Le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié le 9 octobre les résultats de sa dernière étude sur les chiffres clés se rapportant aux parcs naturels régionaux (1) (PNR). Les chiffres du CGDD se basent sur un arrêt sur image au 1er janvier 2012 avec 47 PNR existant, et ne prend pas en compte le reclassement du parc naturel du Marais poitevin en mai 2014, ni le parc du Morbihan récemment créé. Les auteurs rappellent que les parcs naturels régionaux ont été institués par le décret du 1er mars 1967 (2) , précisant que les PNR "ont vocation à protéger et mettre en valeur des territoires habités à dominante rurale et aux patrimoines naturel, paysager et culturel de grande qualité, mais dont l'équilibre est fragile".
Le document est divisé en 6 parties : contexte structurel, population, urbanisme, espaces naturels, agriculture et sylviculture, activités économiques, équipements et services. Les chapitres consacrés à l'agriculture et la sylviculture ainsi qu'aux activités économiques, équipements et services sont les plus volumineux.
Protection de l'environnement et offre touristique
Selon le CGDD, les terres artificialisées sont deux fois moins présentes dans les PNR que dans le reste de la France. Les espaces naturels, pour la plupart des forêts et prairies, occupent près des trois quarts du territoire. Les parcs accueillent également une part non négligeable des grandes zones humides du pays avec en moyenne 22% des surfaces en Znieff (zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique).
En matière d'agriculture, les exploitations de grandes cultures sont moins nombreuses et le CGDD souligne une prépondérance des installations tournées vers l'élevage, notamment ovin et caprin, ainsi qu'une diversification des activités (transformation des produits de la ferme, agritourisme). Les exploitants locaux semblent également privilégier la distribution en circuit court, avec 1 exploitant sur 5 recourant à cette filière contre 1 sur 6 dans le reste du territoire.
Concernant l'activité économique, le chômage est globalement plus faible dans les PNR et les chiffres montrent que l'emploi touristique pèse deux fois plus lourd dans les communes de PNR qu'ailleurs, avec une capacité d'accueil touristique, ramenée au nombre d'habitants permanents, nettement plus élevée.