Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Le Nigeria compte s'attaquer à la dépollution du delta du Niger

Eau  |    |  F. Roussel

Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (Pnue) a salué mercredi la décision du gouvernement du Nigéria de lancer une opération d'envergure pour s'attaquer à la pollution causée par le pétrole située dans le delta du Niger. "Il existe désormais des signes clairs et encourageants que le gouvernement souhaite suivre nos recommandations. Ceci est une bonne nouvelle pour la population et l'environnement de cette région", a déclaré le directeur exécutif du Pnue, Achim Steiner.

Les opérations seront menées par une nouvelle entité gouvernementale chargée de nettoyer la pollution par les hydrocarbures et dotée d'un budget d'un milliard de dollars pour les cinq premières années. Selon les estimations du Pnue, des résultats seront visibles rapidement, mais le nettoyage et le rétablissement de l'Ogoniland pourraient prendre entre 25 et 30 ans, ce qui exige un financement au long cours.

Il y a un an, le Pnue présentait au président du Nigeria Goodluck Jonathan un rapport complet sur l'état de la pollution et les moyens de restaurer le milieu. "La restauration environnementale du pays Ogoni pourrait s'avérer être l'exercice de nettoyage le plus étendu et le plus long jamais entrepris pour ramener l'eau potable, la terre, les criques et d'importants écosystèmes contaminés tels que les mangroves à un état de santé optimal et productif", expliquait-il dans son rapport.

Shell devant la justice

Le delta a été touché par deux marées noires en 2008 et 2009 causées par des fuites sur des oléoducs appartenant à la compagnie anglo-néerlandaise Shell, et de nombreux déversements de brut depuis 2006. La communauté de Bodo, soutenue par des ONG, a décidé de porter l'affaire devant la justice britannique pour obtenir enfin des compensations et une dépollution des zones. Shell a reconnu son implication mais les volumes de pétrole déversés constituent le cœur de l'affaire. Ils ont récemment été revus à la hausse dans le cadre de l'enquête ce qui pourrait jouer sur le montant des indemnisations que demandera la justice britannique.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires