Prévue par la mesure n° 2 du plan pour une pêche durable et responsable, cette convention est destinée à défendre plus objectivement les intérêts nationaux dans les enceintes internationales et communautaires et doit permettre le renforcement de la collaboration entre pêcheurs et scientifiques pour la collecte d'informations à la mer.
Le plan pour une pêche durable et responsable, mis en place, le 16 janvier dernier est doté de 310 millions d'euros sur une période de trois ans. Il doit garantir une préservation de l'environnement, des ressources et des milieux marins et également contribuer au maintien d'une capacité de production nationale, à la stabilisation de la rémunération des marins pêcheurs et à la rentabilité des entreprises de pêche.
Il comporte quinze mesures réparties dans quatre chapitres: écologique et halieutique, social : renforcer l'attractivité du secteur de la pêche, économique et sécurité. Il comporte notamment l'instauration d'une taxe de 2% prélevée sur la vente des poissons dans la grande distribution et répercutée sur le prix de vente. Une autre des mesures concerne la modernisation des bateaux. Parmi les autres mesures annoncées : le renforcement de la connaissance scientifique de l'état de la ressource halieutique, l'amélioration de l'offre de formation des professionnels de la pêche.
Article publié le 02 mars 2008