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Actu-Environnement

100% de produits bio dans les cantines scolaires : un objectif inatteignable ?

Le bio est encore très minoritaire dans les cantines scolaires malgré les objectifs du Grenelle. En cause : le surcoût par rapport aux produits traditionnels. Pourtant des solutions existent à l'instar de celles utilisées par la ville de Saint-Etienne qui affiche déjà 70% de bio dans ses écoles.

En moyenne, seulement 2 % des aliments consommés en cantines scolaires sont produits par l'agriculture biologique. Une proportion qui reste bien loin des 20 % prévues d'ici 2012 dans la loi Grenelle. Principal frein à la généralisation du bio dans les cantines : le surcoût des produits par rapport à leurs homologues traditionnels.

Pour autant, l'espoir de voir les enfants manger chaque midi des plats totalement bio est-il vain ? Pas sûr si l'on en juge l'exemple de la ville de Saint Étienne (42) qui s'est fixée un objectif de 100% de bio dans les assiettes des réfectoires d'ici 2015, dont 50% produit localement (30% aujourd'hui).

Surcoût du bio : trouver des solutions

Afin d'éviter de faire porter le surcoût par les parents d'élèves (en augmentant le prix du repas) voire par la collectivité (en accroissant les subventions publiques) plusieurs leviers ont été explorés par la ville : négociations avec le prestataire chargé de la restauration collective (baisse de marge), respect de la saisonnalité des fruits et légumes, achat de produit laitiers locaux etc… Mais il reste tout de même un dernier frein au 100% bio : le prix prohibitif de la viande et du poisson bio. Une piste pourrait toutefois être explorée avec la réduction des grammages voire une substitution partielle avec un apport protéinique d'origine végétale.

Réactions34 réactions à cet article

les cantines 100% bio objectif atteint!
La ville de Mouans-Sartoux sert 1200 repas 100% bio chaque jour dans ses restaurants scolaires. Une partie des légumes proviennent de la régie municipale agricole pour pouvoir s'approvisionner en proximité.
Gilles PEROLE
MAire adjoint Mouans-Sartoux (06)

Gilles PEROLE | 08 mars 2012 à 09h55 Signaler un contenu inapproprié

Il n'y a que les écologistériques pour croire que le bio est meilleur pour la santé. On ne compte plus les études qui établissent qu'il n'y a aucune différence significative entre le bio et le conventionnel aux plans gustatif, nutritionnel et sanitaire. Le seul plus du bio serait à la rigueur qu'il est meilleur pour l'environnement… Et encore, cuivre et désherbage mécanique, les vers de terre n'apprécient pas vraiment. Les pistes suivies à Saint-Etienne pour remédier au surcoût du bio sont tout à fait applicables au conventionnel, et permettraient donc de baisser tout autant le prix du repas conventionnel ! Il faut certes respecter le désir de certains de s'alimenter bio. Mais il faut s'opposer vigoureusement à leur volonté de l'exiger non seulement pout eux-mêmes, mais aussi pour les autres. Décidemment, entre les ayatollahs du casher, du vendredi, du halal et maintenant du bio, ça va devenir dur dur d'être gérant de cantine !

Dr Maison | 08 mars 2012 à 09h56 Signaler un contenu inapproprié

Pourquoi veut-on faire manger du bio dans les cantines alors que les produits bio ne présentent aucun intérêt ni pour les consommateurs ni pour l'environnement ? Le monde est devenu fou. Il est prêt à gober n'importe quel mensonge bien pensant, n'importe quel préjugé, n'importe quelle idée reçue infondée. Le bio, c'est de la pure pensée magique, ni plus ni moins.

Laurent Berthod | 08 mars 2012 à 10h02 Signaler un contenu inapproprié

Les produits bio ne présentent aucun intérêt ni pour les consommateurs ni pour l'environnement!? J'aimerais bien savoir sur quelles études exactement vous vous baser?
Si en plus d'être biologique, l'alimentation des cantines (scolaires et autres d'ailleurs) est locale, elle est un vecteur économique et social très important.
La pure pensée magique relève plutôt du fait que nous pouvons continuer indéfiniment sur ce modèle agricole sous perfusion sans répercussion environnementale et sanitaire.

Gaëtan LECOU | 08 mars 2012 à 10h41 Signaler un contenu inapproprié

Toujours les même mantras. Renseignez-vous, étudiez, travaillez, au lieu de répéter en ânonnant ce que vous lisez dans votre quotidien ou votre hebdomadaire préféré.

Laurent Berthod | 08 mars 2012 à 10h52 Signaler un contenu inapproprié

ce qui n'apporte rien de plus, ce sont ce types de commentaires d'anti écologistes primaires dont vous vous faites le porte parole sur ce site monsieur Berthod. Montrez nous donc les études dont vous parler.

lio | 08 mars 2012 à 11h31 Signaler un contenu inapproprié

Je n'ai pas de point de vue militant et je ne m'arrête pas à de la vulgarisation de quotidien ou d'hebdomadaire... Comme vous le savez certainement de nombreuses études vont dans les deux sens (pro ou anti), ce qui peut dans certains cas suggérer des conflits d'intérêt ou des points de vue militants. Soit...

Mais si nous ne considérons pas ces points de vue environnementales et sanitaires, le tissu économique et sociale local a tout à gagner à une réappropriation de ces cantines - les différentes communes qui ont franchi ce pas ne le regrettent généralement pas (je pense que le maire adjoint de Mouans-Sartoux peut en témoigner)

Enfin, étant parent d'un enfant scolarisé dans une ville qui a abandonné sa cantine au profit d'un prestataire, je suis navré de la piètre qualité des repas et de la perte de goût et de plaisir que cela peut entraîner auprès de nos enfants.

Gaëtan LECOU | 08 mars 2012 à 11h46 Signaler un contenu inapproprié

Waouh! là ça me scie...
Je ne peux pas croire que l'on remette en cause le bénéfice du bio sur l'environnement ET la santé... si vous trouvez que manger un légume ou un fruit bourré de pesticides (et regardez un peu les étiquettes de ces produits pour en saisir la nature nocive, la tenue que portent les agriculteurs pour les épandre...) et bien c'est grave. Je veux bien comprendre que certaines personnes un sceptiques critiquent le fait qu'un produit puisse être 100% bio, mais remettre en cause la démarche non! désolée, je travaille dans l'environnement et je m'intéresse beaucoup à cela alors je pense que je suis assez confrontée à la réalité du terrain.
Et vous? vous êtes vous assez documenté pour vous permettre d'affirmer que le bio n'a aucun intérêt? je n'ose le croire ...

Marie F | 08 mars 2012 à 11h54 Signaler un contenu inapproprié

Pour ceux qui veulent bien chercher par eux-mêmes, se confronter à d'autres idées que leurs préjugés, trouver des références et les consulter, ils peuvent commencer par mon blog. Il y a une rubrique "Bio", une rubrique "OGM", une rubrique "Progrès", une rubrique "Nitrates, etc.

Il n'y a pas de rubrique "économie politique" sur mon blog, seulement deux ou trois articles, mais Monsieur Lecou ferait bien de lire quelques économistes, dont la grande majorité pense et argumente qu'il est avantageux d'échanger les marchandises au-delà des frontières locales, nationales voire continentales.

Laurent Berthod | 08 mars 2012 à 12h08 Signaler un contenu inapproprié

En matière de pensée primaire, il y a pire que l'antiécologisme primaire, il y a l'écologisme primaire : escrologistes, environnementeurs, bionimenteurs, j'ai rencontré tout cela à force d'approfondir les sujets traités par les écolos. Je n'y ai trouvé que des contre-vérités et des mensonges.

Laurent Berthod | 08 mars 2012 à 12h12 Signaler un contenu inapproprié

Des études ont effectivement rappelé que sur le plan nutritionnel, il n'y a pas de différence majeure entre bio et non bio. Et c'est heureux ! Si, en plus de détruire la biodiversité des sols et des cours d'eau, de rendre malades nos agriculteurs, les pesticides et autres produits phytosanitaires détruisaient les vitamines et nutriments essentiels des fruits et légumes, ce serait le pompon !
Le bio en cantine scolaire, comme en témoigne fort bien l'exemple de Mouans-Sartoux, cela va bien au-delà d'un label sur une boîte : c'est une démarche globale de réflexion sur la nutrition, l'éducation et la consommation. En créant une régie municipale, les légumes sont cultivés à proximité immédiate : de la cueillette à l'assiette, le transport et le conditionnement sont réduits, ce qui permet de conserver bien mieux les qualités gustatives et nutritionnelles que si les produits voyagent des centaines de kilomètres en camion frigo (bio ou conventionnel tous fruits et légumes perdent en qualité dans les frigo !).
Une démarche pédagogique est également entreprise : les enfants peuvent visiter le site de production, comprendre d'où vient ce qu'ils ont dans l'assiette, participer à la culture.
Je peux témoigner que les enfants sont heureux de manger à la cantine, d'y découvrir parfois quelques légumes que leurs parents ont "oublié" !Rien à voir avec la cantine industrielle fade que j'ai connu voilà 25/30 ans à Nice. La cantine bio et de qualité abordable est possible !

Vanina R | 08 mars 2012 à 12h27 Signaler un contenu inapproprié

En tant que productrice bio, j'invite le D Maison chez moi pour lui faire gouter mes bonnes carottes, mes bons poireaux, mes épinards etc...Sauf s' il est de mauvaise foi, il ne pourra pas dire que la qualité gustative est la même que dans le conventionnel! Non mais!

Après il y a le bio et..le bio. Si une pomme bio doit faire 5000 km pour retrouver vos étals, c'est sûr que ce n'est pas bio et que de chambre froide en chambre froide, elle aura perdu de ses qualités.

Personnellement j'appuie ce genre d'initiative.Et je ne suis pas une pro écolo qui gobe tout ce qu'on dit. Une consommation raisonnée, une production respectueuse ( c'est mieux de sarcler mécaniquement que d'utiliser du round up, Monsieur le docteur!) s'inscrit dans une démarche plus vaste de respect de l'environnement. Je ne comprends même pas qu'on puisse être réfractaires à ce genre de démarches...J'aimerai bien lire les études dont vous parlez M.Berthod. Par contre des études qui montrent l'importance des cancers digestifs, le nombre effarant de couple ayant des problèmes de stérilité, les repercussions sanitaires de la pollution de l'air, des sols, et j'en passe, j'en ai à vous montrer et pas seulement issus de revues de vulgarisation...Mais non ce n'est pas l'alimentation, mais non, ce n'est pas dû à notre manière de cultiver en intensif, en faisant fi des régles les plus élémentaires. Voilons nous la face, c'est plus rassurant!

Cilou | 08 mars 2012 à 13h46 Signaler un contenu inapproprié

@Vanina R : toutes ces vertus que vous prêtez au bio n'ont rien à voir avec ce mode de production : la proximité production/consommation, la saisonnalité, la redécouverte des variétés oubliées, etc. , c'est tout à fait applicable au conventionnel !

Dr Maison | 08 mars 2012 à 13h48 Signaler un contenu inapproprié

Cher Dr Maison,

J'ajouterais à votre liste la pédagogie, tout à fait recommandable, sur les bienfaits de la consommation de légumes frais.

Bien à vous.

Laurent Berthod | 08 mars 2012 à 14h28 Signaler un contenu inapproprié

Ma chère Cilou,

Je n'ai rien contre les gens qui préfèrent le bio, mais seulement contre ceux qui veulent l'imposer aux autres et qui se livrent à une propagande idéologique basée sur beaucoup de mensonges. Je respecte les producteurs bio qui vivent honnêtement des désirs illusoires de consommateurs.

Je m'étonne toutefois que les écolos n'aient de cesse de dénoncer les conflits d'intérêt partout, sauf chez les producteurs bio qui vantent les avantages supposés de leurs produits.

Laurent Berthod | 08 mars 2012 à 15h06 Signaler un contenu inapproprié

A Laurent : Avantages "supposés" des produits bio? Qu'est ce qui vous rend si sceptique? Qu'est ce qui fait que vous ne portez aucun crédit à l'agriculture bio ou même raisonnée? Donnez moi le lien de votre blog, je suis bien curieuse des arguments que vous mettez en avant.

Sinon pour rebondir sur les précédents messages arguant que toutes les vertus mises en avant ne sont pas l'apanage du bio mais qu'elles sont applicables à l'agriculture conventionnelle, je répondrais par l'absurde. Si elles appartenaient au système conventionnel, ce ne serait plus du conventionnel mais du bio! (manquerait quand même l'interdiction d'utiliser des produits phytosanitaires). Nan mais plus sérieusement toutes ces vertus ne peuvent pas PAR DEFINITON de ce qu'est l'agriculture conventionnelle, en faire partie. L'agriculture conventionnelle c'est bien produire en intensif, avec un minimum d'effort, c'est une réponse économique rien de plus donc allez nous parler de respect et de prise de conscience, de pédagogie, de saisonnalité, de " la récolte à l'assiette" et surtout de découverte de variétés anciennes qui ne sont pas interessantes en terme de production! Je vous invite d'ailleurs à voir la réglèmentation sur les semences qui est complétement absurde et complexe et encore plus pour les producteurs bio! En gros, on ne peut ni vendre, ni acheter de semences qui ne sont pas inscrites au catalogue et on veut nous interdire de semer nos propres semences. Même le bio est gangréné par le fric...

Cilou | 08 mars 2012 à 15h50 Signaler un contenu inapproprié

Ma chère Cilou,

Je n'ai absolument rien contre l'agriculture raisonnée, au contraire je n'en pense que du bien (à part son nom, qui laisserait entendre que les agriculteurs qui ne la mettent pas en œuvre pratiqueraient une agriculture non raisonnée).

Je pense seulement qu'il est absurde de se passer d'engrais et de pesticides efficaces, et même indispensables pour nourrir l'humanité, pour des rasions purement idéologiques sans aucun fondement rationnel.

Vous trouverez mon blog en tapant Laurent Berthod sur votre moteur de recherche préféré. Outre les rubriques que j'ai déjà signalées, il y a la rubrique "Pesticides" et un ou deux articles sur la prétendue explosion des cancers dont nous bassinent à tort les escrologistes.

Bien à vous

Laurent Berthod | 08 mars 2012 à 17h42 Signaler un contenu inapproprié

@ Dr Maison : si le conventionnel peut faire aussi bien que le bio, alors quel pourrait bien être l'intérêt du conventionnel ? Pourquoi diable continuer à utiliser de la pétrochimie, à gaspiller de l'eau, à produire sans tenir compte de l'environnement, j'en passe et des meilleurs ...
A oui, c'est vrai, le fric, notamment pour l'industrie agroalimentaire sur le dos des producteurs... produire de manière intensive pour avoir de petits coûts de production et donc de bonne marge ensuite...

Je suis d'accord sur le fait qu'une bonne part de cet état de fait est de la responsabilité du consommateur, qui restreint au maximum son budget nourriture au profit d'autres biens de consommation. Le label bio est peut-être un pis-aller, on peut faire mieux. Certains le font d'ailleurs (en permaculture par exemple).

Si déjà l'agriculture raisonnée et la gestion différenciée des espaces verts étaient une obligation, ce serait un bon pas en avant. Mais les pouvoirs publics ne veulent pas se mettre la FDSEA and Co sur le dos, alors au lieu de l'imposer ils cherchent à promouvoir le bio là où ils peuvent, donc pour les repas qu'ils servent, notamment les cantines scolaires. Ce n'est pas encore suffisant, mais Rome ne s'est pas fait en un jour, et des précurseurs qui mettent en œuvre une démarche globale, comme Mouans-Sartoux, nous montrent le chemin.

Vanina R | 08 mars 2012 à 18h24 Signaler un contenu inapproprié

Dans un autre article, il est question des 34.000 captages produisant chaque jour 18 millions de mètres cube d'eau destinée à la consommation humaine. Entre 98 et 2008, près de 440 captages ont été abandonnés en moyenne chaque année (Source: DGS). Une étude a été lancée pour connaitre les motifs de fermetures ce ces captages.

Elle révèle que les problèmes de qualité de la ressource sont la première cause d'abandon de captages (41 %). Les pollutions diffuses d'origine agricole (nitrates et/ou pesticides) sont à l'origine du plus grand nombre d'abandon (19 %), suivies par la microbiologie et la turbidité (13 %). Plus loin, dans cet article, il est précisé: ...Pesticides et nitrates sont en cause dans 46 départements.

Dr Maison: Les produits agricoles ne seraient pas affectés par les produits phytosanitaires (=pesticides), mais les eaux des nappes phréatiques, le seraient ... ?

M. Berthod: Merci de préciser l'adresse de votre blog, afin de me faire comprendre comment il n'y a aucun avantage à produire bio? Aucun avantage pour la santé humaine? Aucun avantage pour la biodiversité?
Vos arguments mettent ma "culture" en doute!!

Zore94 | 08 mars 2012 à 19h08 Signaler un contenu inapproprié

J'essaie de ne pas bouillir quand je creuse plus en avant le champ lexical que vous utilisez depuis le début de vos messages, Laurent! Propagande idéologique, supposé avantage, et là dernièrement "(...) pour des raisons idéologiques sans aucun fondement rationnel" en louant l'utilisation des pesticides et fertilisants. Franchement c'est mépriser toutes les études qui ont été faites, c'est ne pas faire le lien entre la pollution de l'air, des sols, de l'eau et l'utilisation de ces produits "miracles"! Quant au fait de dire qu'ils ne se retrouvent pas dans les légumes et qu'ils sont inoffensifs ça dépasse l'entendement...Il n'y a qu'à regarder les mises en garde sur les étiquettes si on ne veut pas se renseigner davantage. Je rappelle que plusieurs études ont démontré la présence de résidus de pesticides dans notre sang et dans le lait maternel...C'est quoi d'ailleurs un pesticide "efficace" comme vous dites? Un pesticide efficace c'est un pesticide qui va permettre de lutter contre des nuisibles sans faire de dégats ailleurs? Ca n'existe pas puisque tout écosystème est complexe. Si on touche à un de ses composants, c'est l'ensemble de la chaine qui est perturbée. Quant à l'inocuité des pesticides sur la santé ca me fait bien rire! C'est mépriser les études ( ah oui c'est de la propagande!) qui montrent les effets des pesticides sur le système endocrinien et immunitaire entre autres...

Cilou | 09 mars 2012 à 10h04 Signaler un contenu inapproprié

@Vanina R : vous demandez "si le conventionnel peut faire aussi bien que le bio, alors quel pourrait bien être l'intérêt du conventionnel ?"
Je pourrais retourner votre question en la terminant pas "quel pourrait être l'intérêt du bio ?"
Pour répondre à celle que vous posez, oui, vous avez raison : c'est une histoire de fric ! A qualité nutrionnelle, gustative et sanitaire, pas forcément égales, d'accord, mais pas non plus systématiquement à l'avantage de l'un ou de l'autre, le conventionnel a l'avantage d'être moins cher. Et cela vous pouvez le vérifier sur n'importe quel marché ou commerce, notamment pour les fruits et légumes dont tout le monde s'accorde à dire qu'il faut en manger beaucoup et souvent. Avez-vous bien réfléchi aux responsabilités des laudateurs inconditionnels du bio qui le vantent en dénigrant le conventionnel, qui serait selon eux nocif pour la santé du consommateur ? Leur responsabilité vis-à-vis des consommateurs et des familles aux fins de mois un peu justes, qu'ils ont convaincus d'éviter les fruits et légumes conventionnels, mais qui ne peuvent s'offrir les fruits et légumes bio ? Croyez-vous que votre message les aidera à s'alimenter de façon saine et équilibrée ?

Dr Maison | 09 mars 2012 à 10h49 Signaler un contenu inapproprié

QU ELLE TYPE DE PRODUCTION AGRICOLE A FAIT LE PLUS DE MORTS DURANT LES 20 DERNIERES ANNEES CHEZ LES CONSOMATEURS??
(48 mort cet été)
LES SPECIALISTES MARCKETING DE LA GRANDE DISTRIBUTION "ON EST PAS FOU ON NE COMMUNIQUE SUR LE BIO QUE SUR LES BIENFAITS ENVIRONNEMENTAUX PAS SUR LA SANTE!!!! (meme si 84% des acte achat de produits bio se font par le consomateur pour la santé)
LES MYCOTOXINES SUR BLE (zéraléone, flavotoxine....) ON FAILLIT DECLASSER BEAUCOUP DE BLE DIT INTENSIF EN 2008 EN CARTONNERIE (MEME PAS EN ALIMENTATION ANIMAL)LES NORMES N' ONT PAS ETE DEPASSEES DE JUSTESSE GRASSE AUX FONGICIDES QUI PROTEGE CONTRE LA FUSARIOSE DES EPIS (vectrice des myco)!!!!
LES BLE BIO NON PAS DE FUSARIOSE !! je croyai que sa n'existait pas les variété resistante à cette maladie,mais seulement des variétés tolérantes qui malheureusement en 2008 en souffert aussi(d'ailleur en 2009 les blé bio ont eu le droit d'incorporer 30% de blé standard car recolte 2008 trop faible (pas cause des fusa par hasard; ce serai logique si ils ont été cultivé dans la même dimension que les autre cultures..
En 2009 j'aurai refusé que mais enfant mange du pain bio (payé plus chere en plus ahahah)
Et je ne supporterai pas que l'on les obliges a le faire au vue de se que je sais du fait de mon metier depuis 20 ans
Tous les lobis nous pourrisse la vie grace à la communication qui fait que tous le monde sait tout sur tout et décides de tout sans rien savoir d'autre en fait que ce que les media disent....

yanquirigole | 09 mars 2012 à 10h50 Signaler un contenu inapproprié

AU FAIT LES AGRICULTEURS ONT MOINS DE CANCER QUE LE RESTE DE LA POPULATIONS ACTIVE (surtout du ,il est vrai , aux fait d'une alimentation plus saine et qu'ils sont moins fumeur)
MALGRER D ENORME BETISE FAITE DANS LE PASSER ILS SONT EN MOYENNE EN MEILLEUR SANTE QUE LE RESTE DE LA POPULATION (ils développe neanmoins certaine maladie plus que les autres catégories qui sont surement lié à leur manipulation de produit phytopharmaceutique)
Les produit ne sont pas anodin et doivent etre utilisé le moins possible pour une securité absolu, mais utiliser normalement il ny a pas de probleme et les fameuse LMR auquelle peuvent etre exposer les consomateur sont: normalement jamais atteintes et dans les rares cas ou elle le sont les quantité "exposante" sont casi inexistant comparer aux exposition auquel les agri (en bonne santé ) ont été exposé.
Santé du monde agricole: Etude AGRICAN (une des plus grosse etude jamais réalisé sur le sujet)
PLUS DE MORT DU A L ALIMENTATION BIO SUR LES 20 DERNIERE ANNEE QUE SUR TOUTES AUTRE PRODUCTION ALIMENTAIRE EN EUROPE .

yanquirigole | 09 mars 2012 à 11h11 Signaler un contenu inapproprié

Manger bio n'est pas forcément plus cher! Vous avez en France des AMAP qui permettent de créer un lien direct entre le producteur et l'agriculteur...Après si on passe par des intermédiaires c'est sûr que le prix est prohibitif!

Quant à manger 5 légumes et fruits par jour, j'ai toujours trouvé que c'était abusif...Selon moi, mieux vaut priviligier la qualité que la quantité. Personnellement quand je vois des tomates issues du conventionnel à des prix ultra compétitifs, j'imagine comment ont été cultivées les dites tomates et étant de l'autre côté de la barrière (côté producteur) je plains l'agriculteur qui a revendu sa production et qui est souvent l'esclave des intermédiaires...Mais bon ca c'est une autre histoire même si ca reste toujours une question de mentalité...

Cilou | 09 mars 2012 à 15h34 Signaler un contenu inapproprié

"entre le producteur et le consommateur" je voulais dire! Impossible d'éditer...m'enfin vous l'aviez compris :)

cilou | 09 mars 2012 à 15h46 Signaler un contenu inapproprié

Pas mal le masque pour entrer dans le frigo à pommes (bio)!
On est sur la bonne voie...

Albatros | 09 mars 2012 à 17h08 Signaler un contenu inapproprié

Ce fil illustre les difficultés d'une discussion cohérente sur le « bio ». Exemples :

Selon le billet (qui ne fait que reproduire des assertions souvent faites) « ¨une piste pourrait toutefois être explorée avec la réduction des grammages voire une substitution partielle avec un apport protéinique d'origine végétale. » Traduction : donner moins à manger, au moins dans le premier cas. À des enfants !

« Manger bio n'est pas forcément plus cher! Vous avez en France des AMAP ... si on passe par des intermédiaires c'est sûr que le prix est prohibitif! » (Cilou | 09 mars 2012 à 15h34). Pour sûr, le « conventionnel » peut aussi être moins cher si l'on élimine les intermédiaires (qui rendent un service... tout le monde n'a pas les moyens d'adhérer à une AMAP).

M. Yanquirigole (09 mars 2012 à 10h49 et 11h11), même si vos commentaires sont fondamentalement exacts, vous mélangez et faites le même amalgame que les « pro-bio » et autres « anti-pesticides », mais avec une conclusion différente parce que vous connaissez les faits ! Le type d'exposition aux produits phytosanitaires est complètement différent pour les agriculteurs et les consommateurs. Et un agriculteur qui met sa tête dans la cuve de son pulvérisateur, ça ne se trouve pas tous les jours !

Cela répond aussi en partie à M./Mme Cilou (09 mars 2012 à 10h04). « Il n'y a qu'à regarder les mises en garde sur les étiquettes... » C'est pareil pour de nombreux produits d'usage domestique.

Wackes Seppi | 10 mars 2012 à 19h54 Signaler un contenu inapproprié

"leur responsabilité vis-à-vis des consommateurs et des familles aux fins de mois un peu justes, qu'ils ont convaincus d'éviter les fruits et légumes conventionnels, mais qui ne peuvent s'offrir les fruits et légumes bio ? Croyez-vous que votre message les aidera à s'alimenter de façon saine et équilibrée ? "
C'est une question de choix de vie, ni plus, ni moins. Mon salaire actuel est de 910 euros par mois, celui de mon mari de 1100 euros, avec un enfant. Nous vivons sur la Côte d'Azur, plus de la moitié de notre budget concerne donc le logement (loyer + fluides). Nous mangeons bio, mais peu de viande, pratiquement aucun produit transformé industriel, ni surgelé. Alors oui, même avec un petit budget, on peut manger bio... bien sûr, nous n'avons pas de télévision dernier cri ni d'iphone ou autres produits tech. Personnellement, ma santé, celle de ma famille, et de notre environnement est plus important. Je vous l'accorde, c'est une question de point vue sur la Vie en général, mais franchement je crois ne manquer de rien.

Vanina R | 11 mars 2012 à 18h19 Signaler un contenu inapproprié

@yanquirigole
C'est pas la première fois que je vois une de vos interventions sur les graines germées et cette fois je réagis, marre de lire des idioties. Il faut juste arrêté d'avoir une mémoire de poisson rouge. Y'a eu combien de victime suite à la crise de la vache folle? environ 200 de tête et je crois pas que ce soit dû au bio comme type de production agricole.
A bon entendeur

Candide | 12 mars 2012 à 09h25 Signaler un contenu inapproprié

@ Wackes Seppi : réduire le grammage de viande ne signifie pas donner moins à manger mais compenser avec des apports et protéines d'origine végétale, moins chères... autrement dit introduire progressivement un régime végétarien...

Caroline | 12 mars 2012 à 09h30 Signaler un contenu inapproprié

Salut à tous,

Vue la hauteur de certains propos, je me dis que je peux apporter ma contribution à ce débat.

C'est donc juste pour vous dire que ce WE, j'ai acheté des Oranges bio au marché : charnues, succulentes, juteuses…

Alors je ne sais pas si cela me fera vivre plus longtemps, ou évitera à la planète de chavirer du fait de l'agriculture, voire videra plus rapidement mon porte-monnaie pour remplir celui d'un autre, mais au moins… je me fais plaisir quand je mange.

Daaaavid

daaaavid | 12 mars 2012 à 09h55 Signaler un contenu inapproprié

Mme Caroline (12 mars 2012 à 09h30),

J'ai bien lu : « Une piste pourrait toutefois être explorée avec la réduction des grammages voire une substitution partielle avec un apport protéinique d'origine végétale » ne signifie pas ce que vous prétendez. Pour que votre théorie fonctionne, il aurait fallu écrire « et » à la place de « voire ».

Ce qui ne diminue en rien l'irresponsabilité des bobos tenants du « bio » qui oublient que, pour beaucoup d'enfants, le repas à la cantine est le seul qui soit équilibré, et fourni en protéines animales de bonne qualité.

M. Candide (12 mars 2012 à 09h25) s'offusque de la référence à la cinquantaine de morts (et aux centaines de handicapés à vie) de la crise des graines germées. Je partage cet avis en partie : une filière ne doit pas être condamnée du fait d'un accident.

Mais il y a un gros « mais » : une filière ne doit pas être encensée systématiquement, surtout par le dénigrement de l'autre, et l'accident des graines germées montre que la filière « bio » présente aussi des risques sanitaires, en fait non négligeables.

Du reste, il est particulièrement malvenu de citer le cas de la vache folle : alors qu'elle a touché une population infiniment plus grande, elle a fait quelque 200 victimes humaines, et ce, en quelque quinze ans.

Wackes Seppi | 13 mars 2012 à 22h36 Signaler un contenu inapproprié

@ Wackes Seppi

"Ce qui ne diminue en rien l'irresponsabilité des bobos tenants du « bio » qui oublient que, pour beaucoup d'enfants, le repas à la cantine est le seul qui soit équilibré, et fourni en protéines animales de bonne qualité."

Je ne sais pas si vous êtes vous même bobo ou pas, mais je pense que vous n'avez pas d'enfant à la cantine. La viande est en effet l'aliment dont la qualité pose le plus souvent problème. C'est d'ailleurs l'une des raison pour laquelle elle est le plus souvent servie en sauce… Ça maquille bien.

Mais votre propos pointe bien le fonds de l'affaire : faut-il manger un peu moins mais mieux (et éventuellement bio), que plus et de moins bonne qualité…

A bon mangeur, salut

daaaavid | 14 mars 2012 à 09h25 Signaler un contenu inapproprié

Manger moins de viande ne veut pas dire déséquilibrer l'alimentation, je suis désolée... même les médecins conventionnels s'accordent à dire qu'une alimentation végétarienne bien menée ne comporte aucun risque et est même bénéfique (de grands sportifs comme Carl Lewis sont d'ailleurs végétariens)pour le cholestérol, les reins etc.
Loin de moi l'idée de mettre tout le monde au végétarisme mais il ne fait pas de doute qu'il serait bénéfique pour notre santé et pour la planète (sans parler de ces pauvres bêtes d'ailleurs) que nous réduisions les quantités de viandes.
Si un enfant n'a que ce seul repas équilibré dans la journée, qu'il le soit avec des protéines végétales est tout à fait possible et engendre des coûts moindres...

Marie F | 15 mars 2012 à 10h39 Signaler un contenu inapproprié

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