"Garantir un air plus propre à l'intérieur et à proximité des habitations est fondamental pour réduire la charge de morbidité due à la pollution de l'air, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire", a souligné, dans un communiqué, le Dr. Maria Neira, directrice du département santé publique, environnement et déterminants sociaux de la santé de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cette dernière a publié, mercredi 12 novembre, de nouvelles normes (1) pour réduire la pollution de l'air à l'intérieur des habitations notamment de foyers défavorisés et pour favoiriser l'introduction de technologies plus propres.
Selon les estimations de l'OMS, près de 4,3 millions de personnes décèdent chaque année dans le monde du fait de la pollution issue de poêles rudimentaires utilisant la biomasse ou le charbon.
Les nouvelles recommandations de l'OMS préconisent de cesser d'utiliser le charbon non transformé ou le kérosène en tant que combustible domestique et conseillent d'améliorer l'accès à des sources d'énergie domestique telles que le gaz de pétrole liquéfié, le biogaz, le gaz naturel et l'éthanol, ou l'électricité, dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Les lignes directrices ciblent des émissions seuils pour différents types d'appareils à usage domestique, à la fois pour le monoxyde de carbone et les particules fines.