bûches ne se brisent pas en "poussière" le fabricant les emballe avec du plastique - plastique .......beaucoup de plastique ... ;
dans un laps de temps ma poubelle avait doublé son contenu ....

En dernier : Il y a 15 ans j'ai planté 8 rhizomes de Miscanthus Giganteus -jusqu'à ce jour ces plants (terre argileuse) sont restés sur place sans se multiplier ...

MISC | 06 février 2014 à 16h37 Signaler un contenu inapproprié

franchement notre Kgd n'a rien compris au cercle vertueux de la culture de miscanthus. aujourd'hui il donne un revenu équitable au cultivateurs qui ont leurs terres sur des zones de captage d'eau(interdite à la culture de Mais conventionnelle) .tout en captant les nitrates et les reliquats d'atrazine dans sa rhizosphère il produit une énergie renouvelable valorisée localement. Pour les buches de miscanthus: celles,(2.5kg) emballées par 4 dans des sacs papier ne s'effritent pas et dure plus de 8heures dans l'âtre. j'en consomme 2 palettes par an au lieu de 10steres de bois ....

m-g-p | 06 février 2014 à 19h42 Signaler un contenu inapproprié

Miscanthus ou Jatropha, même problématique. Si ces plantes sont capables de produire en terre peu fertile, voir en climat aride, leurs rendements sont très faibles dans ces conditions.
Le Jatropha cultivé à Madagascar ou en Afrique du Sud occupe des terrains agricoles au détriment des cultures alimentaires, tandis que des millions d'Africains souffrent de sous-alimentation.
Les seules comparaisons qui vaillent sont celles de la production énergétique par hectare, du rendement économique et de l'incidence environnementale.
Dans ce domaine seules les cultures intermédiaires à vocation énergétiques combinées à la méthanisation des déchets ont un impact positif. Très loin devant les cultures énergétiques. La production d'éthanol, de biodiésel ne servent qu'a assuré des débouchés aux industries de l'agrochimie.

JFK | 07 février 2014 à 09h51 Signaler un contenu inapproprié

JFK,
En France la politique des Agences de l'Eau consiste à racheter les terres autour des zones de captage afin de les protéger de l'intrusion de pesticide. Au final cela est bien moins cher que de mettre en place un traitement.
Un agriculteur (ou l'agence de l'eau) ne voulant pas laisser ces terres en friche pourra tirer une compensation (plus qu'un revenu) de ces terres comme le dit justement mgp.

Le seul véritable entretiens consistant à faucher les plants il n'y a pas non plus de problèmes pour le cultivateur.

Utiliser des terres pour faire pousser du maïs en vue de le transformer en méthane c'est une bétise (ce que vous semblez dire par ailleurs). Et vos petits africains ne profiteront pas non plus de ce maïs.
Le Miscanthus leur permet par contre de dépolluer (ou de protéger plus exactement) l'eau.
Il ne faut pas le voir comme un produit mais comme un sous produit (ou même co-produit) de la protection de la ressource en eau.

Terra | 07 février 2014 à 10h36 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour

Article très intéressant. Es ce que cette plant a des pouvoirs de régénération du sol? Je pense qu'il serait intéressant d'en installer dans toutes ces zones de sol pollué, ou autour des décharges, incinérateurs et autres usines de traitement des déchets et eaux uséees, où de toute façon l'agriculture pour la consommation n'est pas possible. Brûler du Miscanthus plutôt que des poubelles pour chauffer la population me semble être une idée d'avenir.

isabelle | 07 février 2014 à 11h29 Signaler un contenu inapproprié

j.f.k et k.g.d sont des écologues de bureau et n'ont jamais travailler la terre de leurs mains.ici on vous parle de cultures énergétiques sur des terres françaises soustraites de l'agriculture conventionnelle. pour des raisons sociétale voir la qualité de l'eau de robinet . la question de la faim en Afrique n'est pas une question de production de nourriture (Afrique export du maïs aux chinois qui peuvent le payer) mais de distributions .Cf économiste suisse Jean Zigler. en revanche à Madagascar il y a un projet de plantation de miscanthus pour retenir les coulées de boues du à la déforestation afin d'éviter la turbidité des eaux des rivières qui tue la pêche .un exemple similaire de retenue de boues collinaires existe comme ceci dans le Sungau
pour conclure le miscanthus est méthanisable et donne des rendement supérieure aux cultures dérobées à l'hectare avec moins de travail.
cependant le miscanthus est la culture énergétique qui donne le meilleur rapport cout /profit : 900kwh/70Mgh par ha avec fixation de 36 tonnes de Co2/ha.
Voila allez préparez vos jardinières le miscanthus fait une excellente litière pour chat .

m-g-p | 07 février 2014 à 11h59 Signaler un contenu inapproprié

MGP, de la part d'un vendeur de Miscanthus qui cherche à promouvoir un marché de niche et qui plante ses rhizomes à la main je suppose! Vous comptez remplacer quelle énergie fossile avec vos quelques hectares de Miscanthus? Comment pouvez vous fixer 36 tonnes de CO2 par hectares avec une matière qui servira de combustible. Quels sont les résidus récupérables, matière organique, minérale, par tonne de matière sèche. Quel rendement escomptez vous dans les conditions que vous citez pour pouvoir le comparer à celui du mais, quel fumure, quel itinéraire technique?
Si vous voulez vraiment qu'on aborde les questions techniques il va vous falloir développer un peu et ne pas sortir de chiffres bidons pour épater la galerie ou remplir vos brochures commerciales.

JFK | 08 février 2014 à 14h58 Signaler un contenu inapproprié

@Terra: ne mélangez pas tout, il ne me semble pas avoir évoqué la question du Jatropha sur le ton de la sensiblerie comme vous le faites, mais plutôt en référence aux arguments mensongers qui émanent des promoteurs de solution diverses, y compris quand il s'agit de Miscanthus ou de plante OGM.
A ma connaissance le Miscanthus n'a aucune faculté à dépolluer le sol, qu'il soit utilisé comme moyen de filtration ou de préservation pourquoi pas, mais pour obtenir des rendements compétitifs il a besoin d'azote, 120 à 150 unités, de phosphore et de potasse, 50u. La consommation en carburant/ha s'élève à 350 équivalent fioul, supérieure au maïs, sa maturité n'intervient qu'au bout de la 3ème année, sa production sur un moyenne de 5 ans est médiocre. Utilisé comme combustible il n'apporte rien de plus qu'une culture énergétique quelconque. Très loin de la solution écologique idéalement décrite, mais pour de la litière pour chat, pourquoi pas.

JFK | 08 février 2014 à 16h21 Signaler un contenu inapproprié

anti-bêtise : merci pour vos amabilités qui vous honorent, bien entendu. En effet, impossible de visionner dans les conditions dans lesquelles je prend connaissance de l’article (très bas débit).

m-g-p est donc extra-lucide ? Il sait ce que les autres font ou ne font pas. Qu’il est beau, fort et puissant. Et fin. Je ne « travaille la terre de mes mains » que depuis trente ans, il est vrai.

Vos intervention et leur ton donnent envie de suivre ces nouvelles, c’est fou. Merci.

Karl-Groucho D | 09 février 2014 à 18h42 Signaler un contenu inapproprié

De part son réseau de rhizomes le Miscanthus fait au moins office de filtre.
Par ailleurs comme les plantes à rhizome il doit permettre le développement d'un éco système microbien.
J'avoue bien sur ne pas connaitre son fonctionnement et comme dit dans ces commentaires, il serait intéressant d'étudier ces capacité épuratoire (comme les filtres plantés de roseaux pour la gestion des eaux pluviales de voirie).

Cependant, sur les zone de protection rapproché de captage on interdit tout utilisation de phyto voir de culture.
"rentabiliser" ces terres avec du myscanthus est une bonne option je pense. Surtout si ce sont les communes qui gérant les zones de captage peuvent mettre cela en synergie avec une chaufferie.
On ne cherche pas à ce qu'il soit compétitif, c'est de l'occupation d'espace. Je ne sais pas d'ailleurs s'il peut également attiré une faune intéressante (si qqn a des infos ?)
Ce qui est très attractif dans cette culture c'est le peu d'entretien qu'elle nécessite. La durée de vie des rhizomes est aussi un facteur clef.
Mais on est bien d'accord que cela ne va pas résoudre la dépendance aux énergie fossile.
Quant à en avoir dans son jardin ... bah il faut un grand jardin :)

Terra | 10 février 2014 à 10h33 Signaler un contenu inapproprié

Terra
Je vous rejoint sur les aspects filtrants, mais pourquoi aller chercher une plante tropicale, il ne manque pas d'espèces endémiques qui rempliraient le même rôle. Pour ma part je pense au contraire, que lorsqu'il s'agit d'argent public, les choix doivent être le plus judicieux possible et que c'est un aspect déterminant lors d'un vote.
Une prairie permanente, composée de légumineuses et de graminées ne nécessite pas d'entretien spécifique, pas d'intrant ni de traitement phytosanitaire, attire une faune variée, des abeilles et autre insectes, Elle coûte 10 fois moins chère à implanter, produit ses effets dès la première année et peu durer des dizaines d'années. Il est même possible de la régénérer en semis-direct et d'en modifier la composition sans devoir la détruire. Le fourrage récolté peut servir de combustible, la pire des solutions sur le plan environnemental ou d'aliment pour le bétail... A titre d'exemple! Les filtres végétaux des stations d'épuration sont généralement composés de plantes et d'espèces complémentaires. Une prairie fleurie à plus d'allure et d'intérêt qu'un champs de Miscanthus.

JFK | 10 février 2014 à 11h23 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires