Les solutions proposées par l'Anses dans son analyse de la meilleure option de gestion des risques liés au sulfate de nickel (1) (2) et à l'oxyde de nickel (3) (cancérogènes avérés) sont soumises à la consultation (4) publique du 13 août au 31 octobre 2014. Ces solutions, détaillées dans deux avis de l'Anses publiés le 13 août, sont le résultat de "trois ans de travail sur ces substances", précise le ministère.
En 2011, le ministère de l'Ecologie avait en effet commandé à l'Anses une étude sur la "meilleure option de gestion des risques (RMOA) pour le sulfate de nickel et l'oxyde de nickel". Le but est de "déterminer quelles mesures doivent être mises en place" pour gérer les "propriétés de danger" et les "usages variés" de ces deux substances, explique le ministère. L'oxyde de nickel est notamment utilisé pour la production et l'utilisation de précurseurs de catalyseurs, la production de poudre de nickel, de céramique thermique et électronique, de frittes d'émail ou encore de pigments et de verre. Le sulfate de nickel est quant à lui utilisé pour la production d'autres composés du nickel, le traitement de surface ou encore la production de batteries, liste l'Anses.
Cette expertise s'inscrit dans le cadre du règlement européen Reach et du règlement dit "CLP" sur la classification et l'étiquetage des substances dangereuses. A ce titre, les mesures prises contre les risques liés à ces substances sont ensuite "discutées au niveau européen entre les Etats membres et la Commission européenne", précise le ministère.
