Selon autoactu.com, les recettes du malus écologique sur les véhicules ont été deux fois supérieures aux dépenses du bonus en juillet. Ce qui confirme une tendance enclenchée depuis plusieurs mois, alors que depuis sa mise en place, en 2008, ce dispositif était déficitaire.
La raison ? En novembre 2013, le bonus a été supprimé pour les véhicules émettant plus de 91 grammes de CO2 par kilomètre. Pour les voitures émettant entre 60 et 90 g de CO2/km, il a été largement réduit, passant de 550 € à 150 €. Le montant des bonus pour les véhicules hybrides et électriques ont été également réduits. Résultat : le nombre de véhicules bénéficiant d'un bonus a largement diminué.
Parallèlement, la loi de Finances 2014 a durci les barèmes du malus. Le seuil d'application du malus a été abaissé de 5 g de CO2/km, pour toucher désormais les véhicules dès 130 g CO2/km (150€ de malus). Le tarif du malus a également été augmenté pour les autres tranches, pouvant atteindre 8.000 € pour les véhicules émettant plus de 200 g CO2/km.
Le gouvernement espérait récupérer plus de 100 M€ en 2014 grâce à cette refonte des barèmes. En juillet, le malus a rapporté 28,9 M€ (26.323 véhicules concernés), quand le bonus a coûté 14,53 M€ (10.171 véhicules).
Les ventes de véhicules électriques ont fortement augmenté, entraînant une dépense de 4,9 M€ (bonus de 6.300€). Dans les mois à venir, de nouvelles aides pourraient venir augmenter cette dépense. Depuis le 1er juillet, les véhicules propres en location longue durée bénéficient d'un bonus bonifié. Le projet de loi de transition écologique prévoit également une aide totale de 10.000 € pour l'achat d'un véhicule électrique en remplacement d'un véhicule diesel (prime à la conversion + bonus).