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Actu-Environnement

Alerte à la pollution aux particules dans plusieurs régions françaises

Risques  |    |  C. Cygler

Selon les Associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA), des concentrations élevées de particules ont été enregistrées dans six régions de l'Hexagone. Des mesures auraient ainsi révélées "des concentrations de particules PM10 dans l'air supérieures à 50 µg/m3 dans les régions Bourgogne, Centre et Lorraine et supérieures à 80 µg/m3 dans les régions Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais et Rhône-Alpes".

Cette situation qui devrait encore durer plusieurs jours serait essentiellement due aux conditions météorologiques anticycloniques actuelles. En effet, le refroidissement de l'air à la surface du sol et l'absence de vent favorisent l'accumulation de particules au sol. Ces dernières sont principalement émises par les transports et les systèmes de chauffage qui ont été redémarré en vue de la période hivernale.

Selon le ministère de l'Environnement, "les concentrations sont importantes et les niveaux ont atteint le seuil d'information du public avec diffusion de consignes de protection sanitaire et de réduction des émissions de polluants". Pour les régions concernées, il est recommandé de ne pas utiliser les cheminées à bois sauf en cas de chauffage, de limiter l'usage des véhicules automobiles et de réduire les vitesses sur les voies rapides et autoroutes.

Réactions14 réactions à cet article

Des conseils dignes des guignols...
Tout le monde sait depuis bien longtemps que les moteurs à explosion sont la cause principale des particules fines dans l'atmosphère. Le reste, météo et autres ne fait qu'amplifier ou non le phénomène. Tant qu'il n'y aura pas une vraie politique de la réduction du nombre de camions, bus et voitures, rien ne changera. Que fait le gouvernement? Augmenter les taxes de façon vraiment significatives et il est certain à 200% que la consommation de pétrole diminuera.
A la place que fait on? : RIEN sinon des beaux discours.

arthur duchemin | 23 novembre 2011 à 10h03 Signaler un contenu inapproprié

"recommandé de ne pas utiliser les cheminées à bois sauf en cas de chauffage, de limiter l'usage des véhicules automobiles et de réduire les vitesses"
Ouhaou !! bah dis donc avec ca on va aller loin. Plus light on peut pas faire je crois. et au fait a part pour se chauffer ca sert a quoi une cheminée !!
Je rejoins tout a fait l'avis de A.Duchemin. ces informations n'ont aucun effet. Permettre au gens de ne pas prendre leur voiture serai deja une bonne chose ! il est aberrant de faire 70km en voiture pour pouvoir aller bosser, 35 pour faire ses courses, etc.. le temps que vous passez au boulot ne sert qu'a payer vos deplacements..
Interdire au entreprises d'embaucher a plus de X kilometres, mettre ne place des bus "longues distances" et sur des trajets interessants ! arretez de vendre des bagnoles comme des viennoiseries ! c'est une arme, un danger, un objet qui pollue et qui rends c..
Bien sur on va me dire que c'est completment utopique.. et alors ? vous preferez continuer sur la voie actuelle qui nous conduit dans le mur ou faire un pas de coté et changer de direction ?
Travailler moins (moins de revenus) mais plus pres (moins de depenses)..

décroissant | 23 novembre 2011 à 13h16 Signaler un contenu inapproprié

Je partage les avis émis sur les abus de l'automobile dont la pollution (ce n'est pas du CO2 mais des NOX et des particules) entraine probablement - c'est un ordre de grandeur au deux mille morts par ans généralement despersonnes aggées déjà fragiles. On sait qu'il y a correlation entre le niveau de pollution de l'air et les entrées dans le hopitaux pour maladie cardiovasculaires

Ceci étant duchemin (des consugnes de guignol) decroissant (avec ca on va aller loin) je vois bien que concrètement vous ne savez pas ce qu'est une crise d'astme due a la pollution de l'air. Aujourd'hui l'automobile existe tous ces conducteurs qui refusent de reduire laur vitesse pendant les pics de pollution jouent un rôe dans l'état de santé de leurs concitoyens? Vous faites ainsi parti de ceux qui font de beau discours qui critiquent sans rien faire et se moquent de la santé de leurs concitoyens. Pour une adepte de la decroissance c'est une position curieuse

fleurent | 23 novembre 2011 à 19h57 Signaler un contenu inapproprié

En France métropolitaine, le principal émetteur de particules fines est le chauffage au bois. Voir le site du CITEPA.

En 2009 (dernières valeurs communiquées par le CITEPA), le bois énergie est responsable, en masse, de 21% des émissions de PM10, de 33% des PM2,5 et de 59% des PM1, c'est à dire la majorité absolue pour les particules les plus dangereuses pour la santé.

Comparez aux transports (routier et autres), responsables de 12% des PM10, 13% des PM2,5 et de 19% des PM1.

Lorsque l'on sait que le bois énergie ne représente que 4% de la consommation d'énergie finale et les transports 31%, il y a de quoi s'inquiéter !

Et quels sont les appareils les plus polluants : les cheminées ouvertes (anciennes, comme celles de conception moderne), qui sont de véritables incinérateurs ; mais les incinérateurs, eux, sont équipés de filtres à particules ! Il existe déjà des filtres à particules pour les installations de combustion du bois de moyenne à forte puissance. Nos voisins suisses ont mis au point des filtres à particules pour les appareils individuels. Eh oui, des filtres à particules, un peu comme pour les véhicules diesel.

Il y a encore pire, ce sont les brûlages de végétaux à l'air libre (appelés aussi feux sauvages) !

En conclusion, accuser l'automobile de tous nos maux est simpliste, et nie la plus grande partie du problème ; cette formule n'est pas de moi, mais celle d'un scientifique qui a contribué au programme européen CARBOSOL.

elvius | 24 novembre 2011 à 01h02 Signaler un contenu inapproprié

"Vous faites ainsi parti de ceux qui font de beau discours qui critiquent sans rien faire et se moquent de la santé de leurs concitoyens"
Mais ou avez vous lu cela dans mon post ??
je dis justement qu'on en fait pas du tout assez ! que la voiture devrai être utilisé pour des cas précis et indispensable et pas comme quelque chose de "normal". réduire au maximum sont utilisation n'est pas tjrs simple c'est vrai mais c'est bien ce qu'il faut ! Je suis egalement tres soucie de la santé de mes concitoyens comme de la mienne ! c'est pour ca que je dis non au tout voiture ! non au nucléaire, au nano, aux OGM..
La solution pour y arriver est tjrs la même : MOINS !! moins de trajet, d'envie, de consommation, de technologie
je me souviens de l'interdiction de circuler pour un véhicule sur deux lors des pics de pollution il y a quelques années.. pourquoi ne remet on plus en place ces solutions ?? pour tous les jours!!
donc oui : moins c'est mieux !

décroissant | 24 novembre 2011 à 09h20 Signaler un contenu inapproprié

désolé pour mon post précèdent pleins de fautes. pas pris le temps de relire.
@ elvius
Certes le bois energie degage bcp de particules fines. mais je n'arrive pas a croire que son utilisation puisse etre si nocive pourla santé (je connais bien sur l'exemple londonien du début du siècle passé, ou le charbon était responsable de très nombreux morts) mais relativisons un peu; Ou sont les chemines individuelles ? plutôt en milieu peri urbain ou rural. La concentration au abord de ces habitations est donc relativement faible car peu dense. en ville par contre c'est énormément de moteurs qui rejettent au même endroit ces particules. la concentration et donc l'exposition est forcement très différente. je me mets rarement la tète au dessus de la cheminée.. par contre je suis en plein dans la circulation quand je marche en ville..ne parlons même pas de ceux qui font leur footing la dedans !
je pense vraiment que l'exposition et la dispersion sont des facteurs importants. sinon nous serions tous malades a causes des chemines et des feux de forets !! est ce le cas ?
non l'asthme et les problème liée a la pollution apparaissent bcp plus en ville..

décroissant | 24 novembre 2011 à 09h48 Signaler un contenu inapproprié

Pour aller dans le sens d'elvius, il faut savoir que c'est le bois énergie qui émet le plus d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) : 62 % en 2009, contre 26 % pour les transports. Or ces HAP, dont certains sont des cancérogènes reconnus, sont véhiculés par les particules solides jusqu'au plus profond de l'appareil respiratoire.
Si le chauffage au bois n'est pas un problème majeur dans les zones d'habitat dispersé, il l'est dans les zones d'habitat rapproché. D'après des études danoises, même en ville, la grande partie des particules fines n'est pas provoquée par la circulation routière, mais par les chauffages à bois (info trouvée sur le site de l'Association des Maîtres Ramoneurs suisses).
A savoir aussi qu'en milieu rural, la combustion du bois conduit à des niveaux élevés de Benzo[a]pyrène (ou B[a]P, hautement cancérogène) dans l'air extérieur (étude de l'INERIS).
Pour les Offices fédéraux suisses de l'Environnement, leur position est résumée dans ce titre de l'un de leurs documents (disponible au format PDF) : CHAUFFAGE DU BOIS D'ACCORD MAIS JAMAIS SANS FILTRE.

La balle est dans le camp des pouvoirs publics : on ne peut pas développer le chauffage au bois au détriment de la santé des populations !

colibri | 24 novembre 2011 à 10h54 Signaler un contenu inapproprié

@ Colibris
"on ne peut pas développer le chauffage au bois au détriment de la santé des populations "
a nuancé en milieu rural tout de meme.
sur le fond les pouvoir publics n'inciteront de toute facon jamais vraiment a son développement !! y'a de si bons chauffages électriques qui font travailler EDF et consorts !.. ca serai trop bête de les priver de nos consommations folles qui les engraisse et "justifie" notre choix (pas le mien) du nucléire !
le bois : une énergie relativement bon marché, locale, sans infrastructures, durable et sans X intermédiaires.. c'est très anti systeme tout ca !! j'adore !

décroissant | 24 novembre 2011 à 11h27 Signaler un contenu inapproprié

Il ne s'agit pas de supprimer le chauffage au bois, il faut au contraire le développer, mais il faut d'abord le rendre plus propre ; ce qui n'est pas le cas actuellement.
Pour avoir des infos fiables, il vaut mieux s'adresser aux Offices fédéraux et services cantonaux suisses de l'environnement et de l'énergie.
Par exemple cette phrase : « Les chauffages au bois provoquent aujourd’hui des émissions de poussières fines en quantité disproportionnée, qu’il s’agisse des petits chauffages ou des installations automatiques de taille beaucoup plus importante ». (source1 (pdf) : Prise de position relative aux poussières fines des chauffages au bois ; p. 6).
Et cette autre : « les particules générées par la combustion de la biomasse (par ex. le bois) présentent un potentiel de toxicité équivalent à celui engendré par la combustion d’énergie fossile (par ex. le diesel) » (source2 (pdf) : Poussières fines - questions et réponses ; p. 36).
Le problème du bois est son mode d'exploitation et la qualité du combustible : un appareil performant mal utilisé risque de polluer quasiment autant qu'un appareil ancien ; ceci concerne particulièrement le bois-bûche (voir source1, p. 5). Les appareils automatiques sont nettement plus fiables, mais ils émettent bien davantage de poussières fines (moins nocives que la suie, mais irritantes pour les poumons) et d’oxydes d’azote qu'une chaudière à mazout (energie-environnement.ch : Chaudière / pompe à chaleur).
Solution : les filtres à particules.

colibri | 24 novembre 2011 à 14h55 Signaler un contenu inapproprié

Le bois n'est actuellement une énergie propre que pour son bilan CO2.
Le renouvellement du parc des appareils en France est encore trop lent.
Dans un bulletin municipal se trouve le résumé d'une conférence intitulée : "Les feux de bois et la combustion des déchets végétaux : risques pour la santé et pour l’environnement". Le conférencier est en même temps conseiller municipal et scientifique du CNRS.
La lecture de ce résumé est très édifiante ; il développe les résultats du programme européen Carbosol (cf. mon premier message). Concernant le chauffage au bois, se trouvent quelques conseils qui précisent ce qu'aborde colibri dans son dernier message, par exemple l'utilisation d'appareils performants, le choix de bonnes essences de bois, doter sa cheminée d'un insert fermé par une vitre, autrement dit exclure les cheminées ouvertes, trop polluantes (cf. mon premier message), utiliser un filtre à particules (BM75.pdf Les feux de bois et la combustion des déchets végétaux : risques pour la santé et pour l’environnement).
En ce qui concerne les brûlages de végétaux à l'air libre, aucune donnée n'est disponible en France. En Suisse, la contribution de la combustion en plein air aux émissions de particules fines est équivalente à la contribution du chauffage au bois (pratiquement 50/50) ; les deux contribuent au total presque autant à l’émission de poussières fines que les moteurs diesel (rappel : en France le bois émet plus de poussières fines que l'ensemble des transports).

elvius | 24 novembre 2011 à 18h56 Signaler un contenu inapproprié

@ décroissant
Le bois pollue peu, ou pas en ville ? Pas si sûr !
Voir le résumé d'une étude publiée par Inist-Cnrs : "Impact de la combustion du bois sur la qualité de l'air ambiant de quatre villes de France" et la conclusion : "Ces résultats prouvent que la combustion du bois joue un rôle important sur la composition de la matière organique de l'aérosol atmosphérique et sur la pollution particulaire en milieu urbain."

vivarais | 24 novembre 2011 à 20h06 Signaler un contenu inapproprié

Je ne suis pas contre la réduction mais je pense qu'il ne faut pas oublier qu'il y a bien d'autre moyens technologiques de se déplacer que la combustion des dérivés pétroliers ; on peut par exemple citer le gaz (issu des gisements souterrains ou de la méthanisation possible en stations d'épuration et en centre de traitement de déchets pour tous les déchets fermentiscibles), l'électrique (mais arrivé trop en retard pour être qualifié d'exemple et avec un impact environnemental tout de même important à la fabrication), les huiles alimentaires filtrées ("recyclées"), les biocarburants (mais que ceux provenant de plantes élevées en processus biochimique industriel ou ne prenant pas la place de l'agriculture alimentaire ou d'une forêt primaire) et les vieilles technologies alternatives de moteur. Il est fort probable que toutes ces technologies différentes et souvent plus socialement intelligentes que le moteur essence/diesel ont été systématiquement complètement étouffées par les lobby pétroliers et automobiles qui marchent depuis trop longtemps main dans la main.

Lionel | 25 novembre 2011 à 12h51 Signaler un contenu inapproprié

Et merci au chauffage au bois et ses particules fines !!
Et merci au véhicule diesel et ses particules fines !!

Gap | 30 novembre 2011 à 10h54 Signaler un contenu inapproprié

bonjour peut on m expliquer cette pollution aux particules telephoner par les prefectures comme tres grave quand ont se trouve a cotè de la mer et que le vent a rencontrè huit pots d echappements et trois cheminèes de maison alors que ils trouvent normal les epandages de lisiers et fumiers a proximitè des habitationssurtout le vendredi car personne ne peu se plaindre et il n est plus question de mettre du linge a secher dehors car l odeur ce fixe dessus fermer portes et fenetres a savoir qu il y a 30 ans ( moi meme d origine agricole)le fumier ne sentè presque rien il etait le plus souvent a cotè de la maison

bucheron | 23 mars 2012 à 23h39 Signaler un contenu inapproprié

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