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Actu-Environnement

Le MEEDDAT examine les mesures visant à faciliter l'application du décret relatif aux concessions de plage

Gouvernance  |    |  R. Boughriet
Le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) a publié le 23 mars un rapport qui examine les mesures susceptibles de faciliter la mise en œuvre de l'application du décret relatif aux concessions de plage.

Le décret n° 2006-608 du 26 mai 2006 réglemente l'équilibre entre protection du littoral et offre de loisirs. Il poursuit deux objectifs : la libération progressive du domaine public maritime et la possibilité d'un libre accès à la plage. Il vise aussi à responsabiliser les maires dans l'aménagement de leurs plages et à organiser la transparence dans l'attribution des lots aux exploitants d'établissements.

Pourtant dès sa publication, ce décret a été contesté notamment par les plagistes, relayés par leurs élus, qui lui reprochent une trop grande sévérité en matière de densité maximale d'exploitation de la plage, de durée annuelle d'exploitation, d'exigence de démolition des constructions ''en dur'' et d'obligation de démontage annuel, rappelle le CGEDD qui recommande quelques adaptations afin de faciliter la mise en œuvre du décret sans dénaturer ses objectifs initiaux.

Le CGEDD préconise de maintenir la double limitation du taux d'occupation de chaque plage mais d'exclure du calcul du linéaire occupé les équipements publics cantonnés en fond de plage et n'entravant pas son libre accès. Dans les cas où des constructions non démontables présentent une qualité architecturale ou paysagère constitutive de l'identité d'une plage, il propose notamment de régulariser la présence de ces bâtiments par une procédure de classement patrimonial.

Par ailleurs, le CGEDD recommande d'harmoniser les règles de gestion des plages entre les différents propriétaires publics (Etat, commune ou autres institutions), de supprimer à terme la distinction entre plage naturelle et artificielle et enfin, d'alléger la procédure de passation des sous-concessions, cette dernière proposition étant elle aussi conditionnée par la nécessaire révision des redevances afin d'éviter que la quasi- totalité des sous-traités d'exploitation n'échappe à la mise en concurrence, explique-t-il.

Réactions1 réaction à cet article

droit de passage ...en force

pourquoi faire un décret pour ne rien mettre dedans?,je propose de bétonner les plages pour eviter d'avoir du sable entre les doigts de pieds! quand on sait que des communes (riches )du litoral méditérannéen expedie leur eaux usées (aprés simple dégrillage) directement dans la mer ,sans parler de la loi littoral bafouée a longueur d'année on voit mal comment le décret initial pourrait etre appliqué!!

lionel | 24 mars 2009 à 17h23 Signaler un contenu inapproprié

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