Le 13 juillet, la Commission européenne a présenté ses propositions de réforme la politique européenne de la pêche (PCP). Les premières réactions laissent présager un débat passionné.
La commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki, s'est voulue audacieuse dans ses propositions qui doivent permettre la réforme de la PCP.
Moins de quotas
Si elle a réaffirmé son souci de maintenir l'activité de la pêche en Europe et le niveau de vie des pêcheurs, elle a insisté sur la nécessité première de « gérer intelligemment » les réserves de poissons. Selon la Commission européenne, 75% des stocks sont actuellement surexploités.
Pour remédier à cette situation, les plans d'avenir de l'exécutif européen fixent plusieurs lignes directives :
- réduire les quotas autorisés et les fixer plusieurs années à l'avance,
- autoriser l'échange ou la vente des quotas,
- les pêcheurs devront ramener à terre toutes leurs captures, mettant un terme à l'autorisation de rejet à la mer des prises non conformes,
- favoriser des mesures au niveau régionales ou locales pour s'adapter au mieux,
- conditionner le soutien financier au respect de l'environnement et mettre en place un contrôle strict de ces critères,
Inacceptable
Lors de sa présentation, Maria Damanaki s'est montrée ferme et sûre d'elle : "Si nous parvenons à réaliser cette réforme, les pêcheurs et les communautés côtières en seront les...