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Actu-Environnement

Radiofréquences : les Académies de Sciences, de médecine et de technologies dénoncent l'avis de l'Afsset

Risques  |    |  S. Fabrégat
L'Académie nationale de médecine, l'Académie de sciences et l'Académie des technologies dénoncent l'avis que l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a émis le 15 octobre dernier à la suite de la publication d'un rapport sur les radiofréquences. Après avoir passé au crible près de 3.500 études sur le sujet, l'agence recommandait, sur la base d'incertitudes scientifiques, de réduire l'exposition du public aux radiofréquences autant que possible. Si l'Afsset constate dans son avis que le niveau de preuve est insuffisant pour conclure à des conséquences sanitaires, elle estime néanmoins que certains effets mis en avant dans certaines études sont des signaux indéniables qu'il ne faut pas négliger. Et de recommander de poursuivre les recherches sur ce sujet.

Pour les trois Académies, ces allégations ''ont inquiété sans raison l'opinion publique en faisant croire à l'existence de risques sanitaires alors que les expertises collectives sont unanimes pour dire que ces risques ne sont pas avérés''. Elles saluent le travail considérable effectué par l'agence mais dénoncent les conclusions de celle-ci. Selon les académiciens, l'avis de l'Afsset repose sur 11 études qui rapportent des effets biologiques liés aux radiofréquences, études qui n'ont pas été validées : ''aucune d'entre elles n'a été répliquée alors qu'un critère essentiel de validation scientifique demeure la réplication de la même expérience par d'autres équipes avec l'obtention des mêmes résultats''. Ils s'étonnent que la présentation de ce rapport insiste ''sur les 11 études rapportant des effets. Ces études justifient un essai de réplication mais ne constituent pas pour autant des signaux d'alerte crédible''.

Et de rappeler que la réduction d'exposition aux antennes-relais en les multipliant et en réduisant leur puissance augmente, dans certains cas, la puissance d'émission du téléphone portable en passant d'une zone de couverture à une autre. Or, ''l'exposition au téléphone portable est 100 à 100.000 fois plus élevée que celle aux antennes''.

Réactions2 réactions à cet article

academies de l'incompetence ?

le document publié dissimule les risques liés a la compatibilité electromagnetique et la limite de 3V/ m et parfois 1V/m a ne pas depasser pour assurer la securité des personnes que l'on peut lire dans la documentations des thermometres, tensiometres etc... et la norme internationale IEC60601-1-2 tables 5 et 6!

et ce niveau peut etre dépasse par les antennes relais comme on peut le lire sur le site cartoradio!

a noter que dans ces notices les antennes relais sont designées explicitement comme source de risque!!!

La notice des appareils utilisés quotidiennement par ces soit disants "experts" dément formellement les allegation grotesques d'absence de risque connu ! les experts ne savent meme pas lire la notice de leurs outils de travail ca vous donne le niveau de l'expertise!!!

IEC60601 | 20 décembre 2009 à 22h48 Signaler un contenu inapproprié
bon sens

on sentait bien à l'époque que le rapport de l'AFSSET tordait un peu des fesses entre précautionnisme et, sur le même plan, absence de risques. JE suis satisfait que les Académies renvoient à leurs tristes pénates les "flippés des ondes" et leurs costumes en aluminium

canard pc | 21 décembre 2009 à 15h17 Signaler un contenu inapproprié

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