Les nouvelles directives interviennent au terme de deux ans de négociations. Mais aussi d'une consultation technique à laquelle ont pris part 69 états membres, la Communauté européenne, les Îles Féroé ainsi que les observateurs de 14 organisations intergouvernementales et ONG, et ce, sous la présidence de Jane Willing, la directrice des relations internationales au ministère de la pêche de Nouvelle-Zélande.
Les directives adoptées proposent un cadre auquel les nations doivent adhérer lorsqu'elles pêchent dans des zones de haute mer hors de leur juridiction nationale. Elles énoncent plus précisément les mesures requises pour identifier et protéger les écosystèmes vulnérables et donnent des conseils sur l'utilisation durable des ressources marines vivantes de haute mer.
Dans un même temps, elles recommandent que les nations évaluent la pêche hauturière pratiquée par leurs flottes mais également que la pêche en haute mer cesse dans toute zone où l'on estime que les écosystèmes marins vulnérables sont victimes d'impacts négatifs significatifs. Enfin, elles demandent à ce que des méthodes de pêche plus adéquates soient appliquées pour réduire les impacts sur les espèces non ciblées là où la pêche hauturière peut être pratiquée de façon responsable.
Jusqu'à présent, on ne disposait pas vraiment de cadre international pour affronter ce problème. Ces directives représentent un des rares instruments pratiques de cette nature, c'est un important pas en avant, s'est félicité à cet effet, M. Ichiro Nomura, le sous-directeur général, chargé du département des pêches et de l'aquaculture de la FAO.
Article publié le 04 septembre 2008