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Actu-Environnement

Pesticides néonicotinoïdes : la Commission européenne propose aux Etats de restreindre leur utilisation

Risques  |    |  S. Fabrégat

Lors de la réunion, ce jeudi 31 janvier, du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, la Commission européenne a proposé aux Etats membres de suspendre pendant deux ans l'utilisation de trois pesticides de la famille des néonicotinoïdes sur les semences, en granulés et en pulvérisation, pour les plantations qui attirent les abeilles (colza, tournesol, maïs et coton), indique l'AFP. Si elle reçoit l'aval des Etats membres, la Commission pourrait soumettre une proposition de règlement lors d'une prochaine réunion, le 25 février, afin que cette restriction soit applicable au 1er juillet.

Le 16 janvier dernier, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) reconnaissait dans un rapport les risques que représentaient ces molécules pour les abeilles.

Les associations veulent une interdiction totale

France Nature Environnement (FNE) salue les propositions de la Commission, mais les juge insuffisantes et demande une interdiction totale des néonicotinoïdes pour protéger les abeilles.

"Les néonicotinoïdes sont persistants dans les sols. On les retrouve donc dans le pollen et le nectar des cultures suivantes, qui continuent à représenter une menace pour les abeilles. Limiter l'usage de ces pesticides aux cultures non attractives pour les abeilles ne fait donc que reporter le problème", explique Claudine Joly, chargée de mission à FNE.

L'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) estime pour les mêmes raisons qu' "une interdiction partielle des néonicotinoïdes est inacceptable" : "L'Union européenne n'applique qu'à moitié l'avis de l'Efsa, car cet avis appelle une interdiction des insecticides néonicotinoïdes dans toutes leurs applications, et non pas pour les seules cultures attractives pour les abeilles", réagit-elle.

La Confédération paysanne juge quant à elle cette proposition "scandaleuse". Elle indique, selon elle, "une totale méconnaissance de la question".

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