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Actu-Environnement

Pommes de terre OGM : BASF retire ses demandes d'autorisation dans l'UE

Agroécologie  |    |  D. Laperche

Après l'arrêt du développement de nouveaux produits transgéniques destinés exclusivement au marché européen, le géant allemand de la chimie BASF, a annoncé mardi 29 janvier vouloir retirer ses demandes d'autorisation de commercialisation dans l'Union européenne de produits plus anciens : les pommes de terre génétiquement modifiées (OGM) Fortuna, Amadea et Modena.

"La poursuite des investissements ne peut être justifiée en raison de l'incertitude de l'environnement réglementaire et les menaces de destructions sur le terrain", a indiqué dans un communiqué le numéro un de la chimie au niveau mondial.

Il devrait également abandonner ses activités de recherche et de développement sur l'amélioration nutritionnel du maïs aux Etats-Unis. Six sites seront fermés : dans l'Olivia, Minnesota, Henderson, dans le Nebraska, Weldon et Sycamore, Illinois, Estherville, Iowa, et l'un des deux sites à Ames, dans l'Iowa. Au total, environ 40 postes seront supprimés.

Cette décision s'inscrit dans un contexte d'incertitude concernant l'avenir des OGM en Europe. Alors que l'AFP avait relayé, mardi 22 janvier, la volonté de la Commission européenne de geler le processus d'autorisation pour la mise en culture d'OGM, celle-ci a aussitôt démenti l'information.

Réactions3 réactions à cet article

Mettre en attente les demandes de mise sur le marché est une chose, supprimer la recherche sur les OGM en est une autre ...
Sympathie pour les chercheurs qui vont se retrouver au chômage ...

Arnolf | 30 janvier 2013 à 09h07 Signaler un contenu inapproprié

Super, l'industrie européenne des OGM est définitivement morte, Monsanto est absolument seul à occuper le terrain.

Les militants anti-OGM n'hésitez pas, vous pouvez donner vos coordonnées bancaire à Monsanto, je pense qu'ils sont prêts à vous faire un chèque de remerciement vu la valeur pour eux du travail de sape systématique de la concurrence que vous avez mené !

C'est un peu comme quand Greepeace empèche la construction de centrale nucléaire, et laisse du coup absolument tout le champ libre aux centrales charbon à la place, cf la Chine qui a 1% de nucléaire, et une pollution aux particules fines due à l'automobile, mais aussi aux centrales charbon, qui est à un niveau hors des échelles de mesure en ce moment.

jmdesp | 30 janvier 2013 à 11h30 Signaler un contenu inapproprié

Ne vous faites pas de souci, M. Arnolf pour les chercheurs de BASF. Ils seront accueillis à bras ouvert chez Monsanto.

Non, M./Mme jmdesp, elle n'est pas encore définitivement morte. Il reste Syngenta, certes suisse et par conséquent non communautaire, mais tout de même européen, même si sa recherche se fait sous des cieux plus cléments.

Mais adieu, donc, à 'Fortuna', ce prototype de pomme de terre résistante au mildiou grâce à deux gènes cherchés dans une pomme de terre sauvage. Adieu, donc, une extraordinaire réduction des traitements fongicides.

Enfin, elle nous reviendra peut-être quand elle aura fait ses preuves en Amérique – pour le plus grand bonheur des producteurs américains – et quand notre vieille Europe aura décidé de regarder l'avenir plutôt que de se muséifier.

Wackes Seppi | 05 février 2013 à 02h17 Signaler un contenu inapproprié

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