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Actu-Environnement

Etude définitive du projet de doublement de l'A9

Aménagement  |    |  R. Boughriet
Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire, et Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat chargé des Transports, demandent une étude définitive du projet de dédoublement de l'Autoroute A9 à Montpellier, a annoncé un communiqué du MEEDDAT le 5 mars.

Actuellement, le projet de dédoublement de l'autoroute A9 dans la traversée de l'agglomération de Montpellier consiste en la création, en plus des 6 voies existantes, de 6 nouvelles voies, dénommée A9b, sur une longueur de 19 km.

Toutefois le ministère considère qu'il n'est pas souhaitable de créer 6 voies supplémentaires pour l'autoroute A9b et propose deux solutions alternatives : réaliser l'autoroute A9b à 2 X 2 voies ou élargir, sur 25 kilomètres environ, l'autoroute A9a existante à 2 X 4 voies et mettre au point un dispositif de gestion dynamique des bandes d'arrêt d'urgence pour optimiser la capacité de l'infrastructure lors de certaines périodes de pointe.

Les ministres ont ainsi confié une mission d'expertise technique au Conseil Général de l'Ecologie et du Développement Durable. Cette mission sera conduite en concertation avec l'ensemble des collectivités territoriales, l'autorité organisatrice des transports (Montpellier Agglomération) et la Préfecture du Languedoc-Roussillon. Les conclusions de cette mission seront présentées avant le 15 juin 2009. La décision définitive quant au choix retenu doit être prise avant le 30 juin.

Réactions2 réactions à cet article

ETUDE DEFINITIVE DU PROJET DE DOUBLEMENT DE L'A9

LA SOLUTION RAISONABLE CONSISTE A AMENAGER L’AUTOROUTE EXISTANTE, EN PARTICULIER SES SORTIES.
NE PAS CREER DES NUISANCES INGERABLES ET INSUPORTABLES DANS UNE PARTIE SUD DE MONTPELLIER EN PLEINE EXPENSION.
AUJOURD’HUI CE PROJET NE PEUT RESULTER D’UNE ETUDE FAITE IL Y A 15 ANS, ET QU’UNE COMMISSION D’ENQUETE PUBLIQUE AVAIT DECLARER NUISIBLE PAR 5 COMMISSAIRES ENQUETEURS SUR 5.
QUE NOS ELUS LOCAUX PREVOIENT LES VOIES DE CIRCULATIONS EN MEME TEMPS QUE LES GRANDS PROJETS DE ZONES COMMERCIALES ENORMES

MNV | 05 mars 2009 à 18h00 Signaler un contenu inapproprié
IL FAUT RETIRER LA DUP

Nous trouvons regrettable que cette décision ne s'accompagne pas du retrait pur et simple du décret du 30 avril 2007.

Proposer comme solution alternative le maintien du dédoublement de l'autoroute en diminuant le nombre de voies par seul souci d'économie ne peut que nous inquiéter : ce corridor 2x2 voies, comme le corridor 2x3 voies, ne résoudra en rien les problèmes de circulation aux entrées et sorties de Montpellier. Il enclavera tout autant, entre deux autoroutes espacées de moins de 500 mètres, le futur quartier de 30 000 habitants et le lycée - internat de 1600 élèves et occasionnera en pleine agglomération montpelliéraine de graves problèmes de santé publique (pathologies respiratoires liées à la pollution, pathologies liées au bruit autoroutier continu, augmentation du nombre de cancers etc ...).

Substituer un projet 2x2 voies à un projet 2x3 voies dans le cadre d'une même DUP ne nous semble pas légitime. En effet, l’utilité publique conférée à un projet est le fruit de la cohérence globale entre un diagnostic, un contexte réglementaire, des objectifs, une appréciation des impacts et un budget prévisionnel. C'est la carte d'identité d'un projet qui ne peut être transférée à aucun autre. Si l'utilité publique a été décrétée pour un projet 2x3 voies à l'époque du tout automobile, rien ne laisse présager que cette qualité soit accordée au projet 2x2 voies, au regard des nouveaux critères du Grenelle Environnement.

La solution alternative qui nous semble légitime et cohérente avec les critères du Grenelle Environnement est l’aménagement de l’autoroute A9 actuelle avec la création de nouvelles bretelles d’accès et de sorties, sans expropriations.

Cette solution présente l’avantage :
- d’être plus respectueuse de l’environnement en épargnant des terres agricoles et viticoles
péri-urbaines et leurs emplois pérennes jusqu’alors préservés,
- d’éviter une nouvelle coupure du territoire et un nouveau couloir de nuisances acoustiques et
atmosphériques au sein de l’agglomération,
- de récuser la solution dépassée d’une infrastructure surdimensionnée qui génèrerait un
développement urbain inadapté et une densification du trafic routier local,
- d’inciter à la mise en place de solutions de transports défendues lors du Grenelle
Environnement : ferroutage, autoroutes maritimes, transports collectifs, covoiturage, réseau de
voies cyclables...

Nous demandons à ce que les associations et les citoyens puissent être également associés à cette phase de réflexion décisive aux côtés des collectivités territoriales concernées et des services de l'Etat. Seule la concertation permettra de légitimer une décision d'intérêt général.

Associations signataires : Association pour la Protection et l'Environnement de St Aunès - Saint-Jean Environnement (Saint-Jean de Védas) - Collectif Mas Rouge (Boirargues) - Comité de Vigilance Lattes-Maurin - Association pour la Défense du Patrimoine Menacé par le doublement de l'autoroute A9 (Saint-Aunès) - Alternative citoyenne pour Valergues.- Comité de défense des résidants de la Cereirède (Lattes).

ascain | 10 mars 2009 à 10h07 Signaler un contenu inapproprié

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