Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Perturbateurs endocriniens : la Suède menace la Commission européenne de poursuite

Risques  |    |  P. Bouchez

La Suède intime à la Commission européenne de s'expliquer sur sa décision de reporter l'annonce des critères scientifiques retenus pour définir les perturbateurs endocriniens (PE). "Nous allons envoyer une lettre à la Commission européenne, en exigeant qu'elle respecte ses promesses, comme cela a été convenu par les Etats membres. Si la Commission ne respecte pas ses engagements dans un délai de deux mois, nous allons la poursuivre en justice", a déclaré Lena Ek, ministre suédoise de l'Environnement au micro de la radio publique suédoise SR.

Malgré une publication initialement prévue pour la fin de l'année 2013, le commissaire à l'environnement, Janez Potočnik, a indiqué que la Commission entendait préalablement mener une évaluation de l'impact économique de cette mesure. Le Parlement européen avait pourtant adopté une résolution "sur la protection de la santé publique contre les perturbateurs endocriniens" dès le 14 mars 2013.

"Un report de sa publication le temps que la nouvelle Commission se constitue signifierait aux yeux des citoyens européens que les procédures bureaucratiques priment sur leur santé et la prévention de maladies chroniques", a affirmé la ministre suédoise.

Des voix s'élèvent en effet pour dénoncer le rôle des lobbys des industries de produits chimiques dans le retard d'adoption de cette définition, à l'instar de Jean-Louis Roumegas. Ce député écologiste français a rédigé un rapport d'information sur la stratégie européenne en matière de PE (1) qui a été approuvé par la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale.

"Nous exhortons la France à prendre exemple sur les Suédois et les rejoindre dans leur action en envoyant aussi un courrier pour faire grief à la Commission de son inaction. Il en va de la santé de tous nos concitoyens, santé qui doit primer sur les tractions politico-économiques de ce dossier sensible", a déclaré François Veillerette, porte-parole de l'ONG Générations Futures.

1. Consulter le rapport de Jean-Louis Roumegas
http://www.assemblee-nationale.fr/14/europe/rap-info/i1828.asp

Réactions3 réactions à cet article

Je suis assez curieux de savoir quelle définition sera retenue de ces perturbateurs endocriniens....Parce que pour le moment ça n'est pas clair du tout.
C'est une notion inventée il y a quelques années et qui a rencontré un grand écho dans le public.
Quelles molécules faudrait-il interdire et quelles solutions de remplacement a-t-on? Généralement on connait déjà les solutions de remplacement et l'impact sur les prix resterait modéré.

ami9327 | 05 mars 2014 à 17h06 Signaler un contenu inapproprié

Ce qui est bien triste c'est de constater que la réglementation se renforce autour des produits chimiques mais que les produits cosmétiques avec tous les dangers qu'ils représentent pour chacun d'entre nous, semblent échapper à presque toute réglementation.
C'est pourtant une question de santé publique !!

zaurelle | 11 mars 2014 à 12h25 Signaler un contenu inapproprié

Ce qui est bien triste c'est de constater que la réglementation se renforce autour des produits chimiques mais que les produits cosmétiques avec tous les dangers qu'ils représentent pour chacun d'entre nous, semblent échapper à presque toute réglementation.
C'est pourtant une question de santé publique !!

zaurelle | 11 mars 2014 à 12h56 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires