Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

L'activité pollinisatrice des insectes estimée à 153 milliards d'euros par an

Gouvernance  |    |  M. Bernard
Une étude de chercheurs français, (de l'INRA et du CNRS) et allemands, publiée dans la revue Ecological economics, a permis d'estimer la valeur de l'activité pollinisatrice des insectes à 153 milliards d'euros en 2005 pour les principales cultures dont l'homme se nourrit.

En effet, 35% de la production mondiale de nourriture résulte de la production de cultures dépendant des pollinisateurs. Parmi ces cultures, trois sont principalement concernées. Les fruits et les légumes, avec une valeur estimée à 50 milliards d'euros chacun, suivis par les oléagineux avec 39 milliards. L'impact sur les stimulants (café, cacao...), les fruits à coque et les épices seraient néanmoins de moindre ampleur.

La recherche a également permis de mettre en évidence que la valeur moyenne des cultures dépendantes des pollinisateurs était très supérieure (760 € par tonne) à celle des cultures non dépendantes comme les céréales ou la canne à sucre (150 € la tonne).

Les résultats montrent aussi qu'en cas de disparition totale des pollinisateurs, les équilibres alimentaires mondiaux seraient sensiblement modifiés concernant les cultures dépendantes de la polonisation.
Selon l'INRA, cette étude ne constitue cependant pas une prévision puisque les calculs simulent une disparition complète des pollinisateurs et non un déclin graduel. Loin de conduire à la chute catastrophique de l'agriculture mondiale, la disparition de ces insectes, en particulier celle des abeilles domestiques et sauvages qui constituent les principaux pollinisateurs des cultures, entraînerait cependant des pertes économiques substantielles. Ces chiffres n'incluant que les cultures directement impliquées dans l'alimentation humaine.

Enfin, concernant l'impact sur la flore sauvage, et tous les services écosystémiques qu'elle fournit à l'agriculture et à l'ensemble de la société, il n'a pas été pris en compte dans cette étude, indique l'INRA.

Une bonne raison, s'il en fallait une, pour s'efforcer de préserver les abeilles.

Réactions1 réaction à cet article

nouveauté ?

je suis très étonnée de voir que le bon sens et les pratiques de nos grands-parents ont été oubliés au profit d'une rentabilité et d'un modernisme douteux, il y a longtemps que l'on sais que la disparition des abeilles serait catastrophique, pas besoin de faire des études pour cela, qu'attendent donc nos décideurs pour agir ? Pourquoi avoir fait un grenelle de l'environnement ?

Jordane | 25 septembre 2008 à 20h29 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires