Le ministre a toutefois précisé qu'il ne s'agissait pas d'un chèque en blanc donné au CCS : le projet de loi prévoit des normes environnementales strictes auxquelles il n'y aura aucune exception. Les opérateurs devront notamment prouver que la rétention du gaz est assurée pour une durée illimitée.
Le texte doit désormais être discuté au Parlement. En 2015, le gouvernement fédéral prévoit de faire un point sur l'expérience recueillie et décidera alors dans quelle mesure le respect des normes environnementales et de sécurité peuvent être prouvées et si le CCS est une option techniquement et économiquement viable.
L'enjeu du CCS est d'autant plus important en Allemagne que le pays utilise de nombreuses centrales thermiques pour produire son électricité. La dernière analyse du WWF concernant les centrales les plus polluantes d'Europe classe d'ailleurs 9 centrales allemandes parmi les 20 premières centrales les plus émitrices de gaz à effet de serre.
Article publié le 10 avril 2009