L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a ajouté trois pesticides sur la liste PIC des substances chimiques, soumises au "consentement préalable en connaissance de cause" : l'idée étant que les Etats doivent avoir les connaissances adéquates avant de prendre la décision d'importer ou d'utiliser tel ou tel produit chimique dangereux.
Les trois pesticides en question sont l'alachlore, l'aldicarbe et l'endosulfan. Cette décision portera, dès l'entrée en vigueur de ces amendements en octobre, au nombre de quarante-trois les produits chimiques inscrits à l'annexe III de la Convention de Rotterdam (1) .
En ce qui concerne l'endosulfan, son inscription témoigne d'une synergie avec la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, qui a décidé début 2011 son élimination (2) progressive. Par contre, les Etats n'ont pas réussi à trouver un accord sur l'inscription de l'amiante chrysotile, et ce pour la troisième fois (3) depuis la recommandation en 2002 du Comité d'étude des produits chimiques du traité.
Cette décision émane d'un accord conclu le 24 juin à Genève, à l'issue de la cinquième réunion de la Conférence des Parties à la Convention de Rotterdam (4) . 141 pays font partie de cette Convention, entrée en vigueur en 2004. Leur ambition : renforcer la protection de la santé humaine et de l'environnement en favorisant l'échange d'informations critiques sur les produits chimiques et pesticides dangereux qui circulent dans le commerce international, entre Etats exportateurs et importateurs.