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Actu-Environnement

Philippe Martin confirme un plan Ours pour 2014

Lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, Jeanine Dubié, députée Parti radical de Gauche des Hautes-Pyrénées, a fait part le 18 février au ministre de l'Ecologie des "inquiétudes très fortes" chez les éleveurs, suite au rapport du Museum national d'histoire naturelle fuité dans la presse "laissant entendre l'imminence de nouvelles réintroductions" de l'ours brun des Pyrénées. Les conclusions du rapport d'expertise du Muséum, commandé en mai 2013 par le ministère de l'Ecologie, préconiseraient le lâcher à courte échéance de six ourses dans le massif des Pyrénées, ont révélé fin janvier les associations Ferus et Pays de l'Ours-Adet.

Alors que ce rapport n'a pas été rendu public, "une telle hypothèse suscite des inquiétudes très fortes chez les éleveurs du massif pyrénéen et chez tous ceux qui vivent du pastoralisme. Il me paraît utile de rappeler que ce sont les agriculteurs et particulièrement les éleveurs qui entretiennent avec leurs troupeaux la montagne et qui la font vivre. Ils ont besoin d'être encouragés et soutenus dans la pratique du pâturage en estive. La pérennité des activités pastorales doit être préservée", a déclaré Jeanine Dubié. "Pouvez-vous nous préciser quelles sont les intentions du gouvernement en la matière ?", a-t-elle demandé au ministre de l'Ecologie Philippe Martin.

Concertation des pro et des anti-ours

L'objectif du gouvernement "est à la fois d'assurer la préservation de l'ours et de maintenir l'activité pastorale indispensable dans ces territoires", a affirmé le ministre. "C'est une espèce strictement protégée par le droit international et européen. Etant moi-même non pas un ours mais un élu d'un département rural et d'élevage, je connais les difficultés que présente la cohabitation de l'homme et de l'ours", a-t-il indiqué. Fin 2012, la Commission européenne a ouvert une procédure d'infraction contre la France pour "manquement à ses obligations de protection". Le ministre de l'Ecologie a confirmé l'élaboration d'un nouveau plan Ours en 2014 après concertation. "J'ai demandé au préfet d'élaborer le volet « ours » qui est, comme l'a dit le Premier ministre au mois d'avril dernier, un aspect de la stratégie pyrénéenne de valorisation de la biodiversité".

Ce volet "ours" sera établi "au cours de l'année 2014, dans la plus grande concertation avec les associations environnementales mais également avec les éleveurs". Le ministre souhaite "que tous les acteurs concernés se remettent autour de la table".

Le rapport du Museum sera rendu public par le préfet lors du lancement "dans quelques jours" des travaux sur la stratégie, a annoncé le ministre. "Cette étude donne des informations sur le plan de la biologie de l'espèce mais je souhaite que d'autres éléments de nature socio-économiques soient pris en compte, qui garantiront la pérennité et le développement du pastoralisme auquel, je le dis ici, je reste particulièrement attaché", a assuré Philippe Martin.

Réactions2 réactions à cet article

Quel est le fondement scientifique de l'antienne répétée à l'envie que « ce sont les éleveurs qui _entretiennent_ avec leurs troupeaux la montagne » ?
« L'entretien » que je vois personnellement c'est surtout d'empêcher tout pousse d'un couvert forestier, un compactage des sols, une pollution des eaux, etc.
Cf. le cas des highlands britanniques et leur paysage lunaire (comme en parle très bien le journaliste George Mobiot).

Alors sur quelles bases sérieuses et rationnelles se fondent les éleveurs pour justifier de telles affirmations ?

Colibri | 21 février 2014 à 13h59 Signaler un contenu inapproprié

Les pratiques d'estives, consistent à laisser 3 mois (ou plus) les troupeaux sans surveillance dans la montagne!(qui appartient aux éleveurs, bien entendu)
Ça va? c'est pas trop dur!

lio | 23 février 2014 à 13h10 Signaler un contenu inapproprié

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