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Actu-Environnement

Plusieurs associations quittent le comité de dialogue Radiofréquences et santé de l'Anses

Risques  |    |  D. Laperche

"Les conditions ne sont pas aujourd'hui réunies pour un débat objectif et serein ", dénoncent, dans une déclaration commune, différentes associations (1) membres du comité de dialogue Radiofréquences et santé de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), lancé en juin 2011.

Celles-ci déplorent notamment la démission de George Mercadal, ancien vice-président de la Commission nationale du débat public (CNDP) qui dirigeait jusqu'alors le comité, et son remplacement par Marc Mortureux directeur général de l'agence, "partie prenante du débat", selon les associations.

Ce dernier, lors de la réactualisation de son avis de 2009 sur l'impact sanitaire des radiofréquences, avait présenté les résultats du document et notamment déclaré qu'il n'y avait "pas d'effet sanitaire avéré (2) des radiofréquences", tout en précisant : "toutefois certaines publications évoquent la possible augmentation de risques de tumeurs cérébrales pour les gros utilisateurs de téléphone portable et sur la longue durée".

La 9e réunion du comité de dialogue Radiofréquences et santé du 1er avril devait précisément revenir sur le contenu de ce rapport contesté par les associations.

Ces dernières ne seraient pas les seules à critiquer ce travail. L'actualisation réalisée n'apporterait en effet pas grand changement pas rapport à celle de 2009. Et cette dernière avait été dénoncée en décembre 2009 par l'Académie nationale de médecine, l'Académie des sciences et l'Académie des technologies.

Autre source de mécontentement des associations : le laps de temps entre la sortie du rapport et la tenue de la réunion du comité, sans concertation.

"Durant les 5 mois et demi écoulés, sans réunion du comité de dialogue, des événements importants se sont déroulés : mise en oeuvre de l'expertise concernant les enfants, mise en oeuvre de l'expertise sur l'électrohypersensibilité, sélection des recherches dans le cadre de l'appel à projets de recherche (APR) 2013, lancement de l'APR 2014, saisine sur les dispositifs médicaux et les radiofréquences. Tout cela sans la moindre discussion", regrettent les associations.

Elles ont déclaré suspendre leur participation jusqu'à la nomination d'un nouveau président.

De son coté, l'Anses "réfléchit aux conditions qui seraient de nature à permettre la poursuite du dialogue engagé depuis trois ans".

1. Priartem, Collectif des électrosensibles de France, Robin des Toits, WECF (Women in Europe for a Common Future), Le lien, CVF (COLLECTIF VIGILANCE FRANKLIN) santé environnement, Générations futures, Criirem, Sera (associations santé environnement en Rhône-Alpes)
2. Lien vers une vidéo de Marc Mortureux<br /><br />
http://www.dailymotion.com/video/x15z79n_ondes-pas-d-effet-avere-sur-la-sante-selon-l-anses_news

Réactions5 réactions à cet article

Quand la vérité dérange il ne faut pas croire que la politique de la chaise vide changera la vérité !

Laurent Berthod | 04 avril 2014 à 17h46 Signaler un contenu inapproprié

Un grand merci pour cette information.

Le « dialogue » ne va pas dans le sens du fond de commerce de ces « associations », ou des « associations » qui ont décidé de faire cause commune ? Elles quittent la table de dialogue... faut bien préserver le fond de commerce.

Wackes Seppi | 04 avril 2014 à 21h49 Signaler un contenu inapproprié

Oh ! Il faut que je précise.

Dans un billet précédent, mis en lien ci-dessus, vous avez écrit, le 20 mai 2011 :

« L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) va créer un comité de dialogue "radiofréquences et santé" afin de l'éclairer sur les attentes de la société dans ce domaine considéré comme prioritaire dans son programme de travail 2011. »

Les « associations » nommées dans ce comité – et démissionnaires – sont-elles toutes des associations (et pas des entreprises constituées abusivement sous forme d'associations) ? Sont-elles qualifiées pour parler de radiofréquences et santé ? Sont-elles qualifiées pour exposer les «  attentes de la société dans ce domaine » ?

Sans chercher plus loin : WECF (Women in Europe for a Common Future) ? Générations futures ?Sera (associations santé environnement en Rhône-Alpes) ?

Wackes Seppi | 04 avril 2014 à 22h19 Signaler un contenu inapproprié

Observons que les téléphone GSM existent depuis plus de 20 ans, que le nombre actuel d'utilisateurs dépasse le milliard, que les effets nocifs de cette technique sont toujours l'objet de controverses. La conclusion a tirer est que ces effets n'existent finalement pas. Je veux bien qu'une partie de la population aie des craintes devant cette technique mystérieuse et un peu magique ça se comprend.
Mais admettons qu'il y ait vraiment des effets. Que ferait-on aprés?
Renoncer au téléphone sans fils au nom du principe de précaution? On ne peut pas demander de modifications techniques pour la bonne raison qu'elles susciteraient de toute façon ENCORE des craintes. L'idée de réduire la puissance des émetteurs relais est une fausse bonne idée: en effet elle ne concerne que la MOITIE du problème. La puissance d'émission du téléphone est oubliée et comme il ajuste automatiqument la puissance par rapport au signal reçu on ne changera rien. L'autre conséquence serait de décupler le nombre d'antennes relais.
Enfin l'humanité a vécu des siècles sans téléphones portable, cela pour relativiser son importance. Idem avec Internet...

ami9327 | 07 avril 2014 à 14h02 Signaler un contenu inapproprié

Les téléphones émettent des micro-ondes.

La "maladie des micro-ondes" a été découverte dans les années 1930.

En 1959, on découvre que le rayonnement électromagnétique contraint les organismes vivants au mouvement.

Le Dr Maschi découvre une relation entre une nouvelle maladie et l'exposition aux champs électromagnétiques dans les années soixante. Il réduit les effets graves sur des milliers de malades. Le Conseil de l’Ordre des Médecins lui retire son autorisation de pratiquer.

En 1973, l'OMS dit que l'exposition aux micro-ondes provoque des changements dans les fonctions du système nerveux, cardiovasculaire et autres de l’organisme conduisant à des symptômes caractéristiques complexes. Les structures profondes du cerveau sont impliquées dans les processus pathologiques.

En 1981, l'OMS dit que l'exposition aux micro-ondes provoque des céphalées, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, de l'asthénie, une baisse de l’activité sexuelle, des douleurs thoraciques et un sentiment général de mauvaise santé mal défini. Sous certaines conditions, le rayonnement peut faire trembler les doigts, colorer les extrémités en bleu, provoquer des rougeurs et réduire la tension musculaire.

En 1985, l'OMS complète : effets sur le système nerveux, les sens, le système immunitaire, au niveau cellulaire chromosomique et génétique, sur le métabolisme, les gonades, cardiovasculaire, sanguins, endocriniens, modification de la croissance.

Pierre | 10 avril 2014 à 09h56 Signaler un contenu inapproprié

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