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Actu-Environnement

Les nouveaux tarifs photovoltaïques se font attendre

Energie  |    |  C. Seghier
En novembre dernier, le ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, Jean-Louis Borloo avait présenté un plan en 50 mesures pour développer les énergies renouvelables. L'objectif : économiser 20 millions de tonnes de pétrole par an d'ici 2020 et de parvenir à 23 % d'EnR dans la consommation énergétique nationale.

Plusieurs mesures concernaient l'énergie photovoltaïque et notamment la priorité donnée à l'intégration du solaire photovoltaïque au bâti pour les installations de petites surfaces et la publication d'un tarif d'achat spécifique aux bâtiments professionnels (supermarchés, bâtiments industriels, agricoles de grande taille...) fixé à 45c€/kWh.

Cependant, les nouveaux tarifs ne sont toujours pas publiés. Dans un communiqué daté du 4 septembre, le Comité de liaison des énergies renouvelables (Cler) et l'Hespul, association spécialisée dans le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique s'impatientent : un consensus avait pourtant été trouvé au printemps dernier et le ministre s'était engagé à les officialiser avant l'été, précisent-ils. Tout délai supplémentaire à l'annonce des nouveaux tarifs permet aux « petits malins » de profiter encore à plein d'une situation intenable dans la durée, bloque une multitude de projets vertueux et implique un coût économique particulièrement malvenu en ces temps de crise, déplorent les associations qui se demandent ce qu'attend le ministre.

Le cabinet de Jean Louis Borloo se veut rassurant : les nouveaux tarifs devraient être publiés dans les jours qui viennent. Maximum dans une quinzaine de jours.

Réactions1 réaction à cet article

Il tarde en effet

L'évolution programmée du tarif est une bonne chose pour adapter le dispositif de soutien à la baisse des coûts importants (- 30 % sur 1 an)sur les modules photovoltaïque. Une baisse à la fois conjoncturelle (l'offre dépasse la demande) et structurelle où les investissements industriels, la R&D, l'innovation, ... réduisent les coûts.

Cette culture du "secret" de la part du gouvernement est difficilement lisible, car l'économie verte a besoin d'anticiper les évolutions réglementaires pour s'y adapter. Face à un changement important, il serait nécessaire que les acteurs soient informés de l'évolution des règles au plus tôt.

Investissement, stratégie industrielle et commerciale, ... le secteur solaire français qui a passé le milliard d'euros cette année, demeure fragile...

Il ne faudrait pas que le réajustement tarifaire coupe les jambes à un secteur émergeant dynamique qui doit encore apprendre l'éthique...

Si l'on en croit Chantal Jouanno, les grands projets sur des bâtiments agricoles et tertiaires seront soumis au tarif à 45 centimes, « sauf exception au cas par cas ». « En cas de conditions particulières étudiées par une commission ad hoc, le tarif de 0,60 euro pourra être appliqué. Nous visons un taux de rentabilité de 8% » a-t-elle conclu.

Vivement le passage du texte aux autorités de régulation de l'énergie avant la fin du mois, car comme chacun sait le diable se cache dans le détail...

Cordialement

Heloim Sinclair | 07 septembre 2009 à 22h24 Signaler un contenu inapproprié

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