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Actu-Environnement

Lancement des huit premiers éco-quartiers franciliens

L'Etat, les collectivités et les aménageurs ont lancé le 3 mars les huit premiers éco-quartiers d'Ile de France. Si certains travaux ont débuté, l'essentiel sera entamé dans les trois prochaines années.

Aménagement  |    |  R. Boughriet
Huit contrats-cadre Eco-quartiers franciliens ont été signés le 3 mars entre l'Etat, les collectivités et les aménageurs. Ces huit projets s'inscrivent officiellement dans le cadre du Grenelle de l'Environnement et du contrat de projets 2007-2013 partagé par l'Etat et la région.

Trois projets se situent en Seine-et-Marne (77) : l'éco-quartier du Sycomore à Bussy-Saint-Georges, celui de Foch-Roosevelt à Meaux et celui de Montévrain. Deux autres projets se trouvent dans les Yvelines (78) : l'éco-quartier de la Boucle-de-Chanteloup et celui des Hautes-Garennes à Mantes-la-Jolie/Rosny-sur-Seine. Les trois derniers éco-quartiers concernés sont celui de l'Ile Saint Denis et des Docks de Saint Ouen en Seine-Saint-Denis (93) ainsi que celui de Louvres Puiseux dans le Val d'Oise (95).

Respectueux de l'environnement, ces éco-quartiers sont caractérisés par une mixité entre logements, activités, équipements et espaces publics, a indiqué le préfet de la région, Daniel Canepa à la signature des contrats-cadre.

Ces huit projets concernent des opérations d'au moins 1.000 logements, desservies par un mode de transport en commun structurant. Ainsi, l'éco-quartier des Docks de Saint-Ouen, d'une superficie de 100 hectares, comprend 4.000 logements dont 40% de logements sociaux tandis que celui de Louvres Puiseux permettra de créer 3.500 logements et de doubler la capacité de logement locale.

De son côté, l'éco-quartier fluvial de l'Ile-Saint-Denis (93) qui concerne 1.000 logements accueillera notamment des bâtiments répondant à différentes normes de performance énergétique dont les labels ''basse consommation'' BBC2005 et Passivhaus. Le quartier proposera également des modes de déplacements alternatifs à la voiture.

A Montévrain, un parc de 21 hectares va être aussi créé au sein du futur éco-quartier de 153 hectares, lequel occupera à terme près d'un tiers de la commune. Un parc de 12 hectares est également prévu dans l'éco-quartier des Docks de Saint-Ouen et celui du Sycomore à Bussy-Saint-Georges qui concerne 3.000 logements dont 30% de logements sociaux.

Autre éco-quartier : le projet de la Boucle à Chanteloup s'inscrit dans le territoire de quatre communes : Triel-sur-Seine, Chanteloup-les-Vignes, Andrésy et Carrières-sous-Poissy. Il concerne 3.000 logements et prévoit la création d'un transport en commun reliant l'éco-quartier aux gares de Poissy et Verneuil-sur-Seine.

Certains travaux ont débuté, d'autres seront entamés dans les trois prochaines années, a indiqué le préfet de la région Ile de France Daniel Canepa. D'autres contrats cadre sont en cours d'élaboration entre les collectivités et l'Etat sur de nouveaux territoires de projet. Et d'autres éco-quartiers sont à l'étude, suite à l'appel à projets Nouveaux Quartiers Urbains, initiés par le Conseil Régional. Par ailleurs, un séminaire d'avancement de ces projets est prévu fin 2009 et réunira l'ensemble des partenaires.

Rappelons qu'avec le lancement en novembre 2008 du plan '' villes durables'' par le MEEDDAT, les collectivités sont invitées à réfléchir à de nouvelles formes d'aménagement du territoire que ce soit à l'échelle du bâtiment, du quartier ou de la ville dans son ensemble. Ce plan vise à répondre aux engagements du Grenelle qui souligne, dans le projet de loi de mise en œuvre, que l'Etat encouragera la réalisation par des agglomérations volontaires de programmes globaux d'innovation énergétique, architecturale et sociale en continuité avec le bâti existant.

Réactions2 réactions à cet article

Eco quartier + incinérateur = banlieusards inquiet

L'envers du décor du futur quartier vert de Saint-Ouen ne serait pas si rose.

Les habitants de Saint-Ouen, ville du 93 aux portes de Paris, s'inquiètent pour leur santé et leur cadre de vie.
Les futurs bâtiments des Docks, dont une dizaine de tours de 16 étages, seront construits au pied d'un incinérateur de déchets.
Comment garantir la santé publique ? Et que dire de la mixité sociale : quelles populations viendront habiter dans un tel environnement ?

ChroniquesMaBanlieue.com | 12 mars 2009 à 16h10 Signaler un contenu inapproprié
Pas de logement sans jardin cultivable.

Le meilleur développement (très !) durable serait de créer des logements accompagnés d'une parcelle destinée au potager ou à l'arboriculture fruitière. (Il est impensable de constater que dans beaucoup de quartiers de "villes à la campagne", il y est interdit de cultiver autre chose que des fleurs !!!)
Des expériences sont en cours avec les jardins "populaires" dans lesquels les gens ne s'ennuient pas (Convivialité, production potagère, arbres fruitiers ...) Leur seul inconvénient est dans le "tour de rôle" qui fait que les usagers ne sont pas motivés suffisamment (Les fans de bio, par exemple, rechignent à exploiter des parcelles traitées par les prédécesseurs)
Pourquoi ne pas faire de ces quartiers très utiles et productifs, des lieux où il fait bon vivre tant physiquement que moralement ? Surtout que beaucoup de territoires franciliens non encore bétonnés sont dotés de terres remarquables.

Esteban2 | 16 mars 2009 à 08h46 Signaler un contenu inapproprié

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