Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Quand les poules volent dans les plumes des déchets alimentaires

Très grosse consommatrice de déchets, la poule fait son retour dans les chaumières. Mais pas seulement. Certains établissements d'accueil y gagnent sur plusieurs plans : réduction des déchets et sujet de joie de vivre pour leurs pensionnaires.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  B. Clarke

Les déchets de cuisine ou du jardin, qui sont également appelés déchets organiques, représentent 40 à 60% de la production moyenne d'un ménage. Une part non négligeable qui a nécessité d'importantes ressources en eau, en terre, en énergie ou encore en main-d'œuvre pour sa production. Ces déchets n'ont donc pas vocation à être enfouis ou incinérés mais bien recyclés. Certaines collectivités ont choisi de collecter séparément ces déchets mais la question du coût limite le développement de cette pratique. Plusieurs communes se sont tournées vers une autre piste : nourrir des animaux et notamment des poules.

C'est l'option choisie par la Communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois (47). Fin septembre, la collectivité a confié 500 poules à 141 foyers pour 2 euros le lot de deux poules. Les volatiles sont des poules de réforme (destinées à l'abattoir) provenant d'un élevage bio situé à quelques dizaines de kilomètres. D'ici fin mai 2015, l'agglo compte attribuer 2.000 animaux au total. Mis à part les os, elles mangent à peu près tous les restes alimentaires et peuvent ingérer jusqu'à 150 kg de déchets alimentaires par an. Avec cette opération, l'agglomération espère donc réduire de 300 tonnes par an le volume de ses déchets ménagers. Les « adoptants » signent un contrat où ils s'engagent à prendre soin des poules, et reçoivent un guide.

Plutôt destinées à un milieu rural ou pavillonnaire, les poules séduisent également des établissements d'accueil pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Des poulaillers au design adapté permettent aux pensionnaires de l'établissement de venir facilement au contact des animaux. Une manière de réduire les déchets mais pas seulement. L'accueil de plusieurs poulaillers est au cœur d'un projet médical pour stimuler tous les sens et la mémoire de certains patients touchés par la maladie d'Alzheimer.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question au journaliste Baptiste Clarke

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires