Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Notre-Dame des Landes : création du comité d'expertise scientifique

Aménagement  |    |  D. Laperche

La création du comité d'expertise scientifique, annoncée le 24 novembre, est désormais effective. Ce dernier doit notamment valider la méthode de compensation environnementale, en respectant l'ensemble des règles applicables et conformément aux conclusions de l'enquête publique loi sur l'eau. 

Il sera composé de Geneviève Barnaud, professeur du Muséum National d'Histoire Naturelle, 
spécialiste de la conservation des zones humides ; Marc Benoit, directeur de recherche de l'INRA sur la question des organisations d'activités agricoles au sein des territoires ; Josette Garnier, directrice de recherche CNRS-Université Pierre et Marie Curie,
 Géo-hydrologue ; Christian Leveque hydrobiologiste directeur de recherche émérite, Institut de recherche pour le développement ; Patrick Meire, biologiste, professeur d'université d'Anvers (Belgique) ; Serge Muller, professeur à l'université de Metz, rapporteur au Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) et membre du Conseil Scientifique du Patrimoine National et de la Biodiversité (CSPNB) ; André Musy, hydrogéologue professeur honoraire-Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse) ; Daniel Zimmer, directeur de recherche Irstea, ancien directeur du conseil mondial de l'eau.

Le comité sera présidé Ghislain de Marsily, professeur émérite à l'université Pierre et Marie Curie et à l'École des Mines de Paris. Il a notamment étudié la contamination des eaux par les activités humaines.

François Birgand, professeur associé de l'université de Caroline du Nord (USA) et Benoit Lesaffre, vice-président du pôle recherche d'enseignement supérieur de Paris-Est, seront membres associés à ce comité.

Réactions4 réactions à cet article

" la méthode de compensation environnementale" pour un aéroport: ce n'est pas un tout petit peu antinomique?

MarineR | 03 décembre 2012 à 15h18 Signaler un contenu inapproprié

J'espère que tous ces directeurs de recherches et autres professeurs éminents nous expliqueront, part le détail, comment VINCI ainsi que les autres bétonneurs pressés arriveront à reconstituer ailleurs un écosystème pérenne que quelques milliers (dizaines de milliers ?) d'années ont réussi à préserver jusqu'à nos jours.
Tel qu'il est énoncé dans cet article, le cahier des charges retenu exonère complètement ces experts de toute responsabilité éthique qu'ils pourraient avoir conçu dans le cadre de l'acquisition de leurs compétences. En effet ils n'auront à se prononcer que sur la "validité d'une méthode de compensation environnementale" au regard d'une "conformité aux conclusions de l'enquête publique loi sur l'eau".
A lire cela, on se demande que peut bien signifier l'expression "sens des responsabilités" pour les politiques qui ont décidé la création de cette commission à qui l'on demande explicitement de ne se prononcer que sur la forme et, en aucun cas, sur le fond. Effondrant !

Jean-Claude Herrenschmidt | 04 décembre 2012 à 09h44 Signaler un contenu inapproprié

"un écosystème pérenne que quelques milliers (dizaines de milliers ?) d'années ont réussi à préserver jusqu'à nos jours."

De quel écosystèmes parlez vous?

Des petits carrés de monoculture qui sont ceints par des haies plantées de plus en plus restreintes depuis 50 ans? Je vous invite à regarder les photographies aériennes du secteur sur le site Géoportail par exemple et d'utiliser l'application "remonter le temps" sur ce même site afin d'estimer l'arrachage des espaces forestiers....

Quant au système aquatique je vous invite à consulter les données de l'observatoire sur l'eau de Bretagne et de constater le déclassement la la quasi totalité des cours d'eau de surface par les nitrates et les pesticides.

La présence de l'homme a d'ores et déjà profondément modifié les paysages entre Rennes et Nantes (notamment) par les méthodes de l'agriculture intensive des surfaces disponibles pour une augmentation des rendements par hectares.

Alors dire que les paysages de Notre Dame des Landes sont dans l'état qu'ils étaient il y a quelques milliers d'années, permettez moi d'en douter fortement.

Sauf que les nouveaux entrepreneurs ne sont plus les agriculteurs mais les aménageurs urbains.....

Ce qui ne veut pas dire qu'un aéroport soit une bonne chose sur ces terres.

Mais il faut relativiser selon moi la notion du méchant bétonneur contre le gentil agriculteur!

baudou1 | 04 décembre 2012 à 17h24 Signaler un contenu inapproprié

@baudou1.
Je ne peux qu'être d'accord avec tout ce que vous dîtes car tout cela me paraît être d'un grand bon sens et que, j'imagine, vous êtes beaucoup mieux informé que moi.
Je souhaite seulement que les experts de ce comité prennent aussi en compte vos propres affirmations. Ce faisant ils élargiront la réflexion et pourraient alors donner des avis autorisés et audibles sur une situation qui dépasse largement le cadre limité de Notre Dame des Landes.

Jean-Claude Herrenschmidt | 05 décembre 2012 à 09h59 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Dorothée Laperche

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires