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Actu-Environnement

Pesticides : vers une prise en compte dans les maladies professionnelles ?

Agroécologie  |    |  F. Roussel

A l'occasion du salon de l'agriculture qui se tient à Paris jusqu'au 4 mars, une délégation de quatre professionnels victimes des pesticides ont rencontré le ministre de l'agriculture Bruno Lemaire. Selon l'association Générations Futures qui soutient les professionnels concernés, ce dernier s'est engagé à demander la révision des tableaux des maladies professionnelles.

Conformément à la loi du 25 octobre 1919, une maladie peut être reconnue comme maladie professionnelle si elle figure sur l'un des tableaux annexés au Code de la Sécurité sociale. Ces tableaux sont créés et modifiés par décret au fur et à mesure de l'évolution des techniques et des progrès des connaissances médicales. Il existe actuellement 112 tableaux au régime général et 65 tableaux au régime agricole. "A l'heure actuelle seule l'intoxication par l'arsenic est inscrite noire sur blanc comme maladie professionnelle", précise Guillaume Petit, chargé de mission à l'association Phyto-Victimes.

Le salon de l'agriculture est l'occasion pour les associations de faire passer leur message : "il faut cesser l'hypocrisie et l'omerta sur la responsabilité des produits phytosanitaires utilisées en agriculture". Une manifestation de soutien à Paul François, intoxiqué par un herbicide de Monsanto, et à toutes les victimes des pesticides a été organisé devant le stand de l'Union de l'Industrie de la Protection des Plante (UIPP). Une délégation de l'association Phyto-Victimes sera également reçue par le cabinet de François Fillon mercredi 29 février.

Réactions1 réaction à cet article

les agriculteurs ont déjà bcp de mal à faire reconnaître leurs maladies professionnelles liées aux pesticides, alors que dire des riverains gazés par ces mêmes agriculteurs et que dire des consommateurs gavés de pesticides en tout genre.Le problème c'est que l'agriculture conventionnelle est et restera un fléau, désertification, marée verte, disparition des espèces, chômage de masse, suicides, réchauffement climatique (perte du complexe humique) et bientôt contamination par les OGM, disparition des haies et du bocage, inondations liée aux drainages etc etc...je ne parle mm pas du goût des aliments produits c'est dégueulasse mais c'est un moindre malbouffe....et bien sachez que ce modèle est défendu avec force par les mêmes qui pleurent sur leur sort, faire des victimes c'est la dernière de leur préoccupation mais devenir une victime c'est plus embêtant je suis d'accord.

technocrate137 | 28 février 2012 à 23h37 Signaler un contenu inapproprié

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