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Démarche Qualité PAC : vers une meilleure structuration du marché des pompes à chaleur

Alors que le marché des pompes à chaleur géothermiques pour le chauffage des bâtiments a le vent en poupe, l'AFPAC vient de lancer la démarche Qualité PAC de manière à structurer la profession autour d'une démarche qualité.

Energie  |    |  C. Seghier
Le système de pompe à chaleur (PAC) qui permet de capter de l'énergie thermique à partir de l'environnement extérieur connaît en France un réel développement depuis quelques années à l'instar d'autres pays d'Europe ou d'Amérique du Nord. Selon le type, une PAC va puiser des calories dans l'air extérieur (aérothermie), dans le sol (géothermie) ou dans l'eau (nappe ou puits) et les transfère à l'intérieur.
Selon les estimations de l'Association française pour les pompes à chaleur (AFPAC), les ventes 2005 se sont réparties, selon les typologies des équipements, en 13.000 PAC air/eau, 12.200 PAC géothermales et 5.000 PAC air/air. En 2006, les Français ont acheté plus de 50.000 pompes à chaleur. C'est le double de 2005 !, souligne Pierre Sabatier, président de l'AFPAC.
La France est ainsi devenue le deuxième marché européen (en volume) de la pompe à chaleur derrière la Suède et devant l'Allemagne. Les raisons : l'évolution des prix des combustibles avec le fioul en tête et la mise en place d'un crédit d'impôt. Introduit en 2000, celui-ci a démarré avec un taux de 15 % du coût d'investissement du matériel puis est passé a 40 % en 2005 et à 50 % en 2006*. Le prix du pétrole qui se maintient durablement aux alentours de 60 dollars le baril, le crédit d'impôts de 50 % et une forte demande des consommateurs qui sont de plus en plus sensibilisés aux problèmes de réchauffement climatique, tout cela contribue à un développement du marché, estime Pierre Sabatier.

Dans un contexte où la maîtrise de l'énergie et la réduction des rejets de CO2 dans l'atmosphère, deviennent des enjeux cruciaux, le développement des pompes à chaleur, aux côtés des solutions renouvelables (solaires, bois-énergie…), revêt un intérêt majeur. En effet, si certains considèrent que les PAC ne devraient pas être élevés au rang d'énergie renouvelables du fait notamment de l'investissement nécessaire d'électricité afin de lancer le pompage des calories, la technologie permet une utilisation rationnelle de l'énergie avec une valorisation importante de chaleur d'origine renouvelable pour le chauffage de bâtiment. À ce titre, elles permettent un gain important en émissions de CO2 au regard du fioul ou de gaz. Dans le contexte actuel d'une nécessaire réduction des émissions de CO2, la récente programmation pluriannuelle des investissements de production d'électricité (PPI, instaurée par la loi sur l'énergie du 10 février 2000) prévoit donc l'installation de 100.000 machines par an dès 2010. Au vu de la croissance actuelle, nous devrions dépasser cet objectif et atteindre les 150.000 PAC, précise Pierre Sabatier.

Mais pour installer avec sérieux, faire face la demande du consommateur et à l'émergence de nombreux intervenants, installateurs comme fabricants ou importateurs, des actions visant à structurer la profession autour d'une démarche qualité (charte qualité installateurs, certification des produits, critères minimum de performance à respecter) s'avéraient nécessaires.
Les acteurs du marché de la Pompe à Chaleur au travers de leur association (l'AFPAC), sous le haut patronage de l'ADEME, et avec les partenaires (AFAQ-AFNOR Certification, APAVE, CETIAT, Centres de Formation Technique — Costic, Coprotec, Greta du Roannais, Pôle Cristal de Dinan) ont donc décidé de mettre en place un cadre qualitatif permettant de promouvoir les produits et professionnels qui y répondent : la démarche Qualité PAC.
En effet, à la fin des années 1970, début 1980 et dans un contexte de choc pétrolier, le marché des pompes à chaleur avait connu une véritable essor notamment avec les aides publiques. Mais au cours des années 1980, du fait de la baisse du prix du pétrole, d'une technologique encore très jeune et le manque de bonne pratique d'installation, les PAC ont connu une véritable désaffection. Le but de la démarche Qualité PAC est donc d'éviter aujourd'hui une nouvelle déconvenue.

La démarche Qualité PAC est composée de deux volets : le marquage « NF PAC » pour le matériel et l'obtention de « QualiPAC » par l'installateur.
La marque NF PAC a été mise en place par AFAC-AFNOR CERTIFICATION et est gérée par CERTITA**. Elle est basée sur un référentiel normatif et eurocompatible et doit garantir un niveau de qualité et de performance pour les pompes à chaleur. Aux travers d'essais en laboratoire et d'audit des usines de fabrication, elle vise à certifier un seuil minimal de coefficient de performance (COP) suivant les différents types de PAC et les différentes applications (niveaux de température émetteur), une puissance thermique et une puissance acoustique. Les constructeurs s'engagent dès lors à mettre sur le marché du matériel dont le seuil minimal de COP est au moins de 3.3 (soit 3.3 kWh restitués en chaleur pour 1 kWh électrique consommé). C'est au-dessus du COP 3 demandé par les pouvoirs publics pour qu'un matériel puisse bénéficier du crédit d'impôts de 50 %, indique Jean Pradere le vice-président chargé de la réalisation des moyens de l'AFPAC. Ils doivent également afficher le nombre de décibels émis par les compresseurs afin de garantir un fonctionnement silencieux. Il faut que les clients puissent mesurer les efforts accomplis sur la performance énergétique et acoustique des compresseurs, ajoute Jean Pradere.

QualiPAC est le second volet de la démarche. Il repose sur trois supports : la formation des installateurs avec l'élaboration d'un cursus de formation dans le cadre d'un projet européen Eucert et avec le concours de 6 Centres de Formation Technique, la qualité des installations avec la Charte Qualité « QualiPAC » (un référentiel en dix points à respecter) et un contrôle aléatoire des installations assuré par un organisme de contrôle indépendant comme l'APAVE. Les installateurs qui auront reçu une formation spécifique pourront mettre en avant une charte de qualité et figurer sur une liste qui garantira aux consommateurs que sa machine sera correctement installée, explique Emmanuel Laurentin, le répondant de la Charte Qualité PAC tout en précisant qu'on ne s'improvise pas installateur de PAC. Sa mise en oeuvre nécessite des connaissances dans différents métiers : plomberie, électricité, aéraulique, frigorifique, pour assurer un développement à long terme de la filière et contribuer activement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. D'ailleurs, selon Michèle Pappalardo, l'Ademe serait favorable à un rapprochement et, à terme une intégration de Quali PAC dans Qualit'Enr au côté des marques Qualisol (Solaire thermique), Qualibois (Bois-énergie) et QualiPV (Photovoltaïque).

* Les PAC de type géothermique ou air/eau dont la puissance thermodynamique est égal ou supérieur à 5kW et ayant un COefficient de Performance — COP — supérieur ou égal à 3 en 2006 bénéficient du crédit d'impôt de 50 % aux conditions suivantes :
- Dans un logement acheté neuf, la PAC doit avoir été intégrée par le vendeur ou le constructeur ;
- Dans un logement en construction ou ancien, elle doit être fournie par l'entreprise chargée de l'installation.

Les PAC de type air/air bénéficient du crédit d'impôt de 50 % aux conditions supplémentaires suivantes :
- L'installation est centralisée sur une seule unité extérieure ;
- Le fonctionnement est garanti par le fabricant jusque -15°C extérieur ;
- La puissance calorifique thermodynamique doit être égal ou supérieure à 5kW par +7°C extérieur ;
- L'installation doit avoir été contrôlée par un organisme accrédité par le COFRAC selon la norme NF/EN ISO/CEI 17020.

** Association pour la certification des équipements industriels et appareils domestiques de chauffage

Réactions29 réactions à cet article

OUI, mais....

Pour le bon fonctionnement d'une PAC ou simplement pour un chauffage de qualité quel qu'il soit, il faut avant tout déterminer la quantité de chaleur qui traverse les murs, sols, portes, fenêtres, plafond sans oublier les ponts thermiques, la ventiliation qui est litéralement le poumon de la maison, mais aussi l'étanchéité de la construction. Cette étude sera réalisée selon la région, l'altitude et la température souhaitée pour chaque pièces. Un fois connu cette quantité de chaleur l'installateur pourra conseiller une puissance de machine selon les critères et besoin du client. Ces éléments en main, l'installateur devra choisir un fabricant sérieux qui aura bien sûr les critères de qualité certifiés par des organismes indépendant. En effet, le dirigeant d'un certains fabricant voulant devenir plus gros que sans ancien employeur, aujourd'hui sort des machines de son usine sans essais. Et oui, chauffe eau percé, soudure colmatant le dédendeurs, circulateur défectueux, flexible percé, raccords avec manque de matière, schémas de branchements faux ou douteux, fuites dans les circuits de la machine. C'est du vécu par une entreprise qui avait mis en place depuis des années la démarche qualité " VIVRELEC 4 saisons". Alors Messieurs, faites le ménage dans vos rangs de l'AFPAC. Vos deux lideurs de la géothermie fabricants s'ils sont les deux meilleurs commerciaux sont deux spécialistes du tout commercial et du moins technique. Attention, attention il faut aller plus loin dans la qualité de fabrication.

quitusais

quitusais | 07 avril 2007 à 10h06 Signaler un contenu inapproprié
pac

je suis tout a fait pour 1 demarche qualité pac j ai fait posé 1 pac en releve de chaudiere en novembre 2006 par une sté qui n arréte pas de faire des modifs sur l installation pour une erreur qui se produit des qu il géle .si il y avait des labels pour les installateurs on serait plus confiant sur la pose et la bonne puissance des pac en fonction de l habitation que l on a

patrickthieb | 14 avril 2007 à 21h26 Signaler un contenu inapproprié
La pompe à chaleur : une hérésie ou une ecroquerie

LA POMPE A CHALEUR


James Prescott JOULE, physicien britannique (Salford, près de Manchester, 1818 – Sale, Cheshire, 1889). Il étudia la chaleur dégagée par les courants électriques dans les conducteurs et en formula la loi, qui porte son nom (1841). Il détermina l’équivalent mécanique de la calorie (1842). Il énonça le principe de conservation de l’énergie et étudia avec W. Thomson (Lord Kelvin), la détente des gaz dans le vide. Utilisant la théorie cinétique des gaz, il calcula la vitesse moyenne des molécules gazeuses.

C’était un homme scientifiquement rigoureux comme en fut prodigue le dix neuvième siècle. Curieusement, le siècle suivant, s’il en connut aussi, laissa libre cours aux pires élucubrations pseudoscientifiques parmi lesquelles on notera le mouvement perpétuel, l’effet de serre propre à certains gaz en traces dans l’atmosphère et, suprême ânerie philosophique : la pompe à chaleur.

La thermodynamique est la science physique la moins bien assimilée par l’esprit humain. La notion d’énergie n’arrive pas à assimiler le fait que l’énergie est une valeur absolue, comme la calorie. Cette dernière introduit une notion de chaleur tellement « palpable » qu’il faut quelquefois parler de « Calorie » ou de « Frigorie », suivant qu’on regarde un côté ou de l’autre du réfrigérateur. L’ignare a besoin de cela pour paraître avoir compris ces notions d’énergie, quel que soit son niveau de culture apparente, consacrée par un diplôme où une position officielle.

Si le mouvement perpétuel permettait de prétendre au rendement égal à l’unité, la pompe à chaleur prétend dépasser l’unité de très loin. L’institut de la propriété industrielle, au début du siècle, refusait les demandes de brevets relatives au mouvement perpétuel. Désormais, elle accepte toutes les élucubrations basées sur le principe de la pompe à chaleur. Les services fiscaux font de même.

Le fonctionnement du réfrigérateur muté en pompe à chaleur est constitué par un ensemble de trois éléments :
Un récepteur d’énergie mécanique ou électrique qui répartit son énergie dans deux échangeurs de température : un échangeur chaud appelé radiateur et un échangeur froid appelé évaporateur. La communication entre ces trois éléments s’établit en série et en circuit fermé.

Dans une atmosphère à une température constante donnée, plaçons chacun des échangeurs dans deux calorimètres identiques contenant la même masse d’eau. Soit « M » la somme de la masse d’eau et de l’équivalent en eau du calorimètre. Soit « W » l’énergie absorbée mesurée, par exemple, avec un compteur électrique. Conformément à la loi de JOULE, dite loi de conservation de l’énergie, chacun des deux échangeurs va recevoir, pour l’un « W1 » et pour l’autre « W2 » d’énergie telles que :

« W » = « W1 » + « W2 »

Soit t et t’ les variations des températures dans chacun des calorimètres au moment quelconque choisi pour les mesures.
Dans l’évaporateur, l’énergie potentielle acquise sera : M.t = « W1 »
Dans le radiateur, l’énergie potentielle acquise sera : M.t’ + c = « W2 » où « c » représente les pertes calorifiques de l’installation. On aura finalement :

« W » = M.t + M.t’ + c

On notera qu’il s’agit là de valeurs absolues et qu’aucun raisonnement philosophique sur des transferts d’énergie ne trouve sa place dans l’application de la loi de Joule. En effet, chacun des deux calorimètres va contenir une eau dont la température est différente de celle du milieu ambiant considéré comme infini. Cet écart de température peut être transformé en énergie mécanique aussi bien du côté refroidi que du côté réchauffé. En conséquence, il ne peut y avoir aucun transfert d’énergie entre les deux calorimètres et encore moins production d’une quantité d’énergie supérieure à celle qui a été fournie à la source motrice.

Ce serait trop beau ; On met deux thunes dans le bastringue et on en récupère trois, voire carrément le Jack-Pot.

Rendement de l’installation

L’énergie « W » subira des pertes calorifiques d’environ 20% soi 0,2W. Les deux échangeurs se partageront le reste soit pour chacun : 0,4W
Si l’on considère la production de froid, le rendement sera M.t/W= 0,4 (40%)
Si l’on considère la production de chaleur : le rendement sera donc (M.t’ + c) = 0,6 (60%)

Si l’on emploie l’énergie électrique équivalente dans un vulgaire radiateur électrique à résistance, le rendement sera de 100%.

La pompe à chaleur est bien une élucubration qui n’a rien de scientifique. C’est un peu comme de prétendre que la géométrie est l’art de raisonner juste sur des figures fausses. Pourtant, comme pour l’effet de serre dû au gaz carbonique, c’est mondialement admis par de bien grands savants officiels. Toute la presse fait écho de ces âneries et, comme le disait avec humour un leader politique :

« Puisque c’est écrit dans le journal ; c’est que c’est vrai. »

Nos services fiscaux en tiennent compte dans la fiscalité des revenus. Tous ces gens là considèrent donc que James Prescott JOULE n’a dit que des conneries. Pourtant…C’est peut-être parce qu’ils n’ont rien compris à la thermodynamique.

François TATARD à DINARD | 29 octobre 2007 à 12h28 Signaler un contenu inapproprié
Norme NF PAC

Comment le laboratoire va t-il certifier des produits qui sont fabriqués pour la plupart en asie ( PAC Split- Inverter) le laboratoire dit qu'il va vérifier dans les usines, mais comment peut-il faire des vérifications in situe sans prévenir lorsque les usines de fabrication sont en Chine, Coréee...

Getz | 10 décembre 2007 à 19h45 Signaler un contenu inapproprié
Quelqu'un qui a compris, enfin...

Mon cher monsieur, je vous félicite vous avez compris que la Pompe a chaleur n'est pas un jouet et qu'une étude de deperditions est essentiel au dimensionnement d'une PAC. Et comme vous le dites si bien, les deux leader sont loin d'etre les meilleurs dans se domaine !!!

M. DUBANT, responsable bureau d'etude thermique.
Société MA Géothermie.

PAC55 | 10 décembre 2007 à 21h06 Signaler un contenu inapproprié
Re:La pompe à chaleur : une hérésie ou une ecroque

Personne ne conteste ces calculs. En revanche, la conclusion me parait erronée ; teintée même de mauvaise foi ?

La plupart d'entre nous ne conteste pas l'impossibilité de créer de l'énergie à partir de rien... Simplement, une pompe à chaleur permet de transférer des calories d'un milieu froid (l'air extérieur, dans le cadre de l'aérothermie) à un milieu chaud (le fluide caloporteur du plancher chauffant, par exemple). Le rendement n'est pas de 100 %, sinon le COP serait infini ! Ce dernier reflète simplement le rapport entre la puissance utilisée pour chauffer l'habitat et celle qui est utilisée pour opérer le transfert de l'extérieur vers l'intérieur.

Ainsi, une PAC dont le COP est de 3 consommera 3 fois moins de puissance électrique pour chauffer une habitation qu'un simple convecteur. C'est toujours bon à prendre, non ?

gers32 | 15 janvier 2008 à 09h25 Signaler un contenu inapproprié
Re:La pompe à chaleur : une hérésie ou une ecroque

Dans le cas des PAC on ne parle pas de rendement mais de COP ou de EER ce qui n'est absolument pas pareil.
Pour un vulgaire radiateur électrique le COP=1, pour une PAC le COP =4.
Votre conclusion serait valable c'est dans le domaine de la chaudière à condensation où les constructeurs annoncent des "rendements" de 105% sans toujours préciser qu'il utilise pour leur calcul le PCI et non le PCS.
Je crois que là aussi il faudrait calculer le COP !!!!

Cordialement

hashbe | 25 janvier 2008 à 09h00 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:La pompe à chaleur : une hérésie ou une ecro

Vos calculs sont certe tres interressant,mais vu les prix des installations pratique en france et le cout du materiel ,les amortissement (15 ans voir +)sont 'elles que lorsque que vous aurez fini ceux ci, votre materiel sera bon a changer,user et remake .. ,vous aurez l'impression d'avoir fait des economies sauf dans la realite de votre portefeuille seul les nombreux margoulins eux auront gagnes de l'argent pas vous

harley2 | 23 mars 2008 à 17h58 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une hérésie ou une e

Cher monsieur, l'amortissement d'une installation est d'autant plus rapide que le prix de l'énergie combustible utilisée est élevé et que les déperditions du bâtit sont importantes.(bâtit ancien peu ou moyennement isolé)
Dans les zones non rattachées réseau gdf, lorsque l'on utilise du fioul domestique ou le gaz propane liquide, l'amortissement d'une telle installation peut être très court (3 ans dans l'ancien et le double dans le neuf).
Si vous disposez d'une chaudière "gaz de ville", l'équation est différente puisque cette énergie est vendue en France 'hors prix du marché". Se chauffer au gaz de ville est pour l'instant encore très intéressant et l'amortissement dans ce cas seulement est plutôt d'une dizaine d'année. Il est à noter que maintenir un prix publique du gaz complètement déconnecté du marché est intenable à cout-moyen terme et que cette energie (d'ailleurs dont le cour est rattaché à celui du pétrol) ne fera que progresser rapidement.
Quant à la durée des pompes à chaleur, les matériels de qualités sont dimensionnés pour fonctionner 25 ans à une charge de 2000 h par an.
UN INSTALLATEUR

iceman007b | 05 avril 2008 à 08h00 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une hérésie ou un

très cher Mr vu le prix de tels installations, même si le cout des énergies fossiles continue a monte l'amortissement de ce type de matériel n'est toujours pas rentable sauf cas d'une nouvel construction intégré dans le prix sachant que le remplacement d'un système de chauffage complet pour une surface de 150 m2 oscille entre 20.000et 25.000€ plus la consommation EDFa integrer votre dispositif vous coutera toujours de l'argent même avec crédit d'impôts sur le matériel!!
Quand a la durée de vie du matériel, je contredis votre argument elle est au maximum de 15 ans +/-
De plus la température maximum que vous obtiendrez chez vous ne sera que de 20° max par 1°ou 2° et par grand froid s'est une autre paire de manche seul la géothermie reste valable, mais la aussi son cout est prohibitif. Ce ne peut être qu’un complément tout au plus, il suffit de voir le nombre de victimes des nombreux installateurs qui leur avait promis monde et merveille avec ce type de dispositif .

harley2 | 05 avril 2008 à 18h02 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une hérésie ou

Monsieur, Pour une maison d'environ 150m² une PAC installée coute environ 15000€. Une installation de ce type est toujours rentable et avec le credit d'impot, elle est amortie en 5 à 7ans. De plus s'il y a un entretien annuel sur votre PAC, celle-ci à une durée de vie supérieure à 15ans. Il y a desPAC de 25 ans qui tournent toujours. Je ne sais pas ou vous avez trouvez vos informations. Les PAC si elles sont correctement dimensionnées fourniront la température désirée jusque -15 à -20° et auront toujours un COP supérieur à 1. Le moment ou la Pompe à chaleur à le plus de mal à travailler c'est au alentour de 0° et lorsqu'il y a beaucoup d'hygrométrie dans l'air car le groupe extérieur va givrer donc il va y avoir des cycles de degivrage ce qui va augmenter un peu votre consommation électrique. Il y a toujours des gens qui se font avoir.. et surtout il y a des installateurs peu scrupuleux..

Sandra | 06 avril 2008 à 11h53 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une hérésie

je prefere une bonne chaudiere a bois et la je fais des economies reel pour un cout de 400€ /ans .Visiblement, vous ne me convaincrez pas de tel système ont temps d'amortissement erroné vue leurs cout et entretien et panne a rebond qu'il ne faut pas oublie bien heureux le naïf qui croie a l'enchantement quand à l’information elle nous montre qu'il ne faut pas se laisser séduire trop vite parles louange des installateurs et vendeurs a titre d'exemple en voici 1 en rapport de votre démonstration:et nombreux sont'ils !!

c'était en principe le but de la manoeuvre! En installant une PAC relève de chaudière air/eau, nous devions économiser 50% d'énergie et agir pour l'environnement. Hélàs la PAC ne marche plus depuis le début de la saison froide. Nous avons du faire rentrer du fuel à un prix défiant toute concurrence alors que nous avons investi 14000 euros pour économiser du chauffage. La société Domatherm qui reste inaccessible depuis septembre, n'assurant ni sa garantie ni son SAV, à force de menaces sort enfin de son silence pour me proposer un échange de PAC. Cette fois ce sera la merveille des merveilles. Mais comment y croire puisque c'est la "3eme fois" qu'on va nous la changer? Si cette nouvelle merveille tombe encore en panne, Domatherm ne viendra pas mieux nous dépanner. Nous pensons sincèrement qu'il vaudrait mieux qu'on nous rembourse et investir dans du matériel plus sérieux. En attendant c'est une belle arnaque! Tant pour le particulier plein de bonne volonté qui investit gros pour économiser l'énergie que pour l'Etat qui distribue ses deniers à des entreprises malhonnêtes. Je ne sais que faire? J'ai vu sur des forums que Domatherm a fait de nombreux mécontents. Je cherche un expert. Si je ne suis pas convaincue des performances de la Domapac Domatherm HLSR8-AB à la vue de celles de ses soeurs, je ne sais que penser de la 2eme proposition de Domatherm la PAC Mecatherm Beta. Avez-vous une idée? Merci

harley2 | 06 avril 2008 à 16h41 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une héré

la vrai realitedes choses PAC aérothermiques sont les moins chères (entre 7 000 et 9 000 € avant crédit d'impôt) et les plus simples à installer : une prise d'air extérieur suffit, la PAC elle-même n'occupant pas plus de place au sol qu'une machine à laver. En revanche, ces modèles sont déconseillés là où les hivers sont froids. "Le COP d'une PAC est d'autant plus élevé que l'écart entre la température extérieure et intérieure est faible", explique Dominique Cacavelli. Lorsque la température extérieure diminue, le COP baisse aussi. Sur la fiche technique d'une PAC air/eau, nous avons relevé un COP de 3,9 à 7 °C qui passait à 1,97 en cas de température inférieure à 0 °C. De plus, "les coefficients annoncés par les fabricants sont mesurés en laboratoire. Ils doivent souvent être diminués de 1 à 1,5, parfois même un peu plus pour certaines PAC aérothermiques", avertit Sylvain Chirat, de l'EIE de Lyon. Ainsi, une PAC avec la performance minimale exigée par le crédit d'impôt (COP de 3, mesuré à 7 °C) peut avoir, à certaines périodes de l'année, un coefficient réel de 1, ce qui équivaut à 1 kWh d'électricité consommé pour 1 kWh de chaleur. La pompe à chaleur revient alors aussi cher qu'un chauffage électrique ! Sauf à prévoir une chaudière destinée à prendre le relais dans les périodes les plus froides, une PAC aérothermique n'est pas à installer si vous vivez dans le Nord-Est ou en altitude. Dans le Sud, en revanche, ce type d'équipement est très apprécié. Dans les régions méridionales, vous pouvez également envisager la pose d'une PAC air/air. Cet équipement restitue les calories captées dans l'air extérieur sous forme d'air chaud via un système d'air pulsé ou des ventilo-convecteurs. Ces PAC sont depuis peu éligibles au crédit d'impôt, et offrent l'avantage, en été, d'être utilisables comme climatiseur, en inversant leur fonctionnement (la pompe capte les calories de l'air intérieur, donc le refroidit, et les rejette à l'extérieur). En revanche, ces installations ne sont pas compatibles avec un chauffage central existant, et requièrent un équipement d'appoint pour les jours les plus froids. En outre, elles sont victimes de leur succès : "avant le crédit d'impôt, les devis s'élevaient à 9 000 € environ. Aujourd'hui, sur les foires et salons, il n'est pas rare d'en voir à 24 000 € !" déplore Sylvain Chirat. Veillez donc à ne pas surpayer un tel équipement

harley | 09 avril 2008 à 18h37 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une h

Je suis surpris d'un prix maximum de 24000€ pour un PAC AIR/AIR. Car ce prix correspond plus à un PAC SOL/EAU (capteur en surface) et ce dernier est de tres loin plus fiable que le AIR/AIR concernant la stabilité de la température intérieur.
Pour ma part, je suis en pleine réflexion pour un PAC SOL/EAU (capteurs vertical), le prix sera assez élevé mais au moins j'ai la garanti d'une température intérieure réguliere . Le seul "hic" c'est le prix et sa rentabilité à moyen terme (10ans) en rénovation sachant que je désire remplacer ma chaudière au gaz dont le prix du gaz augmente de 10% en moyenne par an.
Mias comme tout projet, il faut bien réfléchir sur le choix, les artisans et les produits disponible.

SHARPEI64 | 20 avril 2008 à 16h39 Signaler un contenu inapproprié
Re:Quelqu'un qui a compris, enfin...

Comme vous vous présentez comme un professionnel de la Géothermie, j'aimerai votre aide pour comprendre certaine choses que je ne trouve pas sur internet.
Dans le calcul de rentabilité ou de consommation rapporté au m2, comment doit-on définir une pièce avec charpente apparente ? Par exemple si cette pièce fait 50m2, doit-on reporter cette valeur dans la somme de la surface globale de l'habitat ou faut-il la majorer d'un coefficient car la chaleur demandée pour cette pièce sera supérieure à celle dont la plafond est à 2,5M ?
Je vous remercie par avance pour vos conseils.

SHARPEI64 | 20 avril 2008 à 16h48 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Quelqu'un qui a compris, enfin...

En effet la puissance de chauffage dans une habitation est très aléatoire suivant les ponts thermiques que l'on retrouve, sous les rampants il faut bien sur tenir compte du volume, et de la résistance thermique des matériaux mis en œuvres pour avoir une puissance correcte...
Mais c'est déjà le cas dans l'ensemble de l'habitation et pièce par pièce.
L'étude de déperdition globale ne sert qu’à dimensionner la puissance de chauffage et non a son installation.

Cordialement

Charles DUBANT

Anonyme | 21 avril 2008 à 09h13 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une héré

Bonjour,
Comme toujours et partout il y a des gens sérieux et des incompétants.
En ce qui concerne les installateurs demandez leur s'ils ont la certification QUALIPAC qui les oblige à respecter une charte de qualité, à suivre une formation, à passer un examen de compétence et à accepter d'être audité sur plusieurs de leurs réalisations.
Pour le matériel il existe la norme NF-PAC et toutes les machines n'ont pas été validées.
Voyez sur le site le l'AFPAC la liste des installateurs QUALIPAC ainsi que la liste des machines NF-PAC.
Il existe également une certification QUALIFOREUR pour la géothermie verticale.
Les systèmes de Pompe à Chaleur pour le chauffage (et/ou la climatisation) ça fonctionne! Il faut cependant que se soit étudié et réalisé par des personnes sérieuses. Il s'agit de technique thermodynamique pas de "commerce" de détail ! ! !

hashbe | 05 mai 2008 à 18h58 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une hérésie

De plus les impots font des redressements fiscaux a pratiqement toutes les personnes qui ont fait installer ce type de chauffage pompes a chaleur air/air ils ne comptent pas les unitees interieur meme pour des installations de 2006.

jp | 25 mai 2008 à 21h45 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une h

Bonjour,
Il est vrai qu'il y a des qualifications en cours : la NFPAC pour les machines et la QUALIPAC pour les professionnels. Mais hélas ces deux qualifications ne sont pas encore en application et ne devrait pas l'être avant l'année prochaine. il faut esperer que ce ne sera pas la même chose que pour la norme QUALIBOIS.. De plus certains fabricants sont encore en cours d'homologation.
Les energies renouvelables ne sont en effet pas un commerce de détail et c'est une jungle complète, les particuliers ont tendance à acheter à la sympathie du vendeur et bien souvent vont au prix le plus bas.
Les personnes réellement habilité à vendre de la PAC sont professionnels du froid (ils ont les formations pour) Une pompe à chaleur ne se dimensionne pas comme une chaudière classique, il faut tenir entre autre compte de la perte de rendement lorsque l'on passe en température négative et les pompes à chaleur du moment ou elles sont bien dimensionnées fonctionne sur tous les départements y compris les plus froids.

Sandra | 25 mai 2008 à 23h00 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : un

Vous avez totalement raison une PAC doit être correctement dimensionnée en fonction de critères locaux: bilan thermique, température de base, ...
La qualification "QualiPAC" est opérationelle. Les formations permettant de préparer le QCM Européen également.
Je vous communique un centre de formation qui assure cette formation: CFA-BTP 3 impasse G. Dazet 31100 TOULOUSE Tel: 05.62.87.86.20

hashbe | 26 mai 2008 à 15h19 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une héré

bonjour,

je connais plusieurs clients voisins satisfaits de leur pac mécatherm/sanyo, et vais me faire installer la même.
Mais attention à la qualité de la pose!

miclaf82 | 15 juillet 2008 à 15h55 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une héré

c'est un bon produit qui vient en plus de passer et d'obtenir la norme NF

roller | 04 août 2008 à 01h18 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une héré

merci de me dire ou vous en êtes avec domatherm, car je cherche des solutions aux problèmes des domopac

montanarir@aol.com

Anonyme | 22 août 2008 à 05h01 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une hérésie

je suis d'accord avec vous mais il faut savoir qu'une pac bien configurer peut vous amener a faire de reelle economie car on parle beaucoup du cop mais pas de courbe de chauff alors que le principale objet de chauffer une habitation s'est comme pour aller chercher une baguette de pain la voiture pourquoi demarrer un moteur alors que le boulanger et pas loin se qui veut dire pourquoi j'ai 21°C dans ma maison et devrais faire demarrer ma pompe a chaleur les detail sont a demander a la suite pour connaitre les paramettres.

Anonyme | 03 septembre 2008 à 09h48 Signaler un contenu inapproprié
a propos de quali entreprises

je voudrais avoir plus d'infos sur cette qualifiquation
merci d'avance

Anonyme | 11 septembre 2008 à 06h03 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : une h

et que pensez-vous de la marque THERMO ECO, nous recevons le
représentant ce jour. Il nous propose une PAC air/eau en relevage de chaudière COP à -5 = 2.1 à 0 = 2.8 et à +5 = 3.2
pour un prix de 12700 € pose comprise. Ma maison fait 95 m2.

Merci pour vos commentaires.
Annick

Anonyme | 26 septembre 2008 à 14h44 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:La pompe à chaleur : un

je ne connais pas cette marque, mais demandez s'il ont obtenus la norme NF. Sur ce marché, il y a pénurie de materiel, du coup les installateurs vendent n'importe quelles marques pourvu, qu'elles soient disponible.
un conseil choisissez NF et acceptez un certain délai pour la pose

roller | 26 septembre 2008 à 23h07 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:La pompe à chaleur : une hérésie ou une ecro

Non : On ne "transfert" pas des calories qui ne sont pas le fameux fluide calorique du 18° siécle: E=MCDt vous ne pouvez pas en sortir. Je propose une expérience avec des mesures et vous me répondez par de la littérature.
Si en mettant deux thunes dans le bastringue on en récupère quatre, il y a bien longtemps qu'on exploiterait avec succés cette manne gratuite. Or cela ne marche pas. La thermodynamique comme la physique est une science expérimentale et personne n'a jamais fait l'expérience proposée.

artilleur | 19 mai 2009 à 16h54 Signaler un contenu inapproprié
on change de nom et cela change tout

au lieu de rendement dites "COP" et toutes les hérésies sont permises.
Pourquoi l'expérience proposée n'a-t-elle jamais été faite? Il n'y donc plus de laboratoires de thermodynamique dans le monde?
Ce n'est pourtant pax coûteux ni compliqué.?????

artilleur | 21 août 2010 à 15h20 Signaler un contenu inapproprié

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