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Actu-Environnement

Les cultures OGM et biologiques ne peuvent coexister

Agroécologie  |    |  C. Seghier
Le projet européen SIGMEA « Sustainable Introduction of Genetically Modified Crops into European Agriculture » a présenté ses résultats sur la coexistence entre cultures OGM et non-OGM lors de la d'une conférence qui s'est tenue à Séville les 20 et 21 novembre dernier.

Lancé en 2004 dans le cadre du 6ème programme cadre de recherche et développement, SIGMEA coordonné par Jeremy B. Sweet (National Institute of Agricultural Botany, Royaume-Uni) et Antoine Messéan (INRA, France), rassemble 44 partenaires de 12 pays. Il vise à rassembler l'ensemble des données européennes sur le flux de gènes et les impacts environnementaux des principales espèces concernées par les OGM (maïs, colza, betterave, riz, blé) et analyser la faisabilité technique et la pertinence économique de la coexistence dans les principales régions européennes. Son objectif est également de proposer des outils d'aide à la décision et de formuler des recommandations en termes de gestion et de gouvernance.

Les résultats obtenus montrent que les probabilités sont graduées suivant le contexte cultural et suivant les caractéristiques de l'OGM envisagé, indique l'INRA qui assure la coordination scientifique.

Pour le maïs, dans certaines situations, il peut suffire d'organiser la récolte séparément (à condition d'un accord entre agriculteurs) pour satisfaire des seuils inférieurs au seuil réglementaire de 0,9%. Sinon, des mesures comme des décalages de semis ou des distances d'isolement sont efficaces mais elles ne sont pas toujours faciles à appliquer. En cas de très grande densité de maïs ou pour des espèces comme le colza, la séparation géographique entre cultures OGM et cultures conventionnelles est la solution raisonnable. Enfin, pour les filières telles que l'agriculture biologique qui revendiquent une absence totale d'OGM dans leurs productions, la coexistence à l'échelle locale est en revanche techniquement impossible dans la plupart des cas.

De manière à rendre ces informations accessibles aux utilisateurs potentiels (agriculteurs, collectivités territoriales, prescripteurs…), un prototype de système d'aide à la décision a été proposé (SMAC-advisor).

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