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Actu-Environnement

La population de gros poissons a chuté de deux tiers en raison de la surpêche

Une étude des chercheurs de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), publiée dans la revue "Marine Ecology Progress Series (1) ", démontre l'impact de la surpêche sur les stocks de gros poissons qui ont chuté de deux tiers en 130 ans.

Aux côtés de chercheurs canadiens, italiens et espagnols, les scientifiques ont passé au crible plus de 200 modèles d'écosystèmes océaniques sur l'ensemble de la planète, pour évaluer l'évolution de la biomasse mondiale en poissons de 1880 à 2007 révélant l'"effondrement" des populations de grands prédateurs.

Plus de la moitié (54%) de cette perte s'est produite au cours de ces 40 dernières années, "soit depuis le début de la pêche industrielle dans les années de 1970". Thons, mérous, raies, requins, espadons… sont les "mets préférés des consommateurs, incitant les pêcheurs à prélever ces grandes espèces marines. Recherchant en premier lieu ces captures à forte valeur économique, ils ont tendance à les prélever jusqu'à épuisement des stocks de pêche", souligne l'IRD. Selon la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), 12% des espèces de mérous, 11% de thonidés et 24% de requins et de raies sont menacés d'extinction.

La perte de ces espèces a des "conséquences en cascade" sur la chaîne alimentaire et l'équilibre des écosystèmes. "Elle perturbe l'équilibre des populations de leurs proies – petits poissons, méduses, etc. – qui, elles, prolifèrent".

1. En savoir plus sur l'étude
http://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010062928

Réactions4 réactions à cet article

Ces chercheurs commencent sérieusement à radoter

En 2011, une nouvelle étude annonçait déjà

Une nouvelle étude souligne le déclin alarmant de poissons prédateurs

http://cfp-reformwatch.eu/fr/2011/02/new-study-highlights-alarming-decline-of-predator-fish/
Une nouvelle étude souligne le déclin alarmant de poissons prédateurs

2011-02-22, 14:01 | Mis à jour: 2011-02-27, 21:24

Au cours des 100 dernières années, le nombre des grands prédateurs marins comme la morue, le thon et les mérous a diminué des deux tiers, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de la Colombie britannique (Canada).

Les échéances sur la gouvernance de la haute mer se profilent avec l'interdiction de toutes pêches commerciales dans cette zone océanique (de non droit !) Mais qui cache de fabuleuses richesses minérales...

C'est la commission océan mondial pilotée par la richissime fondation étatsunienne Pew (qui finance toutes ces études "catastrophe")
voir le programme envisagé pour la haute mer dans l'article d'Actu-Environnement :
Huit propositions phares pour sauver les océans

aquablog | 28 novembre 2014 à 11h11 Signaler un contenu inapproprié

Nous avons la mémoire si courte qu´il nous faut pour prendre acte, continuellement nous répéter les faits . Toutefois il y tant de nouvelles études avec des approches scientifiques si différentes qu´il est toujours bon de les lire.

Ce que je note souvent dans les réactions, c´est leurs côtés blanc ou noir des choses ou bien ces critiques qui n´ont rien à voir avec la publication ou enfin des critiques idéologiques. Ce qui m´intéresse
c´est en quoi une réponse va m´apporter de nouveau et quelle action en tant que citoyen-consommateur je vais prendre.

En ayant vécu de longue années au Canada, j´ai vu l´impact de la surpêche sur les pêcheries du Quebec, de Terre Neuve, du Labrador à
l´Est. Il a fallu prendre des mesures qui ont eu des coûts socio-economiques et environnementaux élevés. L´idéologie n´avait rien à voir dans les décisions politiques de quota ou de fermeture des pêcheries. Il fallait avant tout reconstruire les populations marines suivant les recommandations des études scientifiques. Cela a pris du temps mais cela fut fait.

Suivant cet exemple, les questions environnementales vont en delà du cadre idéologique, car à part quelques pilleurs qui misent sur le court terme, en général une entreprise fonctionne avec une vision de développement sur le long terme. Le cas canadien a démontré comme dans la plus part des cas des résistances avec ses lobby. Mais quand il y a plus rien à pêcher les lobby ne serve plus à grand chose si ce n´est
d´aider à la conversion.

Joel | 28 novembre 2014 à 19h09 Signaler un contenu inapproprié

Anecdote: Prés de Banyuls se trouve une reserve marine et on si on compare la taille des poissons qui s'y trouvent avec les mêmes vivant (loin) en dehors on remarque une grosse différence de taille.
Si on compare avec eux qui sont chez les poissoniers on voit bien que TOUS leurs poissons n'ont pas atteint leur taille normale.

Le problème de la surpêche est que les responsables ne voient que LEUR profit et quand une espèce disparait ils n'en ont rien à faire, ils s'attaquent a d'autres et ainsi de suite.

Là dessus s'ajoute la pisciculture qui est une véritable escroquerie ecologique dans la mesure ou l'on pêche une quantité phénoménale de poissons qui serviront juste a alimenter les élevages de poissons CARNIVORES. Il y a un rapport de 2kg de poissons sauvage pour 1kg de poisson d'élevage. Depuis un moment l'emploi d'autres aliments est toléré en substitution partielle. Mais ce ne l'est que parce que la pêche était si importante qu'elle menaçait des espèces normalement trés répandue dont les "stocks" fondaient a vue d'oeil.

ami9327 | 28 novembre 2014 à 23h38 Signaler un contenu inapproprié

@ Joël
Au Canada Atlantique, la pêcherie de morue dont dépendaient des dizaines de milliers de personnes (pêcheurs et employés des usines) et qui atteignait plus d'un million de tonnes de captures annuelles, n'est jamais repartie après l'effondrement de la ressource et ce malgré un moratoire depuis le début des années 1990...

aquablog | 01 décembre 2014 à 12h28 Signaler un contenu inapproprié

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