En se basant sur la base de données européenne AirBase, l'AEE a dégagé plusieurs observations. Elle confirme que les variations météorologiques ont un impact très important sur l'évolution des concentrations d'ozone. Il est donc difficile d'identifier le rôle réel de la diminution des précurseurs. La surveillance assidue et régulière de ces facteurs pourrait permettre de mieux expliquer les variations de la pollution à l'ozone mais malheureusement les données sur de longue période de temps sont rares. Plusieurs inconnus compliquent des tentatives de modeler des niveaux de l'ozone, explique l'AEE. Des incertitudes importantes existent concernant l'importance et la distribution des apports intercontinentaux d'ozone et de ses précurseurs, et la quantité et la distribution des émissions de COV des usines, ajoute-t-elle.
Les modèles utilisés à l'heure actuelle semblent toutefois démontrer que la baisse des concentrations en ozone dans 18 pays européens corrèle avec une baisse des émissions des précurseurs. L'AEE estime par conséquent que ces précurseurs devraient être intégrés dans les stratégies nationales et locales qui luttent simultanément contre la pollution atmosphérique et les gaz à effet de serre.
Article publié le 27 juillet 2009