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Pollution de l'air et transports : l'Ademe fait le point

Transport  |    |  P. Collet

Jeudi 26 juin, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a présenté un état des lieux sur les questions relatives à la qualité de l'air et les transports. Elle a mis en avant quatre documents sur le sujet évaluant diverses solutions disponibles.

Le premier document est une étude de février 2014 sur les impacts des limitations de vitesse (1) sur la qualité de l'air, le climat, l'énergie et le bruit. "En dessous de 70 km/h, les réductions de vitesse ont un effet plutôt positif sur les émissions de particules et d'oxydes d'azote", indique l'Ademe. Quant à la création de "zone 30" en ville, l'Ademe fait état d'une "situation beaucoup plus contrastée". En conclusion de son étude, elle recommande en particulier "d'agir prioritairement sur le parc roulant de véhicules anciens très émetteurs de particules et d'oxydes d'azote, en particulier le parc Diesel non équipé de filtres à particules fermés".

Un deuxième document dresse un état des lieux des zones à faibles émissions (2) (LEZ, pour Low Emission Zone) en Europe. Au sein de l'Europe, il y a actuellement 194 LEZ, c'est-à-dire des villes, ou parties de ville, dont l'accès est interdit aux véhicules dont les moteurs ne répondent pas à certaines normes d'émissions ou d'équipement (normes Euro et/ou présence d'un filtre à particules). "La réussite du dispositif repose en grande partie sur les moyens de surveillance déployés", constate l'Ademe qui fait état d'une baisse de 1 à 10% des concentrations en dioxyde d'azote (NO2) et jusqu'à 12% pour la concentration moyenne annuelle en particules fines PM10.

La troisième étude présentée concerne les péages urbains (3) . Selon l'Ademe, "quelle que soit la ville, la mise en place d'un péage de cordon ou de zone réduit le trafic (de 15 à 85%), en général de façon pérenne". En revanche, l'Agence ne peut que déplorer que "les impacts environnementaux [soient] rarement étudiés, étant donné d'une part que la réduction des nuisances environnementales n'est généralement pas l'objectif principal des péages urbains, et d'autre part l'importance des moyens à mettre en place pour les évaluer".

Enfin, l'Ademe s'est penchée sur les émissions de particules et d'oxydes d'azote (4) (NOx) des véhicules routiers. "De nouvelles réductions d'émissions à l'échappement seront de plus en plus difficiles à atteindre pour les véhicules particuliers, au-delà de la norme Euro 6", explique l'Ademe, précisant que "de plus, chaque nouveau dispositif de dépollution est susceptible de générer d'autres types d'émissions de polluants primaires ou secondaires". En conséquence, l'Ademe juge qu'"il est nécessaire d'agir prioritairement sur les véhicules les plus émetteurs de particules et de NOx, en particulier les véhicules Diesel non équipés de filtres à particules fermés qui représentent encore environ les deux tiers du parc".

1. Télécharger l'étude de l'Ademe sur les limitations de vitesse
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-22081-limitation-vitesse.pdf
2. Télécharger l'étude sur les zones appelées LEZ
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-22081-lez.pdf
3. Télécharger l'étude sur les péages urbains
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-22081-peage-urbain.pdf
4. Télécharger l'étude de l'Ademe sur les émissions des véhicules
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-22081-emissions-vehicules.pdf

Réactions1 réaction à cet article

Limitation de vitesse: c'est le régime moteur qui est important: il doit rester proche de son optimum (couple maxi a X tours/mn) Ce n'est pas (seulement) la limitation de vitesse. (pour mémoire les consommations normalisées des auto montrent toujours que le cycle urbain et l'autoroute consomment pareil ou presque: donc ce n'est pas la seule vitesse qui compte.
Les L.E.Z. beaucoup de contraintes en termes de contrôles pour un résultat mitigé.
L'ADEME reconnait que la motivation des péages urbains n'est pas environnementale: BRAVO!
LEs émissions de particules ultra fines et des oxydes d'azote: YAKA changer les 2/3 du parc automobiles. Les constructeurs ne demandent pas mieux! Alors une grande politique de relance dans ce milieu?
C'est bien que l'ADEME reconnaisse qu'avec Euro6 on a atteint un seuil technologique.
Réduire moitié la consommation de carburant en ville sans changer les véhicules ni la façon de conduire, tout en réduisants les accidents est possible, c'est même facile. Simplement tant que l'état aura comme 3° source de revenus les taxes sur le carburant ça ne se fera pas. Je l'ai déja expliqué maintes fois. Quel paramètre important permettant d'atteindre cet objectif est systématiquement négligé?

ami9327 | 01 juillet 2014 à 13h36 Signaler un contenu inapproprié

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