Selon le communiqué du Ministère, Mme Morizet a participé le 21 février à la deuxième session thématique consacrée au renforcement du rôle des marchés financiers dans la lutte contre le changement climatique.
Dans un contexte marqué par les annonces récentes du Royaume-Uni, du Japon et des Etats-Unis, la France a plaidé en faveur de la mise en cohérence de ces nouveaux outils financiers d'initiative nationale avec les mécanismes multilatéraux existants, tels que le Fonds pour l'Environnement Mondial, a indiqué le Ministère de l'écologie. Nathalie Kosciusko-Morizet a aussi prôné un rééquilibrage des investissements publics et privés vers les pays en voie de développement, notamment en direction du continent africain.
En marge du Conseil du PNUE, la Secrétaire d'Etat est également intervenue à l'évènement organisé conjointement par la Suède et le PNUE sur le suivi de la stratégie globale du Millenium Ecosystem Assessment (MEA), lancée en 2001. D'après le Ministère, une stratégie de rapprochement a été dévoilée entre cette initiative et l'IMoSEB , proposée à l'origine par la France en 2005 et visant à fédérer un réseau d'expertise scientifique mondial sur la biodiversité.
Sur la biodiversité, on est encore loin du compte. Il faut rapidement fournir aux responsables politiques internationaux des recommandations opérationnelles fondées sur un consensus scientifique, a souligné Nathalie Kosciusko-Morizet.
La Secrétaire d'Etat a notamment proposé d'organiser à Paris dans le courant du mois de mars 2008, une réunion de travail rassemblant les principaux acteurs clés du MEA et d'IMoSEB (Mécanisme International d'Expertise Scientifique sur la Biodiversité).
Article publié le 22 février 2008