Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Farines animales : François Hollande opposé à leur réintroduction en France

Risques  |    |  P. Collet

"La France a voté contre et la France n'introduira pas ces protéines animales pour ce qui la concerne", a indiqué François Hollande en visite au Salon de l'agriculture samedi 23 février, ajoutant que "nous pourrons continuer à nourrir les poissons de manière traditionnelle". Il a cependant précisé qu'"il y a des poissons qui sont carnivores", rapporte l'AFP.

Le 17 février, Delphine Batho, ministre de l'Ecologie avait pour sa part indiqué vouloir établir un étiquetage "sans farine animale". "Je n'avais pas vu cette décision [de réintroduction des farines animales] qui datait du mois de janvier et qui a été rendue publique la semaine dernière par la Commission européenne, et j'en pense le plus grand mal", a déclaré la ministre à l'antenne de RCJ, plaidant pour que la filière s'organise en vue d'établir un étiquetage des produits "sans farine animale".

Approuvé en juillet 2012 par les experts des Etats membres de l'Union européenne, le retour des farines animales sous forme de protéines animales transformées (PAT) vient d'être autorisé par la Commission européenne à compter du 1er juin pour la pisciculture.

Réactions4 réactions à cet article

qu'on donne pas de farines animales aux bovins qui sont herbivores je comprend ...mais aux poissons comme la truite ou dorade qui sont plus carnicores que herbivores ...où est le probléme ...notre président se met dans le vent comme d'hab !!!

julien p | 26 février 2013 à 14h53 Signaler un contenu inapproprié

Où est le probléme?

Le problème est que la France des bobos qui font l'opinion publique est devenue hypocondriaque et neurasthénique.

Donner des farines animales à des animaux dont on mangerait la chair? Vous n'y pensez pas, Mme Michu!

Et comme nous sommes les meilleurs du monde, nous n'autoriserons pas ou, si ce n'est pas possible pour cause de règles communautaires, nous ferons en sorte qu'on ne les utilisera pas en France.

Moyennant quoi les élevages français devront se fournir en protéines plus chères et moins efficaces. Ils subiront une distorsion de concurrence et finiront par succomber.

Et nous finirons tous par manger du poisson d'élevage communautaire nourri aux farines animales. Bien évidemment, les gens qui tirent le diable par la queue le mangeront tout de suite (s'ils en ont encore les moyens, c'est pas donné le poisson); les autres s'y mettront après.

Mais ne pleurons pas. La santé mentale des bobos hypocondrios vaut bien que l'on sacrifie 1500 équivalents temps plein dans la salmoniculture continentale. Moins ceux que nous aurons sauvegardés en créant quelques musées de la pisciculture.

Wackes Seppi | 26 février 2013 à 19h54 Signaler un contenu inapproprié

"la Commission européenne a décidé que les farines de porc et volaille pourraient être à nouveau utilisées (à partir du 1er juin 2013) par les pisciculteurs".
A mon humble avis, je ne pense pas que les truites et les dorades aient l'habitude de manger du porc et de la volaille ...
A moins d'aller au resto peut-être !

dupont | 26 février 2013 à 22h36 Signaler un contenu inapproprié

Il faut se rappeler que les farines animales ont été utilisées pendant de longues années sans problèmes. Et la maladie de la Vache folle est arrivée (enfin elle a pris une extensions qu'elle n'avait jamais eu) et la cause du problème a été identifiée dans les farines animales. Le temps de latence de cette maladie est trés long et donc entre le moment ou on a trouvé l'origine et celui ou les farines ont changé on a eu le temps d'en fabriquer beaucoup. En fait un producteur (anglais, je crois) de ces farines avait eu l'idée fatale de baisser la température de stérilisation de de 10 ou 20°C ignorant alors que si les microbes et champignons seraient détruit le fameux prion ne le serait pas.
il s'avéra que la maladie de la vache folle était transmissible à l'homme par l'alimentation. La destruction de troupeaux entiers, l'arrêt de fabrication des farines animale, la destruction des stock de farines furent ordonnés.
Aujourd'hui cette maladie n'est plus apparue chez l'homme depuis des années et sa prévalence chez l'animal est revenue à la normale.
On sait aussi qu'en augmentant la témpérature de stérilisation on évite le risque.

ami9327 | 06 mars 2013 à 12h13 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Philippe Collet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires