Cette première réunion sera suivie la semaine suivante d'une réunion avec l'ensemble des participants du Grenelle de l'environnement, notamment les associations environnementales et les représentants des consommateurs, précise le ministère.
Aucune décision arrêtée
Le ministère de l'Agriculture a assuré mercredi qu'aucune décision n'était encore arrêtée qu'il s'agisse des distances à respecter entre cultures ou de toute autre mesure technique.
Étonnement des associations
Reste qu'un projet d'arrêté proposé par la Direction Générale de l'Alimentation envisagerait une distance d'isolement de 50 mètres afin de séparer une parcelle de maïs génétiquement modifiée d'une parcelle non OGM. FNE déplore un tel comportement de la Direction générale de l'Alimentation du Ministère de l'Agriculture et demande à ce que le Haut Conseil des Biotechnologies soit saisi de ce dossier, conformément à la loi sur les OGM du 25 juin 2008.
Lylian Le Goff ; responsable du dossier OGM pour FNE estime que ces négociations dans le dos des associations traduisent le mépris de certaines administrations et lobbys pour la logique du dialogue propre au Grenelle. Il a rappelé que le Grenelle prévoit l'activation d'une clause de sauvegarde activée au motif, notamment, que les distances de contamination sont de l'ordre de plusieurs kilomètres et non de quelques mètres. FNE, qui siègera au Haut Conseil des bioetchnologies, refuse la politique du fait accompli et refusera de travailler à partir d'un texte rédigé sans que tous les acteurs du Grenelle n'aient été consultés, assure, quant à lui, Arnaud Gossement, le porte parole de FNE.