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Actu-Environnement

Un préfet peut rendre opposable un projet de plan de prévention des risques naturels

Risques  |    |  L. Radisson

En cas d'urgence, un préfet peut décider de rendre immédiatement opposables certaines dispositions d'un projet de plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRNP). C'est ce que vient de confirmer le Conseil constitutionnel par une décision (1) publiée ce mardi 9 septembre, par laquelle il juge conforme à la Constitution l'article L. 562-2 du code de l'environnement (2) .

Une décision rendue au grand dam de la commune de Tarascon, que ces dispositions contrecarraient dans ses projets d'urbanisation. La collectivité avait tenté de les faire invalider via une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), estimant qu'elles n'étaient pas conformes à l'article 7 de la Charte de l'environnement relatif au principe de participation du public à l'élaboration des décisions ayant une incidence sur l'environnement. Le Conseil constitutionnel estime que la décision préfectorale de rendre opposables certaines dispositions du projet de PPRNP ne constitue pas une telle décision et juge donc inopérant le moyen de la commune.

Il considère également que le principe de libre administration des collectivités territoriales n'est pas méconnu, pas plus que le droit de propriété. Les mesures décidées par le préfet sont en effet provisoires dans l'attente de l'approbation du plan, justifient les sages sur ce dernier point. D'autre part, relèvent-il, "le législateur n'a pas exclu toute indemnisation dans le cas exceptionnel où le propriétaire d'un bien supporterait une charge spéciale et exorbitante, hors de proportion avec l'objectif d'intérêt général poursuivi".

1. Consulter la décision du Conseil constitutionnel
http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2014/2014-411-qpc/decision-n-2014-411-qpc-du-09-septembre-2014.142116.html
2. Consulter l'article L. 562-2
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000022495359&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20140610&fastPos=6&fastReqId=1257915932&oldAction=rechCodeArticle

Réactions2 réactions à cet article

Mais pourquoi perd t'on autant de temps et de fric avec ces conneries. Pour une fois qu'un Préfet a le courage de faire appliquer le droit et le bon sens, la conclusion devrait être la mise au pilori du Maire et des propriétaires terriens qui ont tout fait pour urbaniser des secteurs à risques au détriment de la vie des futurs acquéreurs. Mise en danger de la vie d'autrui, escroquerie et ainsi de suite devraientt être les chefs d'inculpation de tous ces élus véreux et corrompus.

JCC | 10 septembre 2014 à 20h42 Signaler un contenu inapproprié

Sauf que le maire lui il veut continuer à faire construire en zone inondable et a d'ailleurs payé des digues dans ce but..non?

audaces | 11 septembre 2014 à 17h45 Signaler un contenu inapproprié

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