Les ministres ont surtout discuté des trois projets de loi qui relèvent de leur compétence, c'est-à-dire le re-examen du système communautaire d'échange de quotas d'émission (SCEQE), la répartition des efforts hors SCEQE et la directive relative au captage et stockage du carbone.
Certains Etats-membres ont confirmé leurs craintes concernant les coûts de paquet énergie/climat en période de crise financière et économique.
Devant cette remise en question, le Réseau Action Climat accuse les ministres de prendre pour prétexte la crise financière pour « plomber » les objectifs du paquet énergie-climat et remarque que les ministres ont réussi à se mettre d'accord que sur un seul point : un « recul » sur la mise aux enchères des droits à polluer pour les industriels. De nombreux secteurs industriels pourraient se voir abreuvés de droits à polluer gratuits, sans pour autant devoir prouver que la mise aux enchères de ces droits leur poserait des problèmes de compétitivité. Même le secteur électrique devrait bénéficier de certains quotas gratuits dans les pays de l'Est, explique le RAC.
Article publié le 21 octobre 2008