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Recyclage des briques alimentaires : les ménages peuvent faire mieux !

Malgré un gisement bien identifié dans les ordures ménagères et un process de valorisation éprouvé, les 85.000 tonnes de briques alimentaires mises sur le marché par an en France, ne sont recyclées qu'à 45%. Pourtant les débouchés existent.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  M. Sader

Le recyclage des objets multimatériaux complexifie le plus souvent la valorisation matière. Mais dans le cas des briques alimentaires mises sur le marché depuis de nombreuses années, le process de recyclage est éprouvé.

Le recyclage du carton

Le carton des briques alimentaires est essentiellement constitué de fibres vierges longues.
Les briques alimentaires sont plongées et malaxées dans de grandes cuves remplies d'eau appelées « pulpeurs ». Ce processus, appelé « défibrage », permet de séparer les fibres de carton du polyéthylène et de l'aluminium. Les fibres vont se mélanger dans l'eau alors que le plastique et l'aluminium vont rester en suspension. Le mélange eau et fibre passe dans un épaississeur pour former une pâte à papier. Cette pâte sera ensuite introduite dans le processus papetier. Elle y sera égouttée et séchée pour produire des rouleaux de papier de grande largeur, qui seront ensuite coupés et préparés pour fabriquer des emballages, des essuies-tout, du papier toilette.

Le recyclage du plastique et de l'aluminium

Les résidus de polyéthylène et d'aluminium récupérés à la suite du « pulpage » des fibres par les papetiers, constituent aussi une ressource exploitable. Plusieurs entreprises valorisent déjà ce flux : certaines privilégient la valorisation matière (transformation des déchets de plastique et de l'aluminium en matière première secondaire), d'autres la valorisation énergétique ou encore un couplage des deux solutions (valorisation énergétique du plastique et recyclage matière de l'aluminium).

Un tri encore insuffisant

Alors qu'elles sont collectées auprès des ménages dans les déchets recyclables des ménages, les briques alimentaires ne sont actuellement recyclées qu'45% des 85.000 tonnes mises sur le marché par an en France. C'est mieux que les 8 % en 2000. Mais l'atteinte du taux de recyclage de 75 % fixé par le Grenelle de l'environnement reste bien loin.

Réactions16 réactions à cet article

le tri des déchets me fatigue. Je me souviens que dans les années soixante je ramenais les bouteilles de verre vides au magasin. On m'a imposé des solutions techniques et logistiques alors que je n'ai rien demandé et donc je ne vois pourquoi je ferais des efforts. Que ceux qui sont à l'origine des déchets se débrouillent avec.

Naphtes | 24 septembre 2013 à 06h40 Signaler un contenu inapproprié

Maintenant, aprés ce constat désolant ( mais que dire du recyclage des emballages cartons, peut-être encore plus mauvais, du recyclage des plastiques trés insuffisant....), il faut étudier le POURQUOI, sinon cet article ne sert pas à grand chose.
Combien de collectivités non toujours pas mis en place une collecte séparative? Combien de collectivités ne la font que contrainte sans avoir mis en place les installations de tri nécessaires, détournant les recyclables vers de l'enfouissement au mépris de la Loi? Combien de collectivités aprés ce tri envoient ces recyclables dans un incinérateurs sous prêtexte de valorisation énergétique?
Puis il ne faut pas l'oubliez, combien de citoyens se fouttent de l'environnement et de l'état désastreux de la planéte dont vont hériter nos successeurs sur cette terre.(mauvaise éducation, mauvaise incitation..?).

Duport Claude | 24 septembre 2013 à 08h56 Signaler un contenu inapproprié

Oh oui NAPHTES que c'est extrêmement difficile de faire la différence entre du verre, du papier et du carton. ça demande un effort cérébral vraiment démentiel...
Et j'ai envie de dire que vous êtes à l'origine des déchets des produits que vous acheter. Libre à vous d'acheter avec moins d'emballage!

Terra | 24 septembre 2013 à 09h49 Signaler un contenu inapproprié

A Naphtes, monsieur, vos propos reflettent un certain égoisme. Vu votre age(vous rapportiez des bouteilles consignées dans les années 60), vous devriez avoir acquis une certaine sagesse, mais elle est peut-être contrecarré par des problèmes d'insomnie ( lire et commenter cet article à 6h40 le prouve). Par contre le fait d'utiliser des bouteilles consignées serait largement préférable.

Duport Claude | 24 septembre 2013 à 11h20 Signaler un contenu inapproprié

A Terra,
à 7h00 ce matin je suis allé arroser mon potager
j'ai encore des haricots, des tomates (de mes propres graines), des blettes, des radis noirs, des choux en pagaille (de mes propres graines), des potirons (de mes propres graines), des betteraves rouges et bien sûr je fait mon compost et transforme tous les déchets verts
Sauf que j'ai pas envie de trier les déchets pour des entreprises qui elles, gagnent leur vie sur le traitement des déchets. Faut faire les actions en amont et non en aval.

Naphtes | 24 septembre 2013 à 11h29 Signaler un contenu inapproprié

Bien d'accord avec Naphtes. C'est pas déjà un peu compliqué ces briques alimentaires faites à partir de 3 matériaux ??

Caroclean | 24 septembre 2013 à 16h59 Signaler un contenu inapproprié

Le recyclage de ces sandwichs complexes avec de l'extérieur vers l'interieur, pellicule plastique transparente, papier imprimé, carton (épais), aluminium mince et finalement pellicule polyéthylène est certe possible mais est-il rentable? Est-ce que l'usine de recyclage RACHETE ces briques et papiers cartons? Surement pas! Le système fonctionne par subventions.
MAintenant il est assez évident que les déchets de pellicules plastique mélangés avec de la pâte à papier et du film aluminium ne peuvent être recyclés que par incinération (et encore l'eau de la pate à papier demande de l'energie pour son évaporation. Au bout du compte on a un macherfer d'incinération contenant AUSSI de l'Aluminium. La séparation de l'Alu est possible mais loin d'être simple.
En résumé autant le recyclage du papier et du carton est rentable autant celui de ces "multicouches" ne l'est (pratiquement) pas. LEs fabricants de ces briques ont voulu faire croire que c'était facile, écolo et touti pour des raisons marketing.
D'ailleurs la biodégradation de ces emballages abouti encore a des multicouches ou le papier+carton disparait et laisse le plastique et l'alu.

ami9327 | 24 septembre 2013 à 22h39 Signaler un contenu inapproprié

Naphtes, c'est très bien d'avoir votre jardin, vous avez de la chance profitez-en, c'est autant moins d'emballages à recycler.

Après pourquoi parler de rentabilité? On parle d'écologie, de pollution, de recyclage...
Si personne ne trie ses déchets il n'y a pas de recyclage et une pression encore plus forte sur les matières premières qui seront de plus en plus rare.

Et qu'est ce qui est le mieux? Une entreprise qui fait des bénéfices pour recycler nos déchets ou une entreprise gérée par l'état, sans bénéfices mais dont le coût de fonctionnement est répercuté sur nos impôts?

Car il ne faut pas se tromper de combat. Idéaliser la chaine en taxant les entreprises sur leurs produits vendus pour financer le recyclage serait idéal et je suis le 1er à le vouloir.

Mais en attendant (que ça n'arrive jamais) je trie car sinon entre ceux qui vivent des pétrodollars (et gaz de schiste bientôt), ceux qui déforestent les forêts amazoniennes pour faire de l'huile de palme et tout ce qui tourne pas rond dans ce monde... j'arrive encore à me regarder dans une glace en ayant un comportement au maximum respectueux de l'environnement.

Terra | 25 septembre 2013 à 11h27 Signaler un contenu inapproprié

Beh là. Un second Terra ... Je vais donc préciser, Terra, le vrai :)

Du coup, quelques petites remarques. Les briques alimentaires sont triée et revendu au centre de traitement. Il est vrai que le prix est bien bien moins cher que le rachat de bouteilles plastique (25€/t contre 300-400 €/t pour le plastique, selon le papier on peut aller jusqu'à 100 € la tonne).
Ensuite pourquoi des bouteilles multicouches. Eh bien parce que les industriels sont friands des choses carrée, faciles à transporter et à stocker. Des bouteilles rondes c'est déjà plus ennuyeux. Et puis maintenant que les chaines de production sont amorties, leur fabrication est très peu cher.
Et puis pour Naphtes. Il est vrai qu'autrefois nous retournions au magasin les emballages qui étaient alors consignés. A l'époque la quantité d'emballage était minime. Aujourd'hui nous vivons dans un monde de l'emballage. C'est malheureusement ainsi. Mais concernant ces même emballage, la loi vous autorise à retourner vos emballages au centre commercial où vous les avez achetez. Personnellement hormis les pots de yaourts et quelques emballages de première nécessité (l'emballage vrai en somme) je laisse tout le reste à la discrétion du centre commercial (mais trié tout de même).
Par ailleurs, continuez à cultiver vos aliments, composter vos déchets et vous aurez un bien meilleur impact que la majorité des Français.
Bonne journée

Terra-le vrai | 25 septembre 2013 à 14h14 Signaler un contenu inapproprié

Et petite précision pour Terra (l'autre, l'usurpateur :) )
Vous dites :
"Car il ne faut pas se tromper de combat. Idéaliser la chaine en taxant les entreprises sur leurs produits vendus pour financer le recyclage serait idéal et je suis le 1er à le vouloir."
Eh bien soyez ravi, ce système existe déjà. C'est la taxe éco-emballage.
Cette taxe est payé pour chaque produit (unitaire) et est majorée ou minorée en fonction du poids et de la recyclabilité du produit.
Ainsi un emballage en verre n'aura pas bcp de taxe car bien que lourds, sont recyclage est 100% maîtrisé et rentable.
Un emballage en plastique "à la con" type plastique coloré et multi-couches sera plus cher bien que le poids soit négligeable.
Un produit lourd et peut recyclable sera très taxé.

A noter que cela n'empêche pas l'industriel de sortir tout une palanquée de petits conditionnements. ... Car au final c'est le consommateur qui paye. Et qu'on ne le dise pas victime ! Il a le choix d'acheter suremballé.

Le génie des industriels, c'est d'avoir su créer des besoins qui n'étaient pas nécessaires mais qui semblent aujourd'hui incontournables :)

Bref, chacun doit comprendre qu'il est avant tout un consom'acteur.

Terra-le vrai | 25 septembre 2013 à 14h21 Signaler un contenu inapproprié

Me voilà rassuré sur Terra (le vrai), je connais un tout petit peu, par Internet notamment, et la première réponse me paraissait pas digne de Terra (le vrai). N'empêche quand je vois ce qui se passe dans ma petite ville où le SIDEL passe de 2 collectes par semaine à 1 par semaine avec la complicité des élus et essaye chaque fois qu'il peut, de passer d'un ramassage porte à porte à un conteneur collectif, on plus envie de trier

Naphtes | 25 septembre 2013 à 15h41 Signaler un contenu inapproprié

Ahh le sud ouest. Belle région.

Si ça peut aider.
Les collectivités essayent toujours d'optimiser les tournées de ramassage des déchets, car il est tout à fait vrai que cela coûte horriblement cher.
L'une des méthodes, pour les zones peu peuplées, consiste à de mettre en place de conteneurs semi-enterré ou aérien où les gens apporte directement leur déchet. Ainsi on économise bcp sur la tournée de collecte.
L'autre étant de réduire la fréquence des tournées. Après quant on y réfléchi c'est vrai qu'il n'est pas nécessaire d'avoir 2 ramassages par semaine, surtout quand on produit peu de déchets. Le hic c'est qu'avec la TEOM on n'est que peu récompensé (pour ne pas dire pas).
Heureusement d'ici 2014 toutes les collectivités devront avoir une part incitative ce qui peu permettre aux bons élèves de payer moins cher. En effet on ne paiera que ce que l'on jette. Un grand progrès.

Et puis, au niveau des règlements, il faut savoir que " Dans les zones agglomérées groupant plus de 500 habitants permanents, qu'ils soient dans une ou plusieurs communes, les ordures ménagères sont collectées porte à porte au moins 1 fois par semaine. C'est l'article R-2224-23 du CGCT (code des collectivités territoriales).
Ce vieux règlement doit être révisé prochainement pour notamment permettre la collecte en points d'apport volontaire (ou conteneur collectif) pour les ordures ménagères. Mais bon, c'est pas encore gagné, le décret prend du temps à sortir et pour l'instant ne l'intègre pas.

Terra-le vrai | 25 septembre 2013 à 16h33 Signaler un contenu inapproprié

Sur la TEOM: même avec un peu d'incitation (20-30 °/°), cela restera une taxe basée sur le montant de la taxe foncière donc profondément injuste. Le seul vrai moyen d'agir sur les volumes de la poubelle "grise" est de passer à la redevance (REOM) avec un paiement au service rendu: mieux vous trier, moins vous jetez, moins vous payez. Le hic, cela fait peur aux exploitants d'incinérateur et autre TMB, car si tous les ménages font des efforts et réduisent considérablement leur déchets que mettront-ils dans leur usine, donc ils influent sur les décisions des élues pour rejeter cette évolution. Pour l'histoire du coût de collecte en fonction du nombre de passage, il faut nuancer car le calcul est plus complexe: il tient compte du tonnage, car un camion plein doit aller vider et de la longueur des tournées. Il peut être plus économiques de faire 2 passages mais comme les prix sont fixés (appel d'offre) par les industriels, il faut avoir des élues compétants pour obtenir le juste prix.
PS: signer par votre nom, cela évitera des doublons de speudo.

Duport Claude | 25 septembre 2013 à 19h05 Signaler un contenu inapproprié

Et pourquoi pas un broyeur d'évier dans sa cuisine ?

Ca permet d'alléger la poubelle tout en respectant l’environnement. C'est la solution la moins pire qui mérite à être développée !

Broyeurs Commodore | 26 septembre 2013 à 09h37 Signaler un contenu inapproprié

Désolé, Terra - le vrai, ne postant que rarement je ne savais pas que votre pseudo existait... Milles excuses ;)

Pour la taxe sur l'éco emballage je suis d'accord avec vos propos, mais il n'en reste pas moins que la collectivité fait payer au consommateur le recyclage, et que les centre de recyclage sont des entreprises. Ce que j'évoquais était un système vraiment transparent pour le consommateur ou le coût total du recyclage pourrait être répercuté aux industriels sans impacter le consommateur.

Après je reste sur mon idée que si on attend une action du gouvernement (quel qu'il soit) pour aller dans cette logique on peut attendre longtemps (et par ce que ça serait pas forcement simple à calculer).
C'est par respect pour ma pauvre planète que je participe au tri et limite au maximum mes emballages, et sûrement pas pour faire plaisir aux collectivité ou aux bénéfices des centres de tri...

Terra - le faux | 26 septembre 2013 à 09h48 Signaler un contenu inapproprié

La TEOM Incitative n'est pas en effet la solution la plus juste. Le mieux, je suis d'accord est la REOM incitative. Elle se développe et cela se mettra en place, j'en suis convaincu.
Quant aux installations de traitement, il faut savoir que globalement en France, il y a un manque d'installations de traitement. Mais le paradoxe c'est que localement certaines sont surdimensionnées (la faute à des élus fantasques)
Et les broyeurs d'évier ne sont pas une solution. A la rigueur pour les déchets organiques (et encore le mieux est le compostage). Mais on ne va pas broyer les emballages ! Il faudrait les récupérer dans un état lamentable en entrée de STEP. On risquerait des obstructions de réseaux et lesdits emballages étant souillés de matières fécales, ils ne seraient pas recyclables. Tout juste bon à être incinéré.
Enfin, pour mon homonyme, je suis d'accord avec vous. On fait des effort avant tout par bonne conscience et parce que cela nous semble normal. Du bon sens en soit. Les politiques sont souvent soumis aux différents groupes de pression.
Ainsi dans le décret collecte qui sortira un jour, tout non ménage avec plus de 1100 litre par semaine aura l'obligation de passer par un professionnel... une sacré belle part de marché pour eux.

Agissons en bonne conscience car il est vrai que si les coûts explosent c'est en partie parce que certains ne font aucun efforts.

Le meilleur déchets reste celui qu'on ne produit pas ;)

Terra | 26 septembre 2013 à 12h20 Signaler un contenu inapproprié

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