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Actu-Environnement

Ressources en eau : de nouvelles initiatives en agriculture bio

Agroécologie  |    |  D. Paquet
Environnement & Technique N°338
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°338
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En complément du retour d'expérience des sites pilotes eau & bio, la Fnab (Fédération nationale de l'agriculture biologique) a publié de nouvelles fiches expériences sur les initiatives en faveur de la protection de l'eau (1) par bassin hydrographique métropolitain. Cinquante projets mis en œuvre sur des zones de captage ou des bassins versants sont ainsi répertoriés. Ils visent à promouvoir les pratiques agricoles alternatives, telles que la bio, pour réduire les pollutions agricoles et non agricoles.

Parmi les projets relevés par la Fnab, on peut citer la commune d'Estang, dans le Gers, qui possède un captage d'eau classé "Grenelle". Afin de limiter sa pollution par les nitrates, un plan d'actions territorial a été lancé en 2012. Ainsi des actions agricoles sont menées pour "accompagner les agriculteurs dans leur changement de pratiques, de la réduction des entrants jusqu'à la bio". Des aides incitatives viennent soutenir le dispositif de conseil. En parallèle, certaines communes du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable (SIAEP) local ont mené une réflexion pour se passer de pesticides dans l'entretien de leurs espaces verts.

1. Télécharger les dernières fiches de la Fnab
http://www.fnab.org/index.php?option=com_content&view=article&id=710:parution-de-nouvelles-fiches-experiences-eau-a-bio-par-bassin-hydrographique

Réactions7 réactions à cet article

Des publireportages qui ont pour principal intérêt de montrer l'inventivité des acteurs de « la » bio pour capter les financements publics en faveur d'une agriculture dominée par l'idéologie, qui ne serait probablement pas possible sans ces financements. L'inventivité des acteurs... et aussi la bêtise des politiques.

Avec beaucoup de déclarations incantatoires et quelques perles. Par exemple : l'érosion serait limitée en bio !

Wackes Seppi | 12 juin 2014 à 11h31 Signaler un contenu inapproprié

@ Wackes Seppi
Effectivement à la différence de l'agriculture intensive, l'agriculture biologique, en limitant le recours aux produits chimiques toxiques pour les microorganismes du sol et en favorisant les amendements organiques, peut permettre d'augmenter la teneur en humus des sols et ainsi limiter les phénomènes d'érosion !
A noter également que l'agriculture "conventionnelle" capte la majorité des financements publics soit près de 10 milliards d'euros d'aides de la PAC attribué à la France tous les ans. Une agriculture conventionnelle sous perfusion financière qui ne serait donc CERTAINEMENT pas possible sans ces financements !

GR | 12 juin 2014 à 13h28 Signaler un contenu inapproprié

Héhéhé... Seppi, vous avec perdu une belle occasion de vous taire...

Car l'agriculture conventionnel, dans le genre "capter les financements publics" comme vos l'écrivez vous-même, on ne fait pas mieux ! (et la bio, dans ce domaine, est très très loin derrière...).
Et s'il y a une agriculture qui ne survivrait pas à l'absence de subventions, c'est bien la conventionnelle... Il suffit de voir quel acharnement la FNSEA met à les conserver, ces subventions...

S'agissant de l'impact de l'agriculture bio sur l'érosion, votre remarque fait état de votre total ignorance du sujet...

François | 12 juin 2014 à 14h54 Signaler un contenu inapproprié

Héhéhé... c'est bien connu... La vertueuse agriculture dite « biologique » ne biberonne pas aux aides PAC, et autres, strictement réservées à l'agriculture qui nous nourrit.

Réservées par un diktat de la FNSEA. Ben voyons : il ne faut jamais rater une occasion de peindre un diable sur la muraille.

C'est du reste bizarre. Un des vice-présidents de la FNSEA est M. Étienne Gangneron, éleveur bio dans le Cher et également président du Conseil d'administration de l'Agence Bio.

Et oui, je concède ma totale ignorance sur l'impact de l'agriculture dite « biologique » sur l'érosion. Mais c'est uniquement pour vous faire plaisir.

Wackes Seppi | 12 juin 2014 à 17h00 Signaler un contenu inapproprié

Seppi, ne nous cachez pas derrière l'arbre qui cache la forêt...
Je ne vous demande pas de ne pas parler de ce que vous ignorez pour me faire plaisir, mais pour être honnête, tout simplement.
L'honnêteté, une valeur qui se perd... ?
Ceci dit, merci et bravo pour votre repentance.

François | 12 juin 2014 à 20h10 Signaler un contenu inapproprié

W.S. est comme la caïra du 9.3 il a la haine. Dès qu'il voit biologique il sort sa sulfateuse a en devenir ridicule ! En bon "hexagon" non seulement il ne veut pas voir ce qui se passe en France : action de Nestlè sur le bassin versant de Vittel mais non plus en Allemagne.
A Munich il y a 35 ans les responsables de bassin se sont aperçus avec horreur qu'il y avait 8 mg de nitrates dans l'eau ! Tous les acteurs se sont réunis : agriculteurs de bassins versant, politiques, responsables de restauration collective, organisateurs des filières bio magasins, marchés etc Ils ont décidés de subventionner le passage en agriculture biologique des agriculteurs de favoriser la vent de leurs produits etc... Cela fait 35 ans que cela dure, l'eau est contrôlée mais non traitée et cela revient 22 FOIS MOINS CHER de subventionner les agriculteurs que de traiter l'eau. La même opération a été réalisée à AUGSBOURG avec les mêmes résultats ! Notre réseau a emmené sur place des politiques, des responsables de chambre d'agriculture, des responsables de bassins etc... Les allemands se marrent car ils disent tous à la fin "C'est formidable mais en France c'est pas possible " Un sénateur Président du comité de bassin Loire-Bretagne nous a même dit : " oui mais l'Allemagne c'est pas notre culture " Voilà entre autre pourquoi la France s'enlise et l'Allemagne s'envole !
Quant à l'érosion il est connu que les engrais chimiques "lessivent" alors que du compost fixe les sols cf Bourguignon.

ERISPOE | 15 juin 2014 à 20h14 Signaler un contenu inapproprié

Non, je ne sors ma sulfateuse, « comme la caïra du 9.3 » – merci pour le compliment – que quand je vois des âneries.

Si vous aviez consulté les fiches de la FNAB, vous vous seriez aperçu qu'il ne s'agit pas de captages.

Et quand on me propose Bourguignon comme référence..., ce n'est plus la sulfateuse.

Wackes Seppi | 16 juin 2014 à 12h11 Signaler un contenu inapproprié

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