Le 16 octobre, des galettes d'hydrocarbures ont été retrouvées sur les plages des communes de Ramatuelle, Saint-Tropez et Sainte-Maxime, situées dans le département du Var. Ces plages sont fermées au public, a annoncé mardi la préfecture du Var.
Cette pollution proviendrait du pétrole échappé lors de la collision de deux navires au large de la Corse le 7 octobre. Quelque 600 mètres cubes de fuel se sont déversés en mer Méditerranée. Ce mercredi 17 octobre, le ministère de la Transition écologique a indiqué la présence de quelques résidus d'hydrocarbures (moins de 2% de la quantité globale issue de la collision) qui "n'ont pas pu être pompés car trop dispersés". Ces reliquats "atteindront, sous forme de « boulettes», certaines côtes du littoral méditerranéen du Var et des Alpes-Maritimes. Une partie a d'ores-et déjà été signalée aujourd'hui à Ramatuelle", a ajouté le ministère dans un communiqué. Les services de l'Etat déploient des filets afin de récupérer les résidus qui n'ont pas pu être pompés.
"Outre la sécurisation des deux navires, les moyens activés ont à ce jour permis de récupérer la quasi-intégralité du ruban d'hydrocarbures issu de la collision, et ont ainsi évité une catastrophe écologique d'ampleur", a souligné le ministère.
Même si les pollutions "attendues sont très faibles", une cellule de crise a déjà été activée par le préfet du Var. Ce dernier a déclenché mardi le plan Polmar (Pollution maritime) Terre pour gérer les galettes d'hydrocarbures arrivant sur les plages impactées. "Compte tenu des conditions météorologiques défavorables, on ne peut pas exclure l'arrivée de nouveaux résidus sur le littoral varois dans les prochains jours", a prévenu la préfecture. Les plans Polmar Terre, activés par les préfets de département, permettent de faire appel à des moyens supplémentaires pour le ramassage des galettes d'hydrocarbures. La préfecture du Var a conseillé aux communes de faire établir des constats d'huissier avant toute opération de nettoyage.