Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

L'interdiction de l'épandage aérien des pesticides, pas franchement pour maintenant

Ségolène Royal annonce l'interdiction de l'épandage aérien des pesticides avec la publication d'un arrêté au Journal officiel. Dans les faits ? Une prolongation des dérogations jusqu'à fin 2015.

Agroécologie  |    |  L. Radisson

"Mon arrêté d'interdiction de l'épandage aérien des pesticides est publié ce matin au Journal officiel". C'est par ces mots que la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a annoncé via Twitter la publication de ce texte présenté comme une mesure d'interdiction définitive de cette pratique. En réalité, les choses sont un peu plus compliquées que cela.

Le principe de l'interdiction de l'épandage aérien des produits phytopharmaceutiques est prévu par une directive européenne de 2009 et a été inscrit dans le code rural (1) par la loi Grenelle 2. Mais cette dernière prévoit des possibilités de dérogations que les gouvernements successifs ne se sont pas privés d'utiliser.

Une façon maladroite de légaliser les épandages aériens ?

Le 6 mai dernier, le Conseil d'Etat suspendait l'arrêté en vigueur réglementant les conditions d'épandage des pesticides, dans la mesure où celui-ci prévoyait des cas de dérogation au principe d'interdiction qui pourraient se révéler plus larges que ceux que la loi autorise.

Dans la foulée, Ségolène Royal annonçait la signature d'un nouvel arrêté interdisant l'épandage aérien pour l'ensemble des cultures qui pouvaient bénéficier de dérogations : sans délai pour le maïs et les bananes, d'ici 18 mois pour le riz et la vigne.

Le ministère de l'Agriculture, car il s'agit d'un arrêté interministériel (2) contrairement à ce que l'on pourrait croire, a mis en consultation le projet de texte au début de l'été. Cette consultation a donné lieu à pas moins de 17.729 messages. Il faut dire que l'association Agir pour l'environnement avait lancé une pétition en ligne s'opposant à ce projet de texte considéré comme "une façon maladroite de légaliser les épandages aériens". Seuls 14 messages soulignaient la nécessité de poursuivre l'épandage aérien pour certaines cultures, notamment les vignobles très pentus. "Plus de 99,8% des avis émis s'opposaient aux épandages aériens", en conclut l'ONG pour laquelle cette consultation n'était donc "qu'une illusion démocratique au service du lobby des pesticides", vu que l'arrêté a tout de même été signé.

Le ministère de l'Agriculture indique pourtant avoir tenu compte des observations du public sur trois points. Il a notamment supprimé l'article qui définissait la notion de "danger non maîtrisable" susceptible de justifier une dérogation. Et a par ailleurs ajouté la description des accessoires équipant l'aéronef en vue de réduire la dérive des produits épandus dans la liste des éléments à produire dans le dossier de demande de dérogation.

La fin des dérogations programmée pour 2016

Au final, quelles sont les avancées par rapport à l'arrêté du 23 décembre 2013 que le nouveau texte abroge ? Désormais, les épandages aériens sur les cultures de maïs et de bananiers ne sont effectivement plus possibles. Le ministère de l'Agriculture avait indiqué en juin dernier que ces cultures, tout comme celles du blé, du châtaignier, du colza, des feuillus et des productions maraîchères, n'étaient de toute manière plus du tout traitées par voie aérienne.

En revanche, l'épandage sur les vignes et les cultures de riz peut continuer à bénéficier de dérogations jusqu'au 31 décembre 2015. Les distances de sécurité de 50 mètres vis-à-vis des lieux sensibles (habitations, lieux accueillant du public, élevages, espaces protégés, points d'eau) n'est pas modifiée. "Effectués avec des aéronefs ou hélicoptères, le respect de ces 50 mètres est totalement illusoire mais semble contenter les tenants d'une écologie hors-sol", réagit Agir pour l'environnement.

De plus, les possibilités de dérogations dites "d'urgence" ne sont pas modifiées. Les préfets conservent la possibilité d'autoriser des épandages "en cas d'urgence dûment justifiée, à caractère imprévisible ou exceptionnel, notamment climatique, ou lorsqu'un organisme nuisible ne peut être maîtrisé par d'autres moyens que l'épandage par voie aérienne". Et pour ces dérogations d'urgence, le texte ne prévoit pas de restrictions portant sur les cultures ou les organismes nuisibles concernés, contrairement aux autres dérogations dites "temporaires". Ces possibilités devraient toutefois prendre fin le 31 décembre 2015 également, à moins… que le Gouvernement ne prenne un nouvel arrêté de prolongation d'ici là.

1. Consulter l'article L. 253-8 du code rural
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=86E1F19949225E60D6F04876DD3FDF87.tpdjo07v_3?idArticle=LEGIARTI000024373556&cidTexte=LEGITEXT000006071367&categorieLien=id&dateTexte=20140919
2. Signé par les ministres de l'Ecologie, de l'Agriculture et de la Santé

Réactions25 réactions à cet article

Good morning vietnam, tous à vos masque.
Quand je pense qu'ils nous font tout un patacaisse avec l'utilisation des armes chimiques en Syrie(par exemple), et qu'on sulfate joyeusement dans nos campagnes, bizarre,j'ai du rater un épisode

lio | 21 septembre 2014 à 10h31 Signaler un contenu inapproprié

On le sait Mme Royal est sous-ministre de l'agriculture. Le ministre en titre étant le président de la FNSEA.

sirius | 21 septembre 2014 à 19h13 Signaler un contenu inapproprié

@Lio

Encore une intervention de votre part non constructive qui ne sert à rien sauf montrer deux chose:
Elle montre le niveau de votre blocage cérébrale qui vous fait dire des anneries d'un haut degré !
Et elle montre à quelle point vous vous permettez de parler de sujets sur lesquels vous montrez une ignorance « crasse » sans que cela ne vous empêche de donner votre avis (que vous devez pensez indispensable ;hahahahah).

Comparer les traitements aériens avec des armes de guerre chimiques est MINABLE et PITOYABLE.
J'espère que les vraies victimes des armes chimiques de guerre n’auront pas l'occasion de lire vos propos forcement abjecte pour eux.

yann | 22 septembre 2014 à 10h47 Signaler un contenu inapproprié

Je rejoindrais facilement "sirius" qui, toutefois ne prend pas en compte la portée économique de "Mon Arrêté".
En effet "mon arrêté" nous épargne la mise à feu de 3 préfectures, 8 centres des impôts, 32 bureaux de l'ONEMA, 2643 éléments de mobilier urbain, 23582 m2 de revêtement de chaussées.
De plus voila écarté les risques liés à la formidable capacité de nuissance de l'association corporatiste que vous savez- rien à voir avec
l'agriculture- qui paralyse et empêche de dormir nos décideurs!
Rejoignons les interrogations métaphysiques de Cour des Comptes, Conseil d'Etat, WWF, rapports parlementaires pour savoir qui rédige les textes.
Rien de changé, et ça continue, ... , encore et encore... c'est toujours la même chanson...

jean | 22 septembre 2014 à 17h14 Signaler un contenu inapproprié

Surtout qu'en France la FNSEA de la droite forte d'en haut néolibérale capitaliste Pro OGM a parmi ses nombreuses casquettes lobbyistes, celle de l"UIPP ! Malheureusement pour eux, l'arbre ne cache plus le forêt oligarchiste !!!

- Eugénia Pommaret est nommée directrice de l'UIPP

Ingénieur Agronome, spécialisée en pathologie végétale / phytopathologie, Eugénia Pommaret a occupé plusieurs postes au sein de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Chargée d'études Aménagement du territoire de 1992 à 1994, elle y a ensuite été chargée de mission Environnement pendant 13 ans puis chef du secteur agro-alimentaire de 2007 à 2012. En parallèle de ses responsabilités au sein de la FNSEA, Eugénia Pommaret a été membre du groupe de travail Environnement de la Copa Cogeca, Confédération générale de la coopération agricole au niveau européen, où elle est active de 1996 à 2012. Elle a également été chef de service Environnement à la Commission européenne pendant 2 ans de 2010 à 2012.

Eau Pure | 22 septembre 2014 à 19h54 Signaler un contenu inapproprié

Mme Lio,

Vous rendez-vous compte de ce que vous avez écrit ?

M. Sirius,

Non, Mme Royal n'est pas sous-ministre et n'est pas à l'agriculture.

Elle serait plutôt super-ministre car il faut oser écrire « Mon arrêté » (en plus dans un gazouillis, comme si elle n'avait pas autre chose à faire) quand il s'agit d'un texte cosigné par la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes et le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement.

Et c'est particulièrement pénible de lire, de relire et de re-relire cette affirmation pavlovienne qui veut que le vrai ministre de l'agriculture soit le président de la FNSEA. Le titulaire du poste – à défaut l'appeler « ministre » par déférence envers son prédécesseur, M. Bruno Le Maire – est M. Stéphane Le Foll.

M. Jean,

Avez-vous bien lu ?

« Rien de changé » ? Quel aveuglement !

Wackes Seppi | 23 septembre 2014 à 01h24 Signaler un contenu inapproprié

"Mme Lio,

Vous rendez-vous compte de ce que vous avez écrit ?"

Dès qu'elle aura réalisé, vous pourrez monter un club ensemble...

Romario | 23 septembre 2014 à 12h56 Signaler un contenu inapproprié

Je rejoins largement Lio dans ces propos; certes volontairement provocateur. Et cela fonctionne visiblement.
Les pesticides nous rendent malades à court terme (malaise, pb respiratoires ... ) et très malade à long terme (Parkinson, Alzheimer, cancer ...). Il détruit notre écosystèmes, nos abeilles, rend malades nos animaux domestiques (parlez en aux véto de campagne)
Mais bien sur impossible de trouver alors un responsable.
Le problème est donc très grave et très réel, mais bcp plus fourbe.
Cdt

Damien | 23 septembre 2014 à 19h24 Signaler un contenu inapproprié

Wackes seppi est aux commandes de l'helicoptére.
Au moins en temps de guerre on était prévenu par la sirène
C'est beau l'agriculture façon wackes seppi

lio | 23 septembre 2014 à 19h35 Signaler un contenu inapproprié

lio

Surtout manger du pain bio de la récolte de blé de cette année, il va falloir utiliser le peux que nous produisons pour quelque chose. Et comme on ne peu l'utiliser sur les élevages bios car trop de PB sanitaire, vos propos a vomir m'amène en fait à être content que des personne comme vous paye plus chère pour le bouffé se blé que l'on ne peu donner au cochon (animal le plus sensible aux mycotoxines).

@ damien
Faite comme lio manger du pain bio. Il faut faire vivre nos producteurs bio quand même qui pour une grande partie sont conscient de ses PB, mais il préfère se taire sans comprendre pourquoi la filière bio se comporte ainsi (Certain ont des élevages et constatent les dégâts certaines années sur leur animaux).
Heureusement que le deuxième opérateur de blé bio en France importe la moitié de se qu'il exécute. Cela lui permet de chercher les blés bios qui n'ont pas trop de myco pour les filières animales.
Pour l'alimentation humaine il applique le cahier des charges bio:
Pas besoin d'analyser les myco donc pas de PB.

Pour rappel : en blé conventionnel: analyse obligatoire sur myco et si dépassement de la norme = déclassement en cartonnerie (pas alimentation animal car encore plus sensible que l'homme)

J'ai un peu honte mais je suis vraiment content au vues de vos propos abjectes « d’ignard méchant » que vous le payer plus chère se pain bio! LOL

yann | 24 septembre 2014 à 10h07 Signaler un contenu inapproprié

Yann,
Vous devez faire parti du monde agricole conventionnel, à n 'en pas douter. Nous devons être méchants abjectes et ignares pour préférer une nourriture saine et durable pour la planète. De mon côté, je ne jugerai pas de votre niveau de culture sans vous connaitre.
Si nous n'avions pas 50 ans d'agriculture chimique post guerre, nous n'aurions pas besoin d'importer de blé bio. De mon côté je mange effectivement local et bio (bien deviné). Et il est évident que s'il n y a pas de consommateurs, il n y a pas de producteurs.
Quelle tristesse de devoir épandre des produits chimiques en masse sur des champs de 10 ha sans haies, pour du mais sélectionné mais plus gourmand en eau que le "traditionnel" (re plantable). rendant les terres stériles, dures, exemptes de microorganismes, et asséchant les cours d'eau partout en France ... (CF les propos d'agriculteurs traditionnel autour de l'actuel projet du barrage de Sivens dans le Tarn.)
Mais je pourrais étendre le sujet aux productions de porcs intensifs en Bretagne ...
Comme le dit EauPure, les lobbies sont puissant (semenciers et chimiques).
Et la plupart des gens, comme Yann, sont désormais convaincu que cela demeure l'avenir.
les terres en agriculture traditionnelles sont mortes; dénuées de toutes activité microbio, nécessitant des tonnes d engrais pour produire. Et il faudrait des dizaines d 'années pour les rendre de nouveau fertiles naturellement. Qd aux abeilles et autre insectes, ils sont vitaux pour toutes cultures !

Damien | 24 septembre 2014 à 12h12 Signaler un contenu inapproprié

suite

damien
Vous dites :

…rendant les terres stériles, dures, exemptes de microorganismes, et asséchant les cours d'eau partout en France .

Terre stérile ??? Et bien dit donc si nos sols n’étaient pas stériles qu’elle serait le niveau de production ???
Cette année dans les sol stérile des pays de la Loire ont a régulièrement dépassé en blé conv. Les 100qx .En bio, on annonce une moyenne de 30qx (bisness oblige).

« Exempte de micro-organisme »….

Renseigner vous sur l’exemple des vignes bio en champagne comparée aux vignes conventionnel. Une étude de 2012 qui bien sure n’a pas été reprise par les médias montre que si en vigne conventionnel on retrouve 17 endogés/m² (vers de terre ) en vigne bio convertie depuis 5 ans on passe à 8 endogés /m² et convertie depuis 10 ans on arrive à 5 endogé/m².
Si il est sure que la révolution verte qui a permis le maintient de la paix (et c’était le but des politiques qui l’ont lancée) en évitant le manque de nourriture a eu des effet pervers sur l’environnement pour lesquelles il fallait réagir, l’évolutions de nos connaissance a vraiment changé la donne.

Oui j’ai des connaissances en sécurité alimentaire largement au dessus de la moyenne (chacun sont métier) et oui je refuse que mes enfant mange certain produit bio….

suite

yann | 24 septembre 2014 à 14h45 Signaler un contenu inapproprié

suite et fin

damien

Pour le "ènnieme " fois :Serge sapin PDG système U lors des journées annuelles de L’AEI de 2011 à dit devant 300 personnes.
« Nous ne communiquerons jamais sur l’alimentation BIO sur le « plus santé », nous communiquons seulement sur le plus environnemental. Les autres (Leclerc carrefour) font ce qu’ils veulent mais nous, nous ne prendrons pas ce risque ! »

A votre avis que sous entend se discours?
Quellle sont les interets de ce monsieur à dire ce genre de choses?

Il est vrai quand même que l’agri bio est moins à risque pour l’environnement.
Pour rappel : un risque cela se maîtrise et l’on peut cultivé avec des phyto en maîtrisant ces risques. (Ce qui n’a pas été fait correctement des années 70 jusqu'à la fin des années 90).

Au fait pour la qualité des eaux en frances cela s'est considérablement amélioré.Ce n'est pas pour autant que tout est réglé.
Mais le discours permanent des escrologistes qui ont besoin de brasser la m... pour justifier leurs existances et surtout leurs salaires et quelque fois leurs croyances , vous rabbache sans arret le contraire.
Certain bassin versant (captage d'eau) du fait de leurs topographies posent encore des pb ,mais les solutions (qui agisse dans le temps/autre PB) se mettent en places.
plus de 500 molécules dispo il ya 30 ans pour les grandes culture,moins de 180 aujourd'hui!

Il y a des matière active que nous n'aurions jamais utilisé dans le passé si nous avions eux les connaissances d'haujourd'hui..

yann | 24 septembre 2014 à 15h00 Signaler un contenu inapproprié

"bisness oblige"?

Pouvez-vous préciser?

Merci.

Wackes Seppi | 24 septembre 2014 à 15h14 Signaler un contenu inapproprié

Damien

1ere partie non difusée??

Je travail autant avec les bio que les conventionnels!
Je connais donc très bien les deux filières justement.
50% de mon temps est consacré au transfère des techniques bio sur le conventionnel (impératif : sans baisse de revenu pour les agri et sans baisse de production).

La désinformation permanente des escrologistes et environnementeur qui sous prétexte de « sauvé la nature » (ce qui pour beaucoup est un mensonge) vous bourre la tête de contres vérités devient insupportable.
Le résultats : Des personnes de bonne fois a la base se retrouve a défendre des absurdité qui leurs ont été mise dans le crâne.

Le fameux pierre rabhi par exemple avec sont « gentil sourire » est pour moi dangereux. il ‘n’aime pas et deviens d’ailleurs moins gentil quand ont lui fait remarquer que ses méthode de production sont complètement ridicule. Il change même de sujet quand ont lui fait remarquer que sont exploitation sur laquelle il s’appui pour validé ses sornettes ne produit déjà presque rien et qu’en plus malgré les quelques 150 bénévoles (pas chère la main d’œuvre) il n’arrive même pas cette année a ramasser tous les doryphore qui anéantisse ses pomme de terre.
Je ne parle même plus du fait qu’ils clouent sur les murs des intestins de cerf pour bénéficier des « influences cosmiques »

yann | 24 septembre 2014 à 15h18 Signaler un contenu inapproprié

Wackes seppi.


je suis sure que vos connaissances générales ainsi que celles des réalités de la filière bio et de son commerce, vous ferons choisir la bonne option d'interprétation.

désolé de ne pas savoir comment vous répondre plus clairement WS .

yann | 24 septembre 2014 à 16h26 Signaler un contenu inapproprié

Yann,

Je suis ravi de voir que le niveau des échanges (me concernant) s'élèvent notablement. (pourquoi qualifier mon intervention de "méchante", "ignare" ...).
J'en connais sans doute moins que vous sur ces domaines; je me sens néanmoins concerné, en tant que citoyen et consommateur et j'ai fait un mémoire sur l'avenir de l'agriculture bio.
Quand je parle de terre morte (microbiologie), je veux dire qu'elle ne produit pas sans adjonction de quantités d'engrais.
Cf. les études intéressantes de Claude et Lidia Bourguignon sur le sujet.
disponible sur youtube
- Se féliciter de n'utiliser que 180 molécules chimiques !! Il suffit de regarder les études toxico sur les effets cocktails de quelques dizaines de molécules pour avoir déjà très peur (pour l'humain, et son écosystème)
Et on peut aussi se demander comment la Dieldrine interdite depuis 72 se retrouve dans les cheveux de nos enfants. (stocks ancestraux, importation illégale ?)
voir l'article : Des pesticides dans les cheveux de nos enfants
- "Maitriser les risques liés aux pesticides" : il faudrait déjà commencer par respecter les précautions d'usage (masques, proximité avec les fossées et cours d'eau, vents) il faudrait sans doute prévenir les riverains pendant les épandages.
Je suis OK avec votre Mr Super U. Pour moi soutenir le bio sera toujours un plus pour l'environnement; sauf de l'acheter en GMS en provenance d'Israel ou d'Espagne ...
Cdt

Damien | 24 septembre 2014 à 17h34 Signaler un contenu inapproprié

Désolé, M./Mme Yann, vous présumez de mes forces... alors que vous, vous voyez la réalité de terrain, certes sur un plan peut-être local.

La campagne a été très exceptionnelle et les rendements – et surtout la qualité – en conventionnel sont très hétérogènes.

Dois-je comprendre qu'à votre avis ce rendement de 30 q/ha est surévalué ? Et quelle en est la proportion bonne pour la meunerie ?

Rappel, les rendements en « bio » étaient de 32, 31, 28 q/ha au cours des trois campagnes précédentes selon FranceAgriMer. Un FranceAgriMer qui détaille les meilleurs rendements régionaux et les plus grandes augmentations par rapport à l'année précédente, mais s'abstient – fort curieusement (ha ! Ha ! Ha !) – de les rendements les plus faibles et les chutes les plus importantes.

PS pour les lecteurs sensibles aux arguments des escrologistes : ces rendements, c'est moins de la moitié des rendements moyens en conventionnel.

Wackes Seppi | 24 septembre 2014 à 17h35 Signaler un contenu inapproprié

"Yannquirigolejaune":
"Oui j’ai des connaissances en sécurité alimentaire largement au dessus de la moyenne (chacun sont métier) et oui je refuse que mes enfant mange certain produit bio…."
Vous ne cultiveriez pas un peu trop le melon "yann"?,
Çà fait froid dans le dos, en même temps on constate un manque total de lucidité, un fanatisme à peine dissimulé, des propos contradictoires voire ineptes.
"Je ne parle même plus du fait qu’ils clouent sur les murs des intestins de cerf pour bénéficier des « influences cosmiques »"!!
Ouh la la, c'est grave docteur, attention quand même avant de prendre le volant "yann" ce ne serait pas prudent

lio | 24 septembre 2014 à 18h10 Signaler un contenu inapproprié

Pesticides - Révélations sur un scandale français

C'est un sujet qui peut nous paraître lointain, et pourtant il nous concerne tous. Car les pesticides sont partout, jusque dans la rosée du matin. Et dans la pluie des villes, bien sûr, de toutes les villes de France. Pour cette raison et quelques autres que vous apprendrez, les conséquences sanitaires de l'exposition aux pesticides sont d'ores et déjà massives. Des centaines d'études, à l'échelle internationale, montrent que ces produits de la chimie de synthèse agissent, même à des doses infinitésimales, sur notre équilibre le plus intime. Le cordon ombilical du fœtus, le système endocrinien, la fabrication du sperme sont atteints. Les cancers et les maladies neurologiques se multiplient. Ce n'est pas drôle ? Non. Mais les auteurs de ce livre ont pris un parti : celui de raconter des histoires avec de vraies gens. Vivantes, parfois extravagantes. Depuis 1945, l'industrie des pesticides a pris le pouvoir en France, sans que personne s'en doute. Cet ouvrage donne des noms, livre des dates, fouille les archives. Oui, on a truqué des congrès prétendument scientifiques. Oui, les industriels ont infiltré, et continuent de le faire, les commissions officielles chargées du contrôle des pesticides. Oui, l'"agriculture raisonnée", que les pouvoirs publics français présentent comme la solution de l'avenir, est une farce, une incroyable manipulation.

Eau Pure | 24 septembre 2014 à 19h22 Signaler un contenu inapproprié

@ damien

Vous dites :
Je suis ravi de voir que le niveau des échanges (me concernant) s'élèvent notablement. (pourquoi qualifier mon intervention de "méchante", "ignare" ...).

Il est mignon !
1ere ligne de votre 1ere intervention :
«Je rejoins largement Lio dans ces propos; certes volontairement provocateur. Et cela fonctionne visiblement. »

Les propos de lio étaient :
«Quand je pense qu'ils nous font tout un patacaisse avec l'utilisation des armes chimiques en Syrie(par exemple), et qu'on sulfate joyeusement dans nos campagnes, bizarre,j'ai du rater un épisode »

Je répète :
J'espère que les vraies victimes des armes chimiques de guerre n’auront pas l'occasion de lire vos propos forcement abjecte pour eux
Propos abject « d’ignard méchant » ou éventuellement d’imbécile avec réel handicap intellectuelle.

Soit on fait attention à ce que l’on dit soit on l’assume après.

Vous avez fais un mémoire sur l'avenir de l'agriculture bio et vous avez comme référence les bourguignon. Là (si c’est vrai) c’est clair !!!!!
Eux aussi sont pour la biodynamique a la mode (la modes c’est ce qui rapporte le plus. Regarder le prix de leurs stages remplis a 90% de citadins avertis).
Eux aussi donc comme tout bon pratiquant de cette biomachin vont utilisé des tripes de cerf cloués au mur pour bénéficier des « influences cosmiques ». Aussi efficace d’après la bio machin, les cornes de vache pleine de bouse enterrée vont protéger nos cultures des bios agresseurs.

suite

yann | 27 septembre 2014 à 13h52 Signaler un contenu inapproprié

suite @ damien

Ce n’est pas parce q’il y a dans cette agri. en biodynamie des choses vraies et même certaines à développer comme dans le discours des bourguignons que l’ensemble n’est pas qu’une fumisterie.

Vous dites :
« Les terres en agriculture traditionnelles sont mortes. »
Vous etes plus fort que les escrologistes bourguignon (eux savent ce qu’il disent comme mensonges idiot, ils sont bien de formation agro), mais il n’osent pas comme vous ! Ils s’arrêtent dans leurs discours à 95% de perte de fertilité sur quasiment l’ensemble du territoire !
Damien qui doit marché sur l’eau va nous faire qu’elle rendement avec ses techniques ?
On est déjà régulièrement a plus de 100qx en maïs sur des terres morte alors si elle sont seulement comme l’osent les bourguignons à 5% de leur fertilité potentiel (ben oui : perdu 95%) on va arriverai a produire 2000qx/ha ! Waouh !

suite

yann | 27 septembre 2014 à 13h55 Signaler un contenu inapproprié

damien
suite et fin

Si vous etes intéresser par les TCS ou TSL comme le mette aussi en avant les bourguignon, prenez les infos par Frédéric Thomas (partout aussi sur le net) et là vous aurez a faire a quelqu’un de sérieux qui a effectivement gagné en « fertilité naturelle », mais qui ne tombe pas dans les extrêmes bobo bio qui ne serve à rien.

A 2000qx /ha on va pouvoir diminuer les surfaces cultivées, car en bio pour l’instant (et longtemps) on devrais plutôt les doublées se qui d’entrée va poser un problème).

Environ 180 matières actives en grande culture aujourd’hui (contre plus de 500)
Et plus de 340 pesticides homologués en bio ! Vérifié, tout est vrai !
PB : quand on ne maîtrise pas le vocabulaire, on ne comprend pas grand-chose dan le bon sens ! (Vous avez l’aire content de la phrase de monsieur Sapin ! (C’est rigolo)).

Pour le maïs, vos blabla montre que vous n'y connaisser vraiment strictement rien en prenant les poncifs des antis je ne sais même plus quoi...!

yann | 27 septembre 2014 à 13h58 Signaler un contenu inapproprié

WS,
Je n’ai pas « présumé de vos forces »!

Je n’ai effectivement des infos terrain précises que sur les Pays de la Loire et le Poitou charente.
Au niveau qualité en conventionnel nous avons eux beaucoup de chances par rapport à d’autres secteurs (peu de germé) et les rdt sont même régulièrement exceptionnel sur certaines zones
La dilution des protéines reste souvent faible malgré rdt élevés grâce à une très forte minéralisation en fin de cycle (et proteines très bonnes pour ceux qui ont osé suivre le pilotage (satélite)de N malgré des valeurs qui paraissaient hors normes mais justifié par les faits )

Le bio a souffert plus que d’habitude.
Heureusement la fusariose qui a frappé le plus sur les épis cette année était surtout de la nivalé (pas de myco avec celle ci)…
Pas d'info sur % proportion bonne pour la meunerie.

yann | 29 septembre 2014 à 22h10 Signaler un contenu inapproprié

Lio

On est enfin d’accord !!!
Les techniques comme «les intestins de cerf cloués au mur pour bénéficier des influences cosmiques » ou « des cornes de vaches pleines de bouse qu’il faut enterrer aux quatre coins du champ les soir de pleine lune » font parties de techniques de la biodynamie.
Cette fameuse biodynamie qui va nous sauver si on écoute Pierre rabhi ou les bourguignon.

On est donc d’accord lio, ces personnes qui vont soit disant sauver le monde avec leurs délires sont de« pénibles » escrologiste !

Vous dites :
« Vous ne cultiveriez pas un peu trop le melon "yann"? »
Parce que j’ose dire :
« Oui j’ai des connaissances en sécurité alimentaire largement au dessus de la moyenne (chacun sont métier) »

J’ai la grosse tête??!!

Vous etes dure LOL

OUI j’ai forcement plus de connaissances sur CES sujets que la moyenne pour deux bonnes et simples raisons :

1 : je travail tous les jours sur le développement des techniques agricole (et donc tout ce qui les entoure comme les risques toxicologiques ou écotoxicologiques entre autre ).20 ans expériences et comme on dit « chacun sont métier »…

Et surtout

2: Grâce à des « qui ont des avis sur tout sans rien savoir »comme vous lio, la moyenne est super basse !!!

Donc se n’est pas difficile non plus d'etre au dessus de la moyenne !


Pour le reste de votre gloubilboulga, je n’ai aucun doute sur le fait que vous ne compreniez pas tous.

yann | 29 septembre 2014 à 22h15 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Laurent Radisson

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires