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Parlement européen : le pollen OGM dans le miel ne sera pas étiqueté

Le Parlement européen a adopté mercredi 15 janvier un projet législatif définissant le pollen génétiquement modifié comme "un composant naturel du miel" et non "un ingrédient", et ses conditions d'étiquetage, rejoignant ainsi la position de la Commission européenne.

Les apiculteurs devront donc étiqueter leur miel "avec OGM" si une présence de pollen transgénique supérieure à 0,9% dans la masse totale du miel y est décelée.

"Conformément à la réglementation sur les OGM, seul le contenu génétiquement modifié dépassant 0,9% du produit doit être étiqueté. Étant donné que le pollen n'est présent qu'à hauteur de 0,5% environ dans le miel, il ne dépasserait jamais le seuil qui nécessiterait son étiquetage", a affirmé la rapporteure du texte Julie Girling (ECR, UK). Son rapport a été adopté par 430 voix pour, 224 voix contre et 19 abstentions.

Les eurodéputés ont validé la définition du pollen comme "composant naturel du miel" proposée par la Commission européenne en septembre 2012 afin de lever l'incertitude juridique provoquée suite à un arrêt de la Cour de justice de l'UE (CJUE) en septembre 2011. Fondant son interprétation sur la directive relative au miel, la CJUE avait en effet établi que le pollen devait être considéré comme un ingrédient, ce qui "contraignait les producteurs à indiquer le pollen sur la liste des ingrédients figurant sur l'étiquette du produit", estiment les parlementaires.

Julie Girling a été mandatée par le Parlement afin de débuter les négociations avec la présidence grecque de l'UE "en vue d'un accord en première lecture".

En novembre 2013, la Commission européenne a déjà autorisé la mise sur le marché du pollen produit à partir du maïs OGM MON810 de la société Monsanto pour l'alimentation humaine.

Réactions8 réactions à cet article

Si les OGM sot sans danger pour la santé, alors pourquoi refuser d'indiquer leur présence sur les étiquettes ?
Lobbying quand tu nous tiens... par le porte-monnaie.

François | 16 janvier 2014 à 09h15 Signaler un contenu inapproprié

Mesure de bon sens ... la cour de justice de l'UE avait fait une bourde monumentale en qualifiant le pollen d'ingrédient du miel !
Certainement ces juristes devaient s'imaginer, tout comme 90% des gens d'ailleurs, que les abeilles font le miel à partir de pollen !!!!!!
Ce qui traduit une ignorance crasse des problèmes dont les gens s'accaparent et s'érigent en juge ensuite !

Pour François : effectivement, il n'existe aucune donnée de par le monde qui indiquerait que les OGM représente un danger pour la santé. C'est même plutôt des faits inverses que l'on trouve. Il est prouvé depuis 1997 que les maïs Bt ont des teneurs moindres en mycotoxines, ce qui fait qu'ils sont plus sains pour le consommateur que n'importe quel autre maïs et quel que soit son mode de culture.

La rationalité devrait alors conduire, comme on l'a toujours fait jusqu'à présent avec les produits conventionnels, à ne pas étiqueter ceux qui ont été fabriqué à partir d'un OGM donné.
De toute façon l'étiquetage actuel est débile ... car contrairement à ce que perçoit François, on ne consomme pas d'OGM. On peut consommer des produits fabriqués, issus d'OGM... mais on ne consomme pas d'OGM.
(confusion constante engendrée par une mauvaise formulation de l'étiquetage). La mention "sans OGM" est donc débile !

Par ailleurs, à l'inverse de ce pense François, si on étiquetait pas, cela conduirait à des produits moins chers. Car l'étiquetage cela coûte !

gattaca | 16 janvier 2014 à 10h10 Signaler un contenu inapproprié

Tiens revoilà Gattaca (Monsanto sort de ce corps!) , l'ennemi(e ?) de l'agriculture biologique, les Ogms meilleures pour la santé que les produits naturels, alors là il fallait oser!!
Rassurez nous c'est du 5éme degré?

lio | 16 janvier 2014 à 12h26 Signaler un contenu inapproprié

Gattaca, ne soyez pas ridicule, l'étiquetage d'un pot de miel est complètement négligeable sur le coût total du produit.

L'avenir nous dira qui a raison sur les OGM, pour l'instant on croit ce que l'on veut tellement les études ne sont PAS indépendante et honnête (des deux cotés !) Si c'était le cas on aurait pas autant de divergence.

Encore une fois, le problème majeur des OGM (pour les détracteurs) ne vient pas tant des problèmes de santé humaine (bien que) que des problèmes environnementaux et les problèmes d'éthiques.

Terra | 16 janvier 2014 à 15h21 Signaler un contenu inapproprié

« Si les OGM sot sans danger pour la santé, alors pourquoi refuser d'indiquer leur présence sur les étiquettes ? »

La vraie question est : « Si les OGM sont sans danger pour la santé, alors pourquoi indiquer leur présence sur les étiquettes ? » Il se trouve que les OGM admis à l'utilisation (y compris en Europe) ont été généralement reconnus comme aussi sains que les produits non OGM correspondants. Seuls s'opposent à cette constatation les marchands de peur et quelques magouilleurs de grande envergure.

Welcome back Gattaca !

Mais je pense que vous faites erreur sur les juristes. Pour une fois, Mme Lio, j'écris « je pense ». La Cour de justice de l'Union européenne a décidé – en droit – sur la base des textes qui s'imposent à elle et des faits et arguments qui lui ont été présentés par les parties. Elle a conclu sur ces bases que le pollen était un ingrédient et non un constituant naturel. Si l'on considère que sa décision est déraisonnable (elle l'est en fait !), il faut incriminer non pas la Cour, mais les textes – complètement délirants – et accessoirement Herr Bablok (le prête-nom pour la mouvance alter et anti) qui a été fondamentalement malhonnête et la Commission européenne qui s'est défendue comme un manche.

Mme Lio refait comme à son habitude dans l'ad hominem de bas étage. Non, « les OGM » ne sont pas meilleurs pour la santé. Chaque « OGM » doit être examiné à part. Mais les maïs Bt le sont indéniablement du fait de la moindre teneur en mycotoxines.

Wackes Seppi | 16 janvier 2014 à 15h24 Signaler un contenu inapproprié

Addendum pour M. François.

Le billet est un peu elliptique, mais vous aurez – contrairement à certaines autres – compris : si le pollen est un « constituant naturel », il doit être étiqueté « avec OGM » s'il contient plus de 0,9 % (9 grammes par kilogramme) de pollen GM ; s'il est un « ingrédient », il faut ainsi étiqueter s'il contient plus de 0,9 % de pollen GM par rapport à la masse totale de pollen. Si l'on considère que le miel contient 0,5 % de pollen (5grammes par kilogramme), le seuil d'étiquetage est à 0,045 gramme par kilogramme.

En fait, il faut se demander si l'ingrédient n'est pas le pollen en général, mais le pollen de telle ou telle espèce. Dans ce cas, s'il y a 100 grains de pollen de maïs, par exemple, dans un kilo de miel, il faut étiqueter « avec OGM » s'il y a UN grain de pollen GM... On voit le délire. Un délire dénoncé par M. Joël Schiro du Syndicat des Producteurs de Miel de France.

En pratique, déclarer le pollen ingrédient, c'est obliger les apiculteurs – y compris amateurs – à faire analyser leur miel pour rechercher le pollen GM pour être en règle avec les obligations en matière d'étiquetage...

Il se trouve que des partis politiques – en l'occurrence les Verts – et des parlementaires européens – Mme Corinne Lepage par exemple – ont été en faveur de ce délire...

Quelle est la différence entre un grain de pollen « normal » et un grain de pollen GM, par exemple issu de Bt ? Le second contient de l'ADN absent chez le premier.

Wackes Seppi | 16 janvier 2014 à 15h26 Signaler un contenu inapproprié

Le diable se cache dans les détails, wackes seppi adore jouer avec les chiffres pour nous faire croire qu'il n'y a aucun danger, phyto, ogm, nucléaire, quel va être le prochain cheval de bataille de notre lobbyiste patenté.
On sait très bien que la stratégie des marchands d'ogm passe par la contamination des plantes non gm, quand toutes les plantes seront contaminées à des degrés divers il sera très difficile de pouvoir s'en passer, l'exemple du Mexique(mais) est très évocateur, c'est une pollution difficile à contrôler une épidémie à enrayer d'urgence.

lio | 16 janvier 2014 à 17h41 Signaler un contenu inapproprié

Mme Lio n'avait rien à dire et tenait à le faire savoir... avec l'ultime stratagème de Schopenhauer, la divagation et la théâtralité.

« On sait très bien... » ? Ah oui ! Expliquez-nous donc. Nul besoin d'aller au Mexique et d'invoquer ces pauvres Quist et Chapela, restons en France. Et pas la peine de s'embarquer dans les OGM.

Expliquez-nous donc comment on peut cultiver – sur la même exploitation – des maïs-grain « normaux » et du maïs sucré sans que l'un ne « contamine » l'autre. Expliquez-nous pourquoi le maïs cultivé en France n'a pas été « contaminé » par le MON 810 du temps où sa culture a été autorisée.

Expliquez-nous donc comment on peut cultiver du colza « normal » pour l'alimentation et les biocarburants et du colza riche en acide érucique pour l'industrie. Comment, par le passé, on a pu remplacer le colza alors riche en acide érucique par du colza « 0 », sans ; sans que le premier ne « contamine » le second. Et comment on a pu remplacer celui-ci par des « double-0 ».

Ah ! Et puis expliquez nous comment ce peut-ce que « 7.3 milliards moins 430 milliards il reste 422.7 milliards... »

Wackes Seppi | 17 janvier 2014 à 12h37 Signaler un contenu inapproprié

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