Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

La Mousson Africaine au cœur d'une conférence internationale

Biodiversité  |    |  C. Seghier
La 3ème conférence internationale AMMA (Analyses Multidisciplinaires de la Mousson Africaine) qui se tiendra au Burkina Faso du 20 au 24 juillet prochain sera l'occasion pour 300 scientifiques, venus du monde entier, de faire le point sur les connaissances des mécanismes de la mousson d'Afrique de l'Ouest. L'enjeu des scientifiques sera d'approfondir les connaissances acquises pour continuer à améliorer les prévisions saisonnière et intra-saisonnière et les scénarii de changements climatiques des années à venir.

La mousson africaine est une source vitale de pluie dans les régions du Sahel. En moyenne annuelle, les précipitations à Niamey, capitale du Niger, sont les mêmes qu'à Paris mais toute l'eau tombe en trois mois. La mousson joue également un rôle important à l'échelle du globe. Or depuis trente ans, l'Afrique de l'Ouest est frappée par une sécheresse d'une ampleur et d'une durée sans précédent liée à des perturbations de la mousson africaine.

Afin de mieux comprendre les raisons de ces perturbations, des chercheurs français ont lancé en 2001 le programme Analyses Multidisciplinaires de la Mousson Africaine (AMMA). En juillet 2006, la principale campagne de terrain du programme AMMA démarrait au Niger.
L'évolution de l'état des sols, des cultures, de la végétation, des rivières, de l'atmosphère et des océans a été suivi simultanément avant, pendant et après la mousson.

L'analyse des données récoltées a permis de comprendre les nombreux mécanismes qui régulent la mousson et ses impacts. Nous savons, par exemple, le rôle déterminant de la formation d'eau froide dans le golfe de Guinée dans le démarrage de la mousson et des conditions météorologiques en Méditerranée ou au-dessus de l'océan indien, dans la variabilité et la fin d'une saison de mousson, explique le service communication de ce programme. Nous avons amélioré nos prévisions météorologiques et climatiques saisonnières sur la sous-région et au-delà. Nous appréhendons également mieux le comportement de l'humidité des sols, du débit des rivières et du niveau des nappes phréatiques sous l'effet des précipitations passées et de l'activité humaine. Nous connaissons mieux aussi les émissions d'aérosols, notamment carbonées et de pollution, et leurs impacts sur la santé.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires