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Actu-Environnement

Réduire l'apport en protéines animales dans l'alimentation pour préserver l'environnement

L'élevage animal impacte fortement la biodiversité et la qualité de l'eau. Si la substitution des apports protéiques d'origine animale par des protéines végétales s'impose comme une solution pour préserver les ressources, la question de l'acceptabilité sociale reste entière. Reportage.

Dans la lignée des pays occidentaux, la consommation mondiale de viande se généralise. De la déforestation pour créer des pâturages, à la pollution des eaux par les déjections animales, en passant par les émissions de méthane par les ruminants qui contribuent à accroître l'effet de serre, la consommation de protéines animales impacte très fortement l'environnement.

Réduire les impacts sur l'eau

Ce problème global s'illustre parfaitement à l'échelon local, par exemple dans le Bassin-versant de la Bultière en Vendée, où la qualité de l'eau est insatisfaisante, notamment en ce qui concerne les nitrates. Si des actions ont été menées pour rétablir la qualité de l'eau, elles se sont révélées insuffisantes et c'est désormais un programme entier, appelé Leader qu'a mis en place la Communauté de communes du Pays des Herbiers (85) pour associer et impliquer l'ensemble des acteurs dans la préservation de la ressource en eau, du producteur au consommateur. Le projet s'articule autour de 5 volets parmi lesquels l'un est consacré à l'introduction de produits biologiques locaux dans la restauration collective et notamment de céréales et légumineux en substition partielle des viandes et poissons. Huit structures se sont d'ores et déjà portées volontaires et force est de constater que si le goût est au rendez-vous, les convives ont parfois du mal à troquer leur steak par des céréales.

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Réactions18 réactions à cet article

S'il y a une forme d'azote susceptible de polluer l'environnement, c'est l'ammoniaque, pas les nitrates !

Le RCA est un fantasme.

L’augmentation des protéines animale dans la ration n'est que bienfait pour de nombreuses populations plus ou moins sujettes à la malnutrition.

Laurent Berthod | 28 mai 2013 à 17h38 Signaler un contenu inapproprié

Citation : "L'élevage animal impacte fortement la biodiversité et la qualité de l'eau". Cette phrase sans nuance est fausse. C'est l'élevage intensif (des mono-gastriques et des bovins viandes principalement) qui cause des pollutions... il est est primordiale de ne pas faire d'amalgame.

L'élevage extensif est reconnus unanimement pour son rôle dans l'entretient des paysages, le maintient de zones ouvertes ou semi-ouverte (prairies naturels, bocages, pelouses calcaires et bien d'autres) où la biodiversité est importante et qui disparaissent des plaines céréalières ou des secteurs laissé à la forêt par la déprise agricole. Ces élevages extensifs restent généralement associés à des exploitations familiales (pas forcément petites d'ailleurs) et à de la polyculture où la biodiversité est plus importante, le bien être animale (généralement) respecté, et faisant vivre plus de personnes (rapporté aux nombres d'animaux) que dans les élevages industriels.

Citation : "Si la substitution des apports protéiques d'origine animale par des protéines végétales s'impose comme une solution pour préserver les ressources..." Ah bon, vraiment ? Face à l'élevage intensif, la solution qui s'impose c'est le quinoa d'Amérique du Sud ou le Soja OGM d'Amérique du Nord ? Et si on mangeait simplement moins de viande pour se reporter vers des produits de qualités, labellisés, issus d'élevage de proximité qui permet d'assurer un revenu décent à des éleveurs plus respectueux de l'environnement ?

jujuniep | 29 mai 2013 à 08h51 Signaler un contenu inapproprié

Limiter la quantité d'humain, c'est plus efficace pour préserver l'environnement et on pourra manger à sa faim. tous.

thomas | 30 mai 2013 à 00h26 Signaler un contenu inapproprié

Le problème ça n'est pas la consommation de viande mais la SUR-consommation de viande.
1 steak de 100gr à midi est largement suffisant, il est inutile d'en prendre un deuxième le soir.

promethee gaulois | 30 mai 2013 à 09h16 Signaler un contenu inapproprié

Tout à fait d'accord avec jujuniep.
S'il n'y avait plus d'élevage en France combien de régions seraient aujourd'hui des "déserts" alors que tout le monde apprécie leurs paysages façonnés par des formes d'élevage variées : les causses du Quercy (agneau label rouge), de l'Aveyron, les collines du limousin, le piémont des pyrénées ou des Alpes(viande et lait de vache)... ne seraient que friches et perdraient à la fois leur population, leur attractivité touristique et une part de leur biodiversité (liée aux prairies, bocages etc, entretenus par les agriculteurs-éleveurs). Bref, il ne faut pas tout mélanger et considérer les choses dans leur ensemble!

christoutan | 30 mai 2013 à 09h27 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour, je tiens à préciser que dans ce reportage sur la restauration collective, il ne s'agit pas de supprimer la viande ou le poisson mais bien de réduire les quantités ce qui permet de monter en gamme, comme le label rouge. Cela encourage les éleveurs locaux à vendre de la qualité plutôt que de la quantité.
Les protéines animales ne sont pas nécessaire à chaque repas et sont substituables par des protéines végétales (céréale+légumineuses) et dans ce cas il n'y a la aucun problème de malnutrition, tout au contraire, c'est une question d'équilibre.

Quant au quinoa d'Amérique du Sud, effectivement, il faut éviter...
Celui qui est utilisé dans cette cuisine est bio et produit localement, à quelques kms du Lycée et le soja n'est pas OGM...

Baptiste Clarke

BC | 30 mai 2013 à 10h19 Signaler un contenu inapproprié

Tout à fait d'accord avec jujunlep, il y a l'élevage, qui implique plein air et pratiques extensives ou semi intensives, qui valorise les espaces ruraux, et les "productions animales"***. Ces dernières sont une industrie qui emploie tous les moyens publicitaires pour vendre ses produits, et la consommation de viande(s) atteint 4 à 5 fois le besoin (pour les omnivores) en dépassant 85kg par an. Effet du hasard, le site FranceAgriMer indique 88kg et le site la-viande fr seulement 25kg...
Il faut ajouter à cela les protéines laitières, devenues grâce à la publicité de véritables alicaments.
*** lire Jocelyne Porcher "Vivre avec les animaux, une utopie pour le XXème siècle" La Découverte
L'un des problèmes de fond est l'engrenage suivant : subventions aux céréales/protéagineux = cultures intensives (+intrants polluants) =baisse du cours mondial=baisse du prix des concentrés =productions animales massives (+effluents polluants) = baisse du prix des protéines animales= sur-consommation = problèmes de santé publique= déficit Sécu ...

degolarson | 30 mai 2013 à 10h21 Signaler un contenu inapproprié

A Thomas : excellente idée ! Donnez-moi votre adresse, que je vous envoie un billet d'avion pour la Syrie.

Plus sérieusement, on cherche à nourrir la population mondiale pour la faire VIVRE, et vous parlez de la tuer pour résoudre le problème.

Quelle est l'efficacité d'un traitement qui tue le malade ?

Du reste, je suis à 100% d'accord avec jujuniep, en ajoutant toutefois que l'on a besoin de protéines... La question de la substitution des protéines animales se pose pleinement, même si, j'approuve, il existe des alternatives bien plus durables que le soja d'Amérique.

Umwelt | 30 mai 2013 à 16h28 Signaler un contenu inapproprié

C'est curieux quand on parle de viandes que personne ne se pose cette question: "Est-ce que cet animal est nourri avec des aliments que l'Homme NE PEUT PAS manger ou non?" Explication: les volailles et les porcs sont nourris avec des aliments que l'HOMME POURRAIT UTILISER (graines) Les herbivores au contraires valorisent l'herbe en viande.
Il faut aussi s'étonner que le prix des viandes est d'autant plus bas que l'alimentation fournie à l'animal est chère montrant bien que d'autres paramètres entrent en jeu (durée du cycle d'élevage).
La cas des poissons d'élevage est caricatural: on imagine que cela permet de préserver la ressource en mer alors que la farine de poissons sauvage est l'aliment!
Le raisonnement consiste chercher le circuit écologique le plus court et direct pour obtenir (dans ce cas) de la viande.
La production laitière repose sur la naissance de veaux destinés a la boucherie et qui bien souvent ne sont pas nourris pendant leur courte vie par du vrai lait mais par des produits de subtitution (évidemment moins chers et moins nobles que le lait) Il doit être possible de déclencher la lactation sans naissance de veaux.

ami9327 | 05 juin 2013 à 14h06 Signaler un contenu inapproprié

@ ami9327,je comprends vos exemples mais je ne vois pas où vous voulez en venir...

Les cochons sont omnivores et les vaches herbivores et pourtant nous mangeons des 2 depuis toujours. L'essentiel n'est-il pas d'élever correctement les animaux en terme de bien être animal et de valoriser au maximum pâtures,fourrages et céréales fermières ? Par ailleurs les céréales ne donnent pas de protéine et vous ne pourrez pas remplacer la volaille par du blé dans votre alimentation sans carences.

Pour votre remarque sur les prix, effectivement, les prix sont bas pour le porc et la volaille car il s'agit d'élevages intégrés : l'éleveur n'est qu'un "salariés" d'un groupe qui lui vend la nourriture (et les poussins) et lui rachète les animaux adultes à un prix souvent en dessous du coup de production. Si les gens payaient un prix décents à ces éleveurs, le poulet label rouge ne paraîtrait pas si cher !

Pour ce qui est de l'élevage laitier, effectivement il faut faire des veaux pour que les vaches donnent du lait (c'est d'ailleurs un "problème" qu'évoquent les végétaliens). Mais, si c'était possible, vous croyez que la solution serait d'induire la lactation chimiquement ?

On pourrait peut être payer mieux le lait pour que les agri poussent moins leurs vaches (mois de veaux à la suite) et mieux valoriser ces veaux en France (et non à l'autre bout de l'Europe) pour en faire un revenu complémentaire.

Je n'aimerai pas l'idée que mon lait vienne d'une vache qui a à reçu sa dose d’hormone !

jujuniep | 05 juin 2013 à 23h05 Signaler un contenu inapproprié

@jujuniep L'objet de mon commentaire est d'indiquer une démarche écologique pour continuer a consommer de la viande, mais pas toutes. C'est une position intermédiaire entre végétariens et omnivores.
Le bien-être animal est une de mes préoccupations forte. C'est dans cette optique que le sort des veaux que l'on a fait naitre juste pour avoir ensuite du lait et qui seront en plus nourris d'ersatz quelques semaines avant d'être abattus ma paru cruel. Franchement si une injection d'hormone naturelle suffisait a déclencher la lactation et éviterai a ces pauvres veaux de vivre enfermés ce serait bien. D'ailleurs je suis tout aussi choqué avec la viande d'agneau dans la mesure ou ne trouve plus de viande de mouton à acheter.
"Les céréales ne contiennent pas de protéines" FAUX toutes les graines contiennent des protéines sinon elle ne pourraient jamais germer. Par contre les teneurs varient, c'est le soja qui pulvérise les records.

Elevage extensif versus Elevage intensif: quand je recommande la viande d'herbivores il se trouve que ce ne sont que ces animaux qui puissent vivre en élevage extensif (on a jamais vu de volailles ou de porc dans ces conditions).
Enfin on n'y pense plus depuis longtemps mais consommer de la viande deux fois par jour est excessif (=ça ne sert à rien) et il n'est même pas obligé d'en manger tous les jours, je suis pas nutritioniste, mais je crois que de la viande 3 fois par semaine suffisent.

ami9327 | 11 juin 2013 à 23h28 Signaler un contenu inapproprié

@ ami9327, nous sommes globalement d'accord et pour ce qui est de la protection animale, nous devons être proches des même associations... Pour les veaux et les chevreaux, leurs mode d'alimentation est effectivement un scandale même avec l'interdiction des veaux de lait qui sont finalement complémentés en fer pour éviter l'anémie... Par contre je persiste à croire que la solution n'est pas dans une lactation induite mais bien dans une revalorisation du veau de race laitière qui serait alors nourris au foin comme les race à viande et apporterai un revenu complémentaire aux éleveurs laitiers qui en ont bien besoin.

Je comprend mieux votre raisonnement sur la différence entre omnivore et herbivore même si les vaches laitières sont de plus en plus hors sols (mise à part une "aire de promenade") et nourries à l’ensilage.

Quand aux céréales, oui elles ont toutes une réserves protéique pour la germination... mais ma remarque était qu'on ne remplace pas de la viande par du blé mais par des protéagineux. Et il me semble que le soja n'est pas une céréale au sens "graminée"...

Et effectivement, manger 2 fois de la viande par jour est inutile et dommageable.

Pour la viande comme pour le reste, ce sont les consommateurs qui ont le pouvoir : boycottons (progressivement) la viande issues d'élevages intensifs pour aller vers la qualité et la filière suivra.

jujuniep | 17 juin 2013 à 13h03 Signaler un contenu inapproprié

Les grands spécialiste de l'élevage font des grandes théories en chambre sur des connaissances plus qu'approximatives qui leur sont soufflées à l'oreille par des associations !

Laurent Berthod | 17 juin 2013 à 14h39 Signaler un contenu inapproprié

bonjour
le soja n'est en effet pas une céréale c'est une légumineuse protéagineuse comme le pois dont il est très proche, le haricot la féverolle le lupin etc. Le tournesol et le colza sont aussi des protéagineux mais exigeants en azote au contraire des légumlineuses
Le développement de l'ensilage de maïs en élevage bovin est lié au fait que c'est une technique facile, (l'ensilage d'herbe est autrement compliqué) et que le soja complète parfaitement le maïs dans la ration. Le pb est que le soja est importé et majoritairement OGM. Il faudrait encourager fortement la culture de la luzerne qui est capable aujourd'hui de pousser sur presque tous les terrains grâce à des semences inoculées en bactéries captatrices d'azote de l'air, cela permettrait d'élever les veaux mâles correctement avec un abattage vers 25 mois dans le cadre d'un élevage laitier pas trop intensif (disons 6000kg lait/ vache/an) très herbager, et bien sûr en cessant de tirer les prix du lait et de la viande à la production à la baisse. Malheureusement, la PAC ne prend pas ce chemin : les céréaliers ont encore la plus grosse part des subventions.

degolarson | 17 juin 2013 à 16h51 Signaler un contenu inapproprié

M. Berthod, vous m'avez manqué !
Vos habituelles critiques stériles et méprisantes sont maintenant une habitude amusante sur ce forum...

Mais je peux certifier que sur l'élevage et sur la question du bien être animal, j'en sais suffisamment pour mettre en lumière votre propre ignorance sur le sujet. Cela ne prendrait que quelques minutes ! Vos remarques ici et les articles de votre blog prouvent qu'à part un langage haineux, vous ne maîtrisez pas grand chose... Quand aux théorie en chambre, je veux bien savoir combien de vaches vous avez vu dans votre vie de bloguer... et pas dans des reportages, hein !

Si on reprend l'historique de vos messages, le nombre d'insulte dépasse de loin de nombre d'arguments (souvent ridicules, par ailleurs). Vous vous dites impertinent, je dirais que vous êtes inutile... comme un bruit de fond pénible, en fait.

jujuniep | 17 juin 2013 à 16h59 Signaler un contenu inapproprié

Ben, des vaches j'en ai vu toute ma vie professionnelle. Je ne peux donc pas les compter. J'ai sorti le fumier d l'étable. J'en ai vu en stabulations entravées, en stabulations libre à logettes ou à aire paillée. J'en ai vu au pâturage, j'en ai vues en alpage. J'ai assisté à la traite : à la main, à la machine au pot trayeur, en salle de traite classique, en salle de traite rotative, au robot de traite. J'en ai vu à l'abattoir : en aire d'attente, étourdies au matador puis saignées, en carcasse, en demi carcasse, en salle de découpe industrielle. Je n'ai pas assisté à un battage à l'ancienne au merlin. J'ai vue des vaches dans des lots expérimentaux. J'ai vu des taureaux d'insémination. J'ai vu prélever la semence d'un taureau. J'ai vu des taureaux en cours de testage. Bon, j'en oublie peut-être.

Laurent Berthod | 17 juin 2013 à 17h49 Signaler un contenu inapproprié

Ah, oui, J'ai oublié. J'ai aussi assisté au vêlage, au léchage du veau, à la tétée.

Un truc que je n'ai pas vu : l'insémination artificielle par l’inséminateur. Ni une monte naturelle (plutôt exceptionnelle de nos jours). En somme j'ai loupé l'essentiel, le début de la vie !

Laurent Berthod | 18 juin 2013 à 00h19 Signaler un contenu inapproprié

Quel CV ! Mais comme beaucoup d'autres en fait, qui pour autant ne sont pas perpétuellement méprisant sur les forums. Comme quoi avoir mis les pied dans le fumier ne fait pas tout...

jujuniep | 18 juin 2013 à 13h51 Signaler un contenu inapproprié

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