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Actu-Environnement

Municipales 2014 : la problématique climatique et énergétique au second plan dans les programmes

Energie  |    |  R. Boughriet

A un mois du premier tour des municipales, le Réseau Action Climat (RAC) a passé au crible les programmes climat-énergie des candidats des dix plus grandes villes de France : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Strasbourg et Toulouse.

Si la plupart des candidats "a marqué un intérêt poli, la problématique climatique et énergétique reste secondaire et les engagements largement améliorables, malgré la multiplication des signaux d'alertes au cours des dernières semaines", conclut le réseau d'ONG, à l'issue des réponses à son questionnaire transmis aux candidats (1) , de septembre 2013 à février 2014. Vingt-trois questions portent sur leurs engagements en matière de transports publics, d'isolation des logements, d'approvisionnement en énergie ou encore de menus "bas carbone".

Les deux tiers des candidats ont répondu au questionnaire avec notamment "une forte participation à Lyon et Paris", souligne le RAC, après avoir dépouillé leurs réponses. "Preuve de la prise en compte croissante des enjeux climatiques ou promesses électorales", le Réseau Action Climat relève plusieurs engagements : villes 30 km/h, rénovation "massive" des bâtiments privés, limitation de l'étalement urbain et préservation des terres agricoles "devraient voir le jour à Bordeaux, Nice ou Paris où les candidats se sont montrés les plus enthousiastes".

Le RAC déplore cependant "le faible" taux de réponses obtenu à Marseille et Montpellier "en dépit de la multiplication des évènements climatiques extrêmes ces dernières semaines, et malgré les bénéfices que ces villes pourraient tirer d'une action volontariste".

Le Réseau Action Climat a invité les candidats à s'engager sur une vingtaine de mesures qu'il juge "essentielles" pour inscrire leur ville dans "une vraie" transition énergétique (2) . "On attend des candidats aux municipales qu'ils agissent maintenant pour le climat : c'est essentiel pour limiter notre contribution au changement climatique et réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre. C'est aussi le meilleur moyen de protéger les citoyens français des risques liés aux changements climatiques, notamment les fortes pluies, les sécheresses, ou la montée des eaux", a déclaré Nicolas Szczepan, chargé de mission territoires.

Le RAC sera "vigilant" à ce que les promesses du/de la futur(e) maire "ne restent pas lettre morte".

1. Consulter les réponses du questionnaire par candidat des 10 villes.
http://www.rac-f.org/elections-municipales-2014
2. Consulter l'article : La ville post-carbone en 2050
https://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/ville-demain/ville-post-carbone.php

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