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Actu-Environnement

La pollution de l'air extérieur est classée cancérogène certain pour l'homme

Risques  |    |  R. Boughriet
Environnement & Technique N°330
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°330
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Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence spécialisée de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a annoncé jeudi 17 octobre, qu'elle classifiait la pollution de l'air extérieur comme cancérogène certain (groupe 1) pour l'homme, et ce, quelle que soit la région du monde où l'on réside.

Les experts ont conclu qu'il existe "des preuves suffisantes" pour dire que l'exposition à la pollution de l'air extérieur provoque le cancer du poumon. Ils ont également noté "une association positive avec un risque accru de cancer de la vessie", précise le CIRC dans un communiqué. Les particules fines, "élément majeur" de la pollution de l'air extérieur, ont été évaluées séparément et classées, elles aussi, comme cancérogènes pour l'homme.

Les experts se sont réunis pendant plusieurs jours à Lyon pour analyser des études portant sur des milliers d'hommes et de femmes suivis pendant plusieurs décennies.

Pour le moment, les résultats n'ont pas permis d'établir si un groupe particulier de la société (hommes, femmes, jeunes ou âgés) était plus vulnérable. Mais "les personnes les plus exposées à l'air pollué sont les plus vulnérables", a relevé le docteur Kurt Straif du CIRC.

"Mélange de substances cancérigènes"

"L'air que nous respirons est devenu pollué avec un mélange de substances cancérigènes", a-t-il expliqué. Il s'agit notamment d'émissions issues de moteurs diesel, de solvants, de métaux et de poussières. Les principales sources de pollution étant les transports, les centrales électriques, les émissions industrielles et agricoles, le chauffage résidentiel et la cuisson des aliments, précise le CIRC.

"Nous savons maintenant que la pollution de l'air extérieur n'est pas seulement un risque majeur pour la santé en général, mais aussi une cause environnementale de premier plan de décès par cancer", a affirmé M. Straif. D'après leurs données les plus récentes, en 2010, 223.000 personnes sont mortes dans le monde des suites d'un cancer du poumon en lien avec la pollution de l'air.

Le CIRC publiera, la semaine prochaine, ses conclusions de façon plus détaillée dans la revue médicale britannique "The Lancet".

"Classer la pollution atmosphérique comme cancérogène pour l'homme est un pas important", a souligné le Dr Christopher Wild, directeur du CIRC. "Il existe des moyens efficaces de réduire cette pollution et étant donné le degré d'exposition des populations dans le monde, ce rapport devrait envoyer un signal fort à la communauté internationale pour prendre des mesures dans les plus brefs délais", a-t-il conclu.

Réactions15 réactions à cet article

Maintenant on sait que les citadins doivent retourner à la campagne pour y respirer le Bon Air. Plus sérieusement, les experts ajoutent que cela est vérifié QUELLE QUE SOIT la région du monde. Donc que la ville soit polluée ou "a priori pas" polluée c'est pareil.
D'un point de vue global à l'heure de l'urbanisation et d'une démographie galopante on peut voir là un "mécanisme naturel" pour limiter cette tendance fatale.
Franchement apprendre une mauvaise nouvelle et aussi qu'on ne peut RIEN faire n'a finalement aucun intérêt. Les villes seront de plus en plus peuplées et les disposition anit-pollutions trouveront vite leur limites. N'oublions pas que le métro est le lieu d'une intense pollution par les particules fines (freinage, usure). Qui imagine aujourd'hui se passer du métro pour raisons de santé?

ami9327 | 17 octobre 2013 à 23h48 Signaler un contenu inapproprié

Comment sont par nous passer des voitures et notre santé en sera grandement améliorée

lio | 18 octobre 2013 à 10h54 Signaler un contenu inapproprié

Si les particules fines sont un élément majeur de la pollution extérieure et classées cancérogènes pour l’homme, il faudra s’occuper sérieusement du chauffage au bois.

Selon un rapport de l’OMS, évoqué dans l’émission Cash Investigation sur le diesel (la page 92 seulement a été en partie affichée), à l’horizon 2020, les principaux émetteurs de particules fines PM2.5 seront les petits chauffages domestiques au bois (combustion of wood in domestic stoves), (contribution estimée à 38%), suivis par procédés industriels (28%), puis les sources mobiles (23%, 22% est une erreur, dont 7% pour les échappements des véhicules Diesel), puis l’agriculture (6%), la production d’énergie (3%), enfin la combustion industrielle (2%). Voir les p. 29 et 30 du rapport.
http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0006/78657/E88189.pdf

Je rappelle également que, selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), la combustion domestique (chauffage et cuisson) de la biomasse (principalement le bois) « provoque le cancer du poumon » à l’intérieur des habitations.
Voir ma réaction dans cette page :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/particules-fines-cancer-fiche-institut-cancer-19647.php4

Il en est de même pour la combustion du charbon domestique.

manu | 21 octobre 2013 à 14h33 Signaler un contenu inapproprié

Merci à Rachida Boughriet et à manu pour les infos.

Si les particules des diesels posent problème notamment à, proximité trafic et en agglomération, là où se trouve la plus grande densité de population, ce n’est pas le cas en zone résidentielle ou rurale. En France, le principal émetteur de particules fines PM2.5, majoritaire de particules très fines PM1.0, d’hydrocarbures aromatiques cancérogènes (HAP et benzène) est le chauffage au bois (source : CITEPA).

Pour Airparif « le chauffage au bois étant préconisé dans la lutte contre le changement climatique, une prise en compte de cette source de particules semble primordiale pour que son développement ne vienne pas à terme compromettre les efforts de diminution de la pollution atmosphérique entrepris par ailleurs. ».
Source : « Origine des particules respirées en Ile de France », 14 septembre 2011.

Le chauffage au bois joue lui-même un rôle important sur la pollution particulaire en milieu urbain.
Source : « Impact de la combustion du bois sur la qualité de l'air ambiant de quatre villes de France ».

En 2006, la Suisse a modifié son ordonnance sur la pollution de l'air (OPair) afin de mettre en œuvre plusieurs mesures du plan d'action qui « vise à diminuer à chaque source les émissions de poussières, de poussières fines, et de SUIES de DIESEL et de BOIS ».
http://www.news.admin.ch/message/index.html?lang=fr&msg-id=7799&print_style=yes

Suite…

albéric | 22 octobre 2013 à 11h19 Signaler un contenu inapproprié

La Suisse sait depuis longtemps que les poussières fines émises par les chauffages au bois sont cancérogènes, et le fait savoir. L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) est pour sa part très réservé quant aux performances réelles des appareils à bûches lorsqu’ils sont mis entre les mains des particuliers.
http://www.bafu.admin.ch/luft/11017/11021/11032/index.html?lang=fr

Les plus fiables sont les appareils à chargement automatique (plaquettes et granulés), ils émettent peu de suie mais trop de particules minérales et d’oxydes d’azote (NOx produits par l’oxydation des amines et des protéines contenues dans le bois).
http://energie-environnement.ch/maison/renovation-et-chauffage/chaudiere-et-pompe-a-chaleur?tmpl=component&print=1&page=

La Suisse a été le premier pays à développer des filtres à particules électrostatiques pour les chauffages domestiques au bois.
Les principaux avantages de ces filtres par rapport aux autres systèmes de filtration sont les suivants :
- taux de filtration élevé, également pour les particules très fines, les plus dangereuses pour la santé ;
- faibles coûts d’entretien et de fonctionnement ; le nettoyage s'effectue lors du ramonage, sans problème particulier ;
- pas d'usure du système.
Leur inconvénient : ils sont chers (~1 500 euros TTC).

Mais vaut-il mieux dépenser de l’argent pour prévenir les risques sanitaires ou pour soigner les maladies déclarées ? Sans compter le nombre de morts prématurées imputables à la pollution particulaire.

albéric | 22 octobre 2013 à 11h23 Signaler un contenu inapproprié

Les précisions concernant les autres sources importantes de de pollution par les chauffage au bois apportent un éclairage bienvenu au problème! Merci pour ces informations!!

ami9327 | 24 octobre 2013 à 19h15 Signaler un contenu inapproprié

Et si on parlait des industries polluantes qui balancent dans l'atmosphère des rejets cancérigènes !
Dans le nord Isère, la cimenterie locale nous signale, d'après le compte rendu, que nous respirons du cadmium et thallium particulaires et gazeux, du mercure total, du fluorure d'hydrogène, des dioxines et furannes, du Sb+As+Pb+Cr+Co+Cu+Mn+Ni+V particulaires et gazeux ...le rassurez vous, en dessous des normes autorisées ... Cependant, la population note avec inquiétude une réelle augmentation de leucémies, lymphomes, myélomes aux alentours sans que cela alerte les élus, tous salariés ou obligés de cette entreprise , si respectueuse de l'environnement d'après l' ex préfet qui a autorisé la construction d'un site chimirec, 30 000 tonnes/an de déchets industriels dangereux, doublement dans 5 ans, à 220m des premières habitations du village, mais aussi à 440m de cette cimenterie autorisée à incinérer 240 000 tonnes/an de déchets industriels dangereux depuis 2006!
En principe, incinérer le D.I.D, c' était pour réduire la consommation d'énergies fossiles, donc du pétrole, sauf que ces fameux déchets industriels dangereux proviennent de tous les départements, mais également pour 30% de l'Allemagne, toujours par transports routiers !...
Quelqu'un pourrait il me préciser ou se trouve l'économie ?

alexandre | 31 octobre 2013 à 10h27 Signaler un contenu inapproprié

@Alexandre
Les cimenteries et les DID déchets industriel dangereux.
Grosses consommatrice de carburant les cimenteries sont entrées depuis des années en concurence avec les VRAIS centres de traitements de déchets. Le résultat le plus absurde obtenu est qu'elles brulent de déchets pour pas cher et que les centres de traitement de déchets, manquants de combustibles, sont obligés de plus en plus a acheter du combustible au prix fort. Dans un centre de traitement de déchet il faut savoir que la partie neutralisation filtration des fumées représente les deux tiers de l'installation, que des analyseurs multiparamètres mesurent en continu les fumées et que ,naturellement, tout est enregistré et tenu à la disposition de l'administration.
Résultat les cimenterie économisent de l'argent et les centres de traitement en dépensent. Je me prononcerai pas sur le système de traitement des fumées des cimenteries. Le bilan pour les importations de pétrole ne change pas.
Certains s'étonnent d'apprendre que les déchets brulés dans la cimenterie "en Isère" proviennent aussi d'autres départements et même d'allemagne. Pour que cela n'arrive pas il faudrait une cimenterie par département, Bien sur c'est une blague...
L'importation de déchet est soumise a des contraintes administrative d'une grande complexité, manifestement pour décourager cette pratique.

ami9327 | 31 octobre 2013 à 16h41 Signaler un contenu inapproprié

En réponse à ami9327
Depuis 2006, la cimenterie locale autorisée à brûler 240 000 tonnes/an de D.I.D est devenue une unité de valorisation énergétique qui fonctionne en incinérant des déchets industriels dangereux devenus des combustibles secondaires !
En changeant les mots, on a moins peur, mais cela ne change rien a la situation des personnes exposées aux rejets dans l'air des polluants cancérigènes ! appelons un chat un chat !
Que les cimenteries soient payées pour incinérer les déchets industriels dangereux, nous le savons tous ! ils font donc des économies !
Et bien, il serait souhaitable que les économies réalisée servent à des INVESTISSEMENTS en matière d'épuration des fumées !
Chez notre cimentier, il paraitrait que les fumées en sortie de cheminées seraient dues à un effet d'optique quand il y a du soleil ! Il est drôle le directeur local !
La population et les associations attendent toujours la fourniture des documents concernant les filtres en sortie de cheminée, à quel rythme les remplace t-on ? toujours des questions sans réponses !
Ce qui manque surtout, c'est une véritable transparence de la part des industriels et également des élus !
Fort heureusement, L' O.M.S reconnait que l'air extérieur serait cancérogène ! on s'en était rendu compte ...

alexandre | 07 novembre 2013 à 14h32 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,

Les cimentiers sont autorisées à incinérer des DID. C'est vrai. Mais uniquement certains type de DID. Disons les moins dangereux, ceux qui se rapprochent le plus possible de fioul traditionnel.
Ce n'est pas étonnant qu'un site chimirec soit à proximité immédiate. Chimirec est le spécialiste du recyclage de l'huile. Seulement voila, les huiles sont peu recyclées au sens propre. Pour la grande majorité (huile noire) elles sont incinérées en cimenterie (en remplacement du fioul)
Les installations comme les cimenteries sont des ICPE (Installation Classée pour la Protection de l'Environnement). Ces installations sont suivie par les DREAL. Vu les quantités incinérées votre installation doit être soumise à autorisation, voir ceveso. Autrement dit la DREAL fait au moins un contrôle par an. Les fumées sont obligatoirement traitées, les rejets sont mesurés en continue, les normes sont très strictes. A mon avis les inspecteurs de la DREAL doivent même passer 2 fois par an. Il y a certainement une commission locale d'information rattachée à ce site. De plus tous les rejets sont conservés par les DREAL donc en préfecture donc public.
Il y a des rejets de métaux car il y a combustion d'huiles usagées et/ou de pneu (les pneus sont en effet valorisés en grande partie en cimenterie).
Les autres polluants sont surement présent en trace. Voici le site ou vous pourrez retrouver votre entreprise ICPE http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/rechercheICForm.php

Terra | 13 novembre 2013 à 11h41 Signaler un contenu inapproprié

J'ajouterai par ailleurs que les cimentiers comme je l'ai dis ne peuvent bruler que certains type de DID.
Les déchets de type organo-chloré par exemple ne seront traité que dans certains centre de traitement de déchets dangereux.
Des centre spécialisé créés pour ce genre de déchets.
Ces déchets brûlent très bien et je ne connais pas d'installation qui doivent réellement acheter du combustible, sauf peut être les fours à usage très particulier (comme destruction des PCB, four d'incinération du cuivre traité).
De ceux que je connais en Rhône Alpes (il n'y en a pas 36) ils cherchent plus des déchets aqueux souillés afin d'éviter une consommation d'eau excessive pour refroidir les fours.
Mais il est vrai que ces centres sont là pour ça. Et eux aussi importent leur déchet de loin (même si c'est très contraignant) car encore une fois il y a très peu d'installation du genre en France (on imagine pourquoi)
C'est je crois, Séché Environnement qui en détient le plus (un acteur non grand publique comme sita ou véolia).

Quant au chauffage au bois il est vrai qu'ils sont polluants, c'est pourquoi des politiques sont lancées pour améliorer les équipements. Je crois qu'en Haute Savoie il existe un fond air bois ou les habitant sont subventionnés pour s'équiper convenablement.
Pour toutes les zones collectives, via réseau de chaleur, les chaudières au bois (collective donc) peuvent facilement être équipées de filtres. La pollution bois est importante car bcp se chauffent mal. C'est t

Terra | 13 novembre 2013 à 11h51 Signaler un contenu inapproprié

Pour revenir aux centres de traitements de déchets (combustibles) ils sont soumis a des contrôles réguliers, récemment les normes Seveso ont été durcies et ont entrainé de lourdes contraintes supplémentaires autant au point de vue "papiers" (études diverses) que techniques avec des modifications considérables qu'il serait trop long de détailler.
Tous cela se fait avec des contrôles FREQUENT de la DREAL: beaucoup plus que deux fois par an!!
Aujourd'hui les déchets combustibles sont VENDUS par les producteurs à chaque fois qu'ils entrent dans la catégorie qui pourrait servir en cimenterie. Les centres d'incinèration de déchet (donc aussi déchets halogénés, soufrés, phosphorés, avec métaux alcalins et autre métaux) doivent acheter du combustible de substitution (aux mêmes qui les vendent aux cimenterie.). Peut-être que ceux qui ont une activité incinération d'ordures ménagères en plus n'ont pas les mêmes besoins.
On parle souvent des fameuses dioxine et benzofurannes chlorées, un centre de traitement possède des filtres spéciaux pour les retenir et détruire (procédé breveté). Je ne suis pas sûr qu'une cimenterie aie un tel équipement. Le prix d'une manche filtrante spéciale dioxine étant bien plus élevé que les filtres ordinaires.

ami9327 | 16 novembre 2013 à 00h11 Signaler un contenu inapproprié

Merci aux personnes qui répondent à mes interrogations . Effectivement, la DREAL procède à des contrôles plusieurs fois dans l'année, pour preuve, les mesures réalisées par socotec que j'ai trouvé sur le site de sans nature pas de futur. Mais, en ce qui concerne les filtres en sortie de cheminée, à quels rythmes sont ils changés, que deviennent ces filtres après changement ? sont ils analysés, par qui ? Ami 9327 parle de filtres spéciaux, procédé breveté, des manches filtrantes spéciale dioxines et benzofurannes ! j'aimerais avoir de plus amples renseignements sur ceux ci. Merci d'avance

alexandre | 20 novembre 2013 à 15h07 Signaler un contenu inapproprié

Les filtres (electrofiltres, filtre à manche) sont changés régulièrement en fonction de leur degrés d'usure bien sur. Vous comprendrez qu'on ne pas va changer un filtre en bon état.
Dans les incinérateurs il y a au moins 1 voir 2 arrêts techniques où les fours sont éteints et l'intégralité de l'installation contrôlées. Il faut comprend que les fours d'incinérations sont complexe à redémarrer, alors forcément on les éteint le moins possible.
Les filtres usagers sont considérés comme des déchets dangereux ultimes. On ne va pas les rebrûler mais les enfouir dans des centres spécialisés comme près de Laval. (CSDU de classe 1)
Enfin, les dioxines sont traités en grande partie par post combustion des fumées et refroidissement brutal.
Le refroidissement empêche la formation des dioxines qui ne se forment que dans certaines conditions.

Voila, en gros, pour faire simple.

Pour faire mieux je vous conseil de voir le centre d'incinération près de chez vous et leur demander s'il ne font pas de journée portes ouvertes.
De plus en plus d'installations jouent la carte de la transparence pour se réconcilier avec le public et tordre le cou au "on dit que"

Terra | 20 novembre 2013 à 18h03 Signaler un contenu inapproprié

Les filtres spéciaux pour dioxines et dibenzofuranne sont en GORE-TEX et la membrane qui caractérise ce matériau est imprégnée d'un catalyseur. L'ensemble est breveté. Les tissus en Gore-tex ont la propriété de ne laisser passer que les gaz mais pas les particules, aussi fines soient-elles. Avec l'ajout du catalyseur on réussi a éliminer les dioxine et "furannes". Petite précision les fameuses dioxines et dibenzofuranne ne sont pas des produits normalement gazeux, simplement quand on les mesures dans les fumées à des dosages de quelques milliardièmes de gramme par mètre cube de fumées ils sont a l'état de gaz.
Concrètement il y a un épais tissu synthétique filtrant recouvert de la membrane spéciale d'un côté. Je ne sais pas si la membrane est soumise en premier au flux de gaz a traiter, je crois que non.
Les manches filtrantes durent plusieurs années. Elles sont vérifiées plusieurs fois par an: comme l'interieur doit rester toujours intact il est facile de voir s'il y a eu une fuite. N'oublions pas qu'une mesure en continu des particules en sortie de traitement permet de savoir rapidement s'il y a une fuite et d'intervenir.
Je ne sais pas si tous les centres de traitement ont des filtres Gore-Tex. Mais j'en connais au moins UN!

ami9327 | 20 novembre 2013 à 20h29 Signaler un contenu inapproprié

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